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La situation de l’emploi des jeunes au Canada

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La Journée internationale de la jeunesse, qui a lieu chaque année le 12 août, met en avant les défis mondiaux des jeunes et leur rôle essentiel en tant que partenaires actifs dans la société internationale contemporaine. 

La jeunesse est une période déterminante de la vie, durant laquelle les individus commencent à concrétiser leurs rêves, à accéder à l’indépendance économique et à trouver leur place dans la société. Trouver un emploi est alors primordial non seulement pour l’indépendance et la sécurité financière, mais également pour établir des réseaux qui soutiendront durablement leur réussite économique, sociale, et professionnelle. 

L’engagement des jeunes est indispensable à la croissance économique globale et la cohésion sociale du Canada. La recherche démontre que les jeunes qui peinent à décrocher un emploi de qualité à leur entrée sur le marché du travail risquent de subir des conséquences négatives à long terme. Le chômage durant la jeunesse et au début de l’âge adulte est associé à des revenus plus faibles, à un risque accru de chômage futur et à des répercussions négatives sur la santé et la satisfaction au travail (O’Higgins, 2010).  

Même dans les périodes les plus favorables, comme celles qui ont suivi la crise financière mondiale de 2007-2008 et précédé la pandémie de COVID-19, les jeunes âgés de 15 à 24 ans ont rencontré des défis majeurs sur le marché du travail. Statistique Canada (2024a) rapporte qu’en 2024, l’emploi des jeunes a atteint son niveau le plus bas depuis février 2012, exception faite des deux premières années de la pandémie de COVID-19. Depuis décembre 2022, l’emploi des personnes de cette tranche d’âge n’a pratiquement pas progressé. 

Dans cet article, nous analysons les résultats des jeunes sur le marché du travail, en particulier au Canada, en abordant différents défis et obstacles systémiques auxquels certains d’entre eux sont confrontés.

Les jeunes doivent surmonter des défis uniques pour accéder au marché du travail

Les caractéristiques des jeunes travailleurs et travailleuses au Canada varient selon les segments démographiques. 

Comme le montre le tableau 1 (Statistique Canada 2024b), les jeunes femmes sont légèrement plus actives sur le marché du travail, avec un taux de participation de 67,8 % contre 65,6 % pour les jeunes hommes. Les jeunes femmes sont par ailleurs moins susceptibles d’être au chômage. En effet, elles affichent un taux de chômage de 13,5 %, soit près d’un point de pourcentage de moins que celui des jeunes hommes, qui atteint 14,4 %.

Tableau 1 : Situation sur le marché du travail des jeunes Canadiens et Canadiennes (de 15 à 24 ans), par genre, mai 2024

  Taux d’emploi  Taux de participation  Taux de chômage 
Jeunes femmes  58,3%  67,8%  13,5% 
Jeunes hommes  56,1%  65,6%  14,4% 

Source : Tableau 14-10-0017-01 de Statistique Canada 

En mai 2024, 49% des jeunes ayant un emploi occupaient un poste à temps partiel (Statistique Canada 2024b). Les jeunes femmes étaient plus susceptibles de travailler à temps partiel (55%) que leurs homologues masculins (43%) (voir tableau2).

Tableau 2 : Type d’emploi pour les jeunes Canadiens (âgés de 15 à 24 ans) par genre, mai 2024

  Emploi à temps plein  Emploi à temps partiel 
Jeunes femmes  45%  55% 
Jeunes hommes  57%  43% 

Source : Tableau 14-10-0017-01 de Statistique Canada

En mai 2024, le taux de chômage des jeunes était de 14 %, soit plus du double du taux national de 6,3 % (voir tableau 3) (Statistique Canada 2024b). Ce contraste marqué entre le taux de chômage des jeunes et le taux de chômage national signale un problème important.

