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Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique

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Aperçu

Titre Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique
Auteur Ministère de l’Éducation postsecondaire et des Compétences futures; Bureau d'information sur le marché du travail
Contact Jacqueline Storen, Director des prévisions, jackie.storen@gov.bc.ca
Calendrier Prévisions sur dix ans, mises à jour chaque année
Résultats
Documents supplémentaires Définitions clés (en anglais seulement)

Les Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique servent à estimer la demande de main-d’œuvre dans les 500 groupes de base à quatre chiffres de la Classification nationale des professions (CNP), dans 59 secteurs d’activité, ainsi que les agrégats et les secteurs spécialisés pour sept régions économiques1 et la province. Elles fournissent des indicateurs sur l’offre de main-d’œuvre de 500 professions aux codes à quatre chiffres de la CNP pour quatre régions agrégées2 et la province.

Méthodologie

Les Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique s’appuient sur le modèle Stokes de prévisions de l’offre et de la demande, ainsi que des postulats et des modèles internes afin de mieux comprendre la répartition de l’offre et de la demande par secteurs d’activité, professions et régions.

Projection de la demande de main-d’œuvre

Pour chacune des 500 professions et chaque année de la période de prévision sur dix ans, la demande d’expansion et la demande de remplacement sont prévues et synthétisées comme le nombre de possibilités d’emplois.

Demande d’expansion

Projection interne de l’emploi

D’abord, des prévisions de l’emploi par profession sont élaborées à l’échelle de la Colombie-Britannique (C.-B.) à l’aide d’un modèle interne. Ce dernier met en œuvre une vaste gamme de techniques prévisionnelles à partir de séries temporelles et des ajustements pour refléter des consultations auprès d’intervenants ou des recherches particulières dans des secteurs d’activité. On y incorpore aussi des prévisions d’autres ministères quant à différents éléments, notamment l’emploi des enseignants selon les inscriptions attendues ainsi que la production du secteur de l’énergie et l’emploi dans le domaine selon le rendement estimé. Les hypothèses sur les projets de grandes infrastructures sont harmonisées avec celles qu’utilise le Comité consultatif de la C.-B. de ConstruForce Canada.

On accorde une attention particulière à l’analyse des données historiques sur l’emploi de la dernière année afin de déterminer si elles représentent fidèlement la situation réelle du secteur d’activité ou si les estimations comportent des erreurs d’enquête et dans quelle mesure. Cette analyse sert ensuite à établir le point de départ approprié pour la première année de prévision. Cette problématique de la transition entre la dernière année historique et la première année de prévision et de l’effet éventuel d’une erreur d’enquête est l’une des raisons pour lesquelles l’année de base de la prévision est la première année de prévision.

Projection de l’emploi de Stokes

Le modèle économétrique Stokes formule aussi des prévisions d’emploi par secteur d’activité dont la C.-B. tient compte afin de calibrer ses propres prévisions. Dans le but d’harmoniser les Perspectives du marché du travail avec les autres prévisions de la province, les données économiques historiques de la C.-B., les données sur les revenus et les prévisions démographiques de Statistique Canada et de BC Stats, ainsi que les prévisions budgétaires du ministère des Finances et les données sur les grands projets du ministère de l’Enseignement supérieur, des Compétences et de la Formation de la province sont fournies à Stokes Economics pour alimenter le modèle économétrique. De même, la province obtient et transmet à Stokes les données historiques sur l’emploi par secteur d’activité et par région de l’Enquête sur la population active (EPA) par l’entremise du système d’accès à distance en temps réel (ADTR) de Statistique Canada.

Après, on estime la productivité historique en divisant le PIB de chaque secteur d’activité par l’emploi, pour ensuite prévoir la productivité par secteur d’activité. En appliquant les taux de productivité prévus au PIB prévu, on obtient une première estimation de l’emploi pour les 15 secteurs d’activité. La prévision de l’emploi est ensuite divisée en 59 secteurs d’activité précis en se basant sur des hypothèses de croissance tendancielle de la productivité.