La persistance d’un chômage élevé chez les jeunes est le reflet de problèmes structurels sur le marché du travail qui touchent cette population de manière disproportionnée. Beaucoup de jeunes ont du mal à trouver un emploi, malgré leurs efforts, probablement en raison d’obstacles tels que le manque d’expérience, l’accès limité aux réseaux professionnels et l’inadéquation possible entre les emplois disponibles et les compétences des jeunes travailleurs (Mascherini et coll., 2012).

Tableau 3 : Situation de la population active par groupe d’âge, mai 2024

  Taux d’emploi  Taux de participation  Taux de chômage 
Jeunes (de 15 à 24ans)  57,2%  66,5%  14% 
15ans et plus  61,9%  66,1%  6,3% 

Source : Tableau 14-10-0017-01 de Statistique Canada 

Les jeunes accordent plus d’importance aux études

Si certains jeunes commencent à travailler assez tôt, la plupart d’entre eux passent de l’école à la vie active entre le début et le milieu de la vingtaine. 

Au Canada, de nombreux jeunes sont encore à l’école : 63 % d’entre eux ont déclaré étudier à temps plein en mai 2024 (Statistique Canada, 2024d). La taille de la population des jeunes travailleurs se trouve ainsi réduite, puisque certains d’entre eux choisissent de ne pas travailler (ou de ne pas travailler à temps plein) pour se concentrer sur leurs études. 

Comme davantage d’étudiants sont disponibles l’été, la participation des jeunes au marché du travail fluctue au cours de chaque année. Avec le début des vacances estivales des étudiants postsecondaires en mai, le taux de participation des jeunes augmente. Par exemple, en mai 2024, ce taux était supérieur de cinq points de pourcentage à celui du mois précédent, passant de 61,1 % en avril à 66,5 % en mai.  

Comme de nombreux jeunes doivent concilier leurs études et d’autres engagements, ils sont plus nombreux à opter pour le travail à temps partiel que les autres groupes d’âge. En mai, 19 % de l’ensemble des travailleurs occupaient des postes à temps partiel, contre 52 % des jeunes ayant un emploi (voir tableau 4).

Tableau 4 : Type d’emploi par groupe d’âge, mai 2024

  Emploi à temps plein  Emploi à temps partiel 
15 à 24ans  48%  52% 
15ans et plus  81%  19% 

Source : Tableau 14-10-0017-01 de Statistique Canada 

Les jeunes Noirs font face à des défis disproportionné

La population noire est diversifiée selon les origines ethniques et culturelles, les lieux de naissance, les religions et les langues. Alors que les jeunes de manière générale sont confrontés à des défis importants sur le marché du travail, les jeunes Noirs – qui représentent 6,3 % de la population âgée de 15 à 24 ans – ont toujours été dans une situation plus difficile que leurs homologues blancs, puisqu’ils ne représentent que 5 % des jeunes ayant un emploi. 

Une analyse de Statistique Canada des données issues des recensements de 2006 et 2016 a mis en évidence des disparités significatives dans les résultats sur le marché du travail entre les jeunes Canadiens noirs et leurs pairs. Ces jeunes sont notamment confrontés à des taux de revenus d’emploi plus faibles et à des taux de chômage plus élevés. Par exemple, parmi les jeunes âgés de 13 à 17 ans en 2006, le taux de chômage en 2016 – lorsqu’ils étaient âgés de 23 à 27 ans – était nettement plus élevé pour les jeunes Noirs que pour leurs pairs. 

Cet écart était particulièrement marqué pour les jeunes hommes noirs, dont le taux de chômage (19 %) était presque le double de celui des autres jeunes hommes (11 %). Les jeunes hommes noirs étaient par ailleurs presque deux fois plus susceptibles que les autres jeunes hommes d’être ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEET) en 2016. 