Le résultat est le suivant :

  • Nombre de personnes employées dans 59 secteurs d’activité précis (codes à deux, trois ou quatre chiffres du SCIAN 2012), pour sept régions et l’ensemble de la province, par année (disponible ici, en anglais seulement, voir « Employment by Industry for BC and Regions» -emploi par secteur d’activité pour la C.-B. et ses régions) (A).
Travail et possibilités d’emploi en raison de l’expansion par profession

Enfin, on estime la part de l’emploi pour chacune des 500 professions à quatre chiffres de la CNP au sein de 59 secteurs d’activité à l’aide d’une demande personnalisée au recensement 2016 de Statistique Canada. Pour la plupart des professions, on présume que la part d’une profession par secteur d’activité est constante et égale à la part de 2016 pendant la période de projection. Pour un nombre limité de professions, on ajuste manuellement les projections selon des données administratives et des études existantes. Le résultat est le suivant :

  • Nombre de personnes employées pour 500 professions à quatre chiffres de la Classification nationale des professions (CNP) pour sept régions et l’ensemble de la province, par année (disponible ici, en anglais seulement)3(B).

 

Le nombre de possibilités d’emploi liées à l’expansion par profession et par région est également calculé comme la somme de la variation de l’emploi entre deux années consécutives () et un niveau de chômage normal. Le niveau de chômage normal est une des variables du modèle Stokes (voir l’encadré 1 et la méthodologie de Stokes pour en savoir plus ). Le résultat est le suivant :

  • La demande d’expansion dans 500 professions à quatre chiffres de la CNP pour sept régions et l’ensemble de la province, par année (disponible ici, en anglais seulement)4 (C).

Demande de main-d’œuvre, niveau de chômage normal et postes vacants

Dans le modèle Stokes, la demande de main-d’œuvre est définie comme étant la somme de l’emploi et du chômage normal. On estime ce dernier en se basant sur les taux de chômage historiques de l’EPA.

Toutefois, on définit généralement la demande de main-d’œuvre comme étant la somme de la demande satisfaite (c.-à-d. le nombre de personnes employées) et de la demande non satisfaite (c.-à-d. le nombre de postes vacants).

Demande de remplacement

On estime le nombre de possibilités d’emploi pour des postes existants, soit la demande de remplacement, pour chaque profession et chaque année de la période de prévision. La demande de remplacement est produite par deux types de départs : la retraite et le décès en cours d’emploi.

Le modèle Stokes fournit le taux de mortalité. Il établit d’abord le taux de mortalité par groupe d’âge d’après les prévisions démographiques de Statistique Canada, et suppose que les taux de mortalité sont identiques dans toutes les professions. On prévoit ensuite les taux selon les projections démographiques de BC Stats (disponibles ici, en anglais seulement).5

On estime les taux de retraite par profession en appliquant une répartition de retraite autour de l’âge médian de la retraite par profession (tiré de l’Enquête sur la population active via l’ADTR de Statistique Canada). Les taux de retraite sont ensuite prévus sur la période selon des évaluations subjectives des tendances de la retraite. Au cours des dernières années, on a fait légèrement diminuer ces taux par des ajustements en raison du nombre croissant de personnes qui décident de retarder leur départ à la retraite.

On estime ensuite la population active par profession comme la somme des prévisions d’emploi (B) et de chômage fournies par le modèle Stokes.

On applique les taux de mortalité et de retraite à la population active prévue par profession pour estimer le nombre de décès et de départs à la retraite durant la période de prévision. Le résultat est le suivant :

  • Nombre de possibilités d’emploi dans des postes existants (c.-à-d. des possibilités d’emploi de remplacement), dans 500 professions à quatre chiffres de la CNP pour sept régions et l’ensemble de la province (disponible , en anglais seulement)6(D).

Ensemble des possibilités d’emploi

Enfin, le nombre de possibilités d’emploi par profession par année peut être formulé comme la somme de la demande d’expansion (C) et de la demande de remplacement (D). Les possibilités d’emploi liées à l’expansion et au remplacement par profession sont également réparties parmi les secteurs d’activité selon la proportion de chaque profession dans chaque secteur d’activité.

Nombre total de possibilités d’emploi dans 500 professions à quatre chiffres de la CNP, 59 secteurs d’activité personnalisés du SCIAN, pour sept régions et l’ensemble de la province, par année (disponible ici, en anglais seulement)7 (E).

Projection de l’offre de main-d’œuvre

Le calcul de la projection de chercheurs d’emploi tient compte de quatre flux d’offre de main-d’œuvre :

  1. La migration internationale nette
  2. La migration interprovinciale nette
  3. Les nouveaux entrants
  4. Toute autre mobilité nette

Offre issue de la migration internationale nette

On calcule la migration internationale nette par groupes d’âge de dix ans à partir des prévisions démographiques de BC Stats (plus d’informations ici, en anglais seulement) pour les quatre régions et l’ensemble de la province.

Ensuite, on applique les taux d’activité par année d’âge pour calculer le flux de l’offre de main-d’œuvre (population active) issue de l’immigration internationale. On présume que pendant la période de projection, les taux d’activité des nouveaux immigrants par âge seront identiques à ceux des immigrants récents (c.-à-d. cinq ans ou moins) selon le recensement 2016. L’analyse de ces taux par âge et par sexe indique qu’ils correspondent approximativement à ceux de la population de la C.-B. en général. On répartit ensuite les immigrants internationaux parmi les professions, puis on compare deux approches de répartition, celle du modèle Stokes et celle du modèle de distribution interne.

Le modèle Stokes propose une répartition des immigrants internationaux dans des professions où l’offre de main-d’œuvre (y compris les immigrants récents) est attribuée aux professions selon la demande relative (c.-à-d. le nombre total de possibilités d’emploi (E)) pour chaque profession. Le résultat est le suivant :

  • Population active issue de la migration internationale selon 500 professions à quatre chiffres de la CNP pour quatre régions et l’ensemble de la province, par année (non rendue publique) (F).

 

Les immigrants internationaux sont aussi répartis parmi les professions à l’aide du modèle de distribution interne. Ce modèle suppose que pendant la période de projection, la structure professionnelle des nouveaux immigrants sera identique à celle des immigrants récents (c.-à.-d. cinq ans ou moins) selon le recensement 2016. Il est à noter que le modèle de répartition est seulement disponible au niveau provincial (mais pas régional) et pour l’intégralité de la période de prévision de dix ans (non pas par année). Le résultat est le suivant :

  • Nombre de migrants internationaux en C.-B., total sur dix ans (disponible ici, en anglais seulement)8(G).

 

Finalement, on effectue la répartition à l’aide du modèle interne (G).

 

Offre de main-d’œuvre la migration interprovinciale

On établit la population migrante interprovinciale nette par cohorte d’âges de dix ans selon les prévisions démographiques de BC Stats (plus d’information ici, en anglais seulement). On applique ensuite les prévisions de taux d’activité par cohorte d’âges de dix ans, mises au point par Stokes Economics conformément aux prévisions démographiques de BC Stats, à la migration interprovinciale nette afin de calculer la population active issue de cette migration. On présume que les taux d’activité par âge et par sexe des migrants interprovinciaux sont les mêmes que ceux de la population générale. On considère ce postulat qualitatif comme raisonnable, mais il n’est pas basé sur des preuves quantitatives.

Les migrants interprovinciaux sont ensuite répartis parmi les professions à l’aide du modèle Stokes qui attribue l’offre de main-d’œuvre aux professions selon la demande relative (c.-à.-d. le nombre total de possibilités d’emploi (E)) pour chaque profession. Le résultat est le suivant :

  • Population active issue de la migration interprovinciale selon 500 professions à quatre chiffres de la CNP pour quatre régions et la C.-B., par année (non rendue publique) (H).

 

Les projections de la migration interprovinciale sont seulement accessibles au public au niveau provincial et pour l’intégralité de la période de prévision de dix ans. Le résultat est le suivant :

  • Nombre de migrants interprovinciaux en C.-B., total sur dix ans (disponible ici, en anglais seulement)9 (I).

Offre de main-d’œuvre des nouveaux entrants

Les nouveaux entrants (c.-à-d. les jeunes gens qui commencent à travailler) correspondent à la population âgée de 17 à 29 ans qui entre sur le marché du travail pour une première fois. Le nombre de nouveaux entrants par profession est fourni par Stokes, qui applique ses prévisions des taux d’activité par groupe d’âge aux prévisions démographiques de la C.-B. (plus d’informations ici, en anglais seulement). Stokes répartit ensuite le tout parmi les professions en fonction de la demande relative (c.-à.-d. le nombre total de possibilités d’emploi (E)) pour chaque profession.