La recherche de Basra (2021), basée sur le recensement de 2016, a mis en évidence des disparités supplémentaires parmi les jeunes Noirs. Le taux d’emploi des jeunes Noirs était de 39,6 %, ce qui est nettement inférieur à la moyenne canadienne de 51,8 % et l’un des plus faibles parmi tous les groupes racisés. De même, le taux de chômage des jeunes Noirs s’élevait à 24,3 %, bien au-dessus de la moyenne canadienne de 15,5 %, et était le plus élevé de tous les groupes racisés. De plus, le revenu annuel médian des jeunes Noirs était de 7 517 $, inférieur à la moyenne canadienne de 9 938 $, et le deuxième plus bas parmi tous les groupes de minorités visibles.  

Comme le montre le tableau 5, en mai 2024, le taux de chômage des jeunes Noirs a atteint 24,4 %, soit plus du double du taux des jeunes non racisés. Alors que le taux de chômage des jeunes Noirs était plus proche de celui des jeunes n’appartenant pas à une minorité visible ces dernières années – 12,8 % pour les jeunes Noirs contre 10 % pour les jeunes non racisés en mai 2023 – l’écart s’est creusé depuis. En mars 2024, le taux de chômage des jeunes Noirs dépassait à nouveau les 20 %.

Tableau 5 : Statistiques du travail pour les jeunes (âgés de 15 à 24 ans) par appartenance ethnique pour mai 2024, moyennes mobiles sur trois mois

  Taux d’emploi  Taux de participation  Taux de chômage 
Noir   43,7%  57,7%  24,4% 
Pas une minorité visible   58,0%  65,8%  11,9% 

Source : Tableau de Statistique Canada: 14-10-0373-01

Les préjugés systémiques sont profondément ancrés dans le marché du travail

Notre étude récente ainsi qu’un grand nombre d’ouvrages canadiens démontrent que le racisme systémique reste un problème profondément ancré dans la société canadienne, en particulier sur le marché du travail. Les Noirs continuent d’être confrontés à la discrimination raciale dans les pratiques d’embauche, les possibilités d’avancement professionnel et le traitement équitable sur le lieu de travail (voir Basra, 2021 ; Oreopoulos, 2011 ; DasGupta et coll., 2020 ; et Zaami & Madibbo, 2021). 

Par exemple, l’Enquête sociale générale de 2014 a révélé que les Canadiens noirs étaient au moins deux fois plus susceptibles que leurs homologues non noirs de déclarer avoir subi une discrimination ou un traitement injuste au cours des cinq années précédentes (28 % contre 13 %). Plus précisément, 13 % des Canadiens noirs ont signalé une discrimination au travail ou au cours du processus d’embauche, contre 6 % des Canadiens non noirs. Des études canadiennes utilisant des CV fictifs ont montré que les candidats racisés ayant des qualifications et une expérience équivalentes ont nettement moins de chances d’être convoqués à un entretien. 

En raison des préjugés systémiques, les candidats noirs ont plus de mal à obtenir des postes pour lesquels ils sont qualifiés, même s’ils ont des compétences comparables à celles d’autres candidats. Par exemple (DasGupta et coll., 2020) :  

  • Les personnes noires ont 30 % de chances en moins de rejoindre le bassin de candidats au moyen de leurs réseaux personnels. 
  • Les CV à consonance « blanche » reçoivent environ trois fois plus de rappels que les CV à consonance « noire ».  
  • 65 % des employeurs rejettent les demandeurs d’emploi noirs qualifiés pour cause de racisme 

Les recherches montrent que les Canadiens racisés, en particulier les Noirs, y compris les jeunes, sont surreprésentés dans le secteur des services – où les emplois sont précaires, temporaires et mal rémunérés – et sous-représentés dans les postes de direction bien rémunérés (voir Cotter, 2022 ; Beckford, 2023 ; Houle, 2020 ; Campbell, 2021). 

La recherche indique également que les obstacles rencontrés par les élèves noirs au secondaire – tels que les environnements éducatifs peu sûrs, la discrimination, les stéréotypes raciaux négatifs, les programmes d’études empreints de préjugés raciaux, les faibles attentes des enseignants et les cadres aliénants – entravent considérablement leur capacité à obtenir un emploi intéressant (Banting & Thompson, 2021 ; Wilson, 2018). Ces obstacles compromettent leur réussite scolaire et accentuent les difficultés auxquelles ils sont confrontés sur le marché du travail. 

Les recherches menées en Ontario, en particulier les études fondamentales sur le système éducatif de la province, ainsi que les statistiques du Toronto District School Board et les données qualitatives recueillies auprès d’individus dans la région du Grand Toronto, confirment que les étudiants noirs font face à des problèmes systémiques. Les résultats montrent que ces jeunes se heurtent souvent à la méfiance et aux faibles attentes des enseignants au secondaire, entraînant des taux de suspension et d’expulsion disproportionnés, et sont orientés vers des programmes appliqués – qui ne sont pas conçus pour préparer les étudiants à l’université – plutôt que vers des programmes de formation générale. 

Il ressort de ces données que les jeunes Noirs se sentent souvent confrontés à la discrimination de la part des enseignants et dissuadés de s’inscrire à des cours avancés. Ces pratiques contribuent à des taux de décrochage plus élevés, à un nombre plus faible d’inscriptions aux études postsecondaires et à une surreprésentation dans les emplois précaires lorsque les jeunes Noirs entrent sur le marché du travail (McPherson, 2022 ; James et al., 2017). 

La voie à suivre

Il est important de reconnaître l’effet important de la discrimination sur les expériences des jeunes Noirs au Canada sur le marché du travail, il est également essentiel de souligner que l’accès à l’information sur le marché du travail (IMT) – qui aide dans les décisions concernant les emplois, les carrières et l’éducation – peut avoir une influence considérable sur les résultats professionnels. 

Pour mieux comprendre les obstacles et les difficultés qui entravent l’accès des jeunes Noirs à l’IMT, nous lançons une étude approfondie consacrée à cet enjeu important. Ce prochain rapport explorera la façon dont les jeunes Noirs obtiennent des informations sur l’IMT, la qualité et la fiabilité des informations qu’ils reçoivent, et l’impact de ces informations sur leurs décisions en matière d’éducation et de carrière. 

Par l’analyse des sources d’IMT, dont les établissements scolaires, les organisations communautaires et les plateformes en ligne, nous tentons de déceler les lacunes et les préjugés éventuels. Nous recueillerons également des données qualitatives auprès des jeunes Noirs afin de comprendre leurs expériences personnelles et leur perception du soutien et de l’orientation qu’ils reçoivent.  

Laura Adkins-Hackett

Laura Adkins-Hackett

Économiste

Laura Adkins-Hackett contribue à l'analyse et au développement de l'information relative au marché du travail au Canada. Elle se consacre avec passion à comprendre les raisons pour lesquelles l'économie fonctionne comme elle le fait et la meilleure façon d'utiliser la main-d'œuvre et les autres ressources pour améliorer la vie des Canadiens et des Canadiennes.

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Suzanne Spiteri

Responsable de la recherche

Suzanne Spiteri est sociologue et possède plusieurs années d’expérience dans l’analyse qualitative des données ainsi que dans les méthodes d’analyse mixtes. Elle dirige les projets portant sur le resserrement du marché du travail et la situation professionnelle des groupes sous-représentés.

Références

Banting, K., & Thompson, D. (2021). The puzzling persistence of racial inequality in Canada. Canadian Journal of Political Science/Revue canadienne de science politique, 54(4), 870-891. 

Basra, A. (2021). Bridging the gap: Addressing the labour market barriers of black youth in Canada. [Master’s thesis, Simon Fraser University]. Simon Fraser University Library. https://theses.lib.sfu.ca/file/thesis/6322  

Beckford, M. A. (2023). « A Raisin in a Box » : The experiences of racialized Black males in leadership roles in the non-profit sector in Toronto, Canada (Doctoral dissertation). Andrews University. https://digitalcommons.andrews.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=3077&context=dissertations  

Campbell, C. (2021). Educational equity in Canada: The case of Ontario’s strategies and actions to advance excellence and equity for students. School Leadership & Management, 41(4-5), 409-428. https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13632434.2019.1709165?scroll=top&needAccess=true  

Cotter, A. (2022). Expériences de discrimination chez les Noirs et les Autochtones au Canada, 2019. Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, p. 1-14. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2022001/article/00002-fra.htm  

DasGupta, N., Shandal, V., Shadd, D., & Segal, A. (2020). The pervasive reality of anti-Black racism in Canada. BCG Insights, 1-15. https://www.bcg.com/publications/2020/reality-of-anti-black-racism-in-canada  

Houle, R. (2020). Évolution de la situation socioéconomique de la population noire au Canada, 2001 à 2016. Statistique Canada. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/89-657-x/89-657-x2020001-fra.htm  

James, C. E., Turner, T., George, R. C., & Tecle, S. (2017). Towards race equity in education: The schooling of Black students in the Greater Toronto Area. York University. https://edu.yorku.ca/files/2017/04/Towards-Race-Equity-in-Education-April-2017.pdf  

Mascherini, M., Salvatore, L., Meierkord, A., & Jungblut, J. M. (2012). NEETs — Young people not in employment, education or training: Characteristics, costs and policy responses in Europe. Publications Office of the European Union, Luxembourg. doi:10.2806/41578 

McPherson, K. (2022). “The teacher said nothing”: Black girls on the prevalence of anti-Black racism in Greater Toronto Area (GTA) schools. Journal of the American Association for the Advancement of Curriculum Studies (JAAACS), 15(1). https://ojs.library.ubc.ca/index.php/jaaacs/article/view/194206  

O’Higgins, N. (2010). The impact of the economic and financial crisis on youth employment: Measures for labour market recovery in the European Union, Canada and the United States (No. 994621293402676). Organisation internationale du travail. https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.ilo.org/media/350246/download&ved=2ahUKEwjnw-md8bqHAxVwODQIHWIbD2MQFnoECBYQAQ&usg=AOvVaw22jDZWC8Vsv7ZpWqfxVTy4  

Oreopoulos, P. (2011). Why do skilled immigrants struggle in the labor market? A field experiment with thirteen thousand resumes. American Economic Journal: Economic Policy, 3 (4), 148-171. https://doi.org/10.1257/pol.3.4.148  

Statistique Canada. (2024a, 28 mai). Coup d’œil sur l’emploi chez les jeunes au Canada. https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/6351-coup-doeil-sur-lemploi-chez-les-jeunes-au-canada   

Statistique Canada. (2024b, 5 juillet). Tableau 14-10-0017-01 Caractéristiques de la population active selon le sexe et le groupe d’âge détaillé, données mensuelles non désaisonnalisées (x 1 000 https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1410001701&request_locale=fr  

Statistique Canada. (2024 c, 5 juillet). Tableau 14-10-0373-01 Caractéristiques de la population active selon le groupe de minorités visibles, moyennes mobiles de trois mois, données mensuelles non désaisonnalisées. https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1410037301&request_locale=fr   

Statistique Canada. (2024d, 5 juillet). Caractéristiques de la population active selon le genre d’étudiant au cours des mois d’été, données mensuelles non désaisonnalisées. https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1410028602&request_locale=fr  

Wilson, A. B. (2018). Black students: Stereotypes and Educational Opportunities (Doctoral dissertation). California State University, East Bay. https://scholarworks.calstate.edu/concern/theses/2514nm401  

Zaami, M., & Madibbo, A. (2021). “You don’t sound black”: African immigrant youth experiences of discrimination in the labor market in Calgary. International Journal of Intercultural Relations, 83, p. 128-138. https://doi.org/10.1016/j.ijintrel.2021.06.003

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