Le modèle d’offre postsecondaire de la C.-B. (plus d’informations ici et ici, en anglais seulement) formule les prévisions des nouveaux entrants titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires de la C.-B. par profession et par année. En soustrayant le résultat du modèle d’offre postsecondaire du nombre total de nouveaux entrants (J), on estime les « autres nouveaux entrants » (c.-à.-d. les jeunes qui commencent à travailler avec d’autres études) par profession. Le résultat est le suivant :

  • Nombre de jeunes diplômés postsecondaires qui commencent à travailler dans 500 professions à quatre chiffres CNP, pour la C.-B., sur une période totale de dix ans (disponible ici, en anglais seulement)10(K).
  • Nombre de jeunes avec d’autres études qui commencent à travailler dans 500 professions à quatre chiffres CNP, pour la C.-B., sur une période totale de dix ans (disponible ici, en anglais seulement)11(L).

Besoin net de main-d’œuvre supplémentaire

En dernier lieu, le besoin net de main-d’œuvre supplémentaire est calculé comme variance résiduelle pour faire correspondre l’offre et la demande de main-d’œuvre. Stokes avance une estimation du besoin net de main-d’œuvre supplémentaire, qui correspond à la différence entre la variation annuelle de la population active et la somme des flux d’offre de main-d’œuvre calculée précédemment : nombre de migrants internationaux (G); nombre de migrants interprovinciaux (I); nombre de jeunes diplômés postsecondaires (K); nombre de jeunes qui commencent à travailler avec d’autres études (L).

Comme pour les nouveaux entrants, les prévisions du modèle d’offre postsecondaire servent à partager le besoin net de main-d’œuvre supplémentaire en deux catégories : 1) les personnes de plus de 30 ans qui détiennent une nouvelle sanction d’études postsecondaires de la C.-B. et 2) toute « autre main-d’œuvre supplémentaire ». La composante du modèle d’offre postsecondaire correspond à « la mobilité interprofessionnelle nette stimulée par le système postsecondaire de la C.-B. ».

Notons qu’au niveau des professions, le besoin net de main-d’œuvre supplémentaire englobe le mouvement net depuis et vers d’autres professions. Toutefois, pour l’ensemble des professions, on « déduit » la mobilité interprofessionnelle.

  • Besoin net de main-d’œuvre supplémentaire dans 500 professions à quatre chiffres de la CNP, pour la C.-B., sur une période totale de dix ans (disponible ici, en anglais seulement)12(M).

 

Enfin, on additionne tous les flux prévisionnels d’offre de main-d’œuvre (G), (I), (K), (L) et (M) pour déterminer l’offre supplémentaire totale :

  • Offre de main-d’œuvre supplémentaire totale dans 500 professions à quatre chiffres CNP, pour la C.-B., sur une période totale de dix ans (disponible ici, en anglais seulement)13(N).

Mise en évidence des déséquilibres

On met en évidence les déséquilibres par une approche en deux étapes : une évaluation initiale basée sur le besoin net de main-d’œuvre supplémentaire (M) et l’observation d’un ensemble d’indicateurs afin de cerner plus précisément les déséquilibres par profession.

Évaluation initiale

L’ensemble (pour toutes les professions) du besoin net de main-d’œuvre supplémentaire est l’indication principale du degré de déséquilibre prévu dans le marché du travail de la C.-B. Il est exprimé sous forme de pourcentage du nombre total de possibilités d’emploi (voir le dernier rapport technique ici, en anglais seulement). On le positionne à titre de déficit de l’offre de main-d’œuvre qui peut être et sera comblé par une hausse d’activité ou une automatisation plus rapide que le présumait la prévision.

Évaluation complète

La mise en évidence des pénuries au niveau des professions est un enjeu complexe. Comme la demande (E) et l’offre de main-d’œuvre par profession (N) sont accessibles au public, plusieurs sont tentés d’utiliser ce simple écart pour cerner les pénuries de main-d’œuvre. Cependant, le rapport ne souligne pas cet écart, et on l’utilise rarement comme indicateur clé à des fins d’analyse interne. Puisque le besoin net de main-d’œuvre supplémentaire sert à équilibrer l’offre et la demande, toute variation dans les écarts entre l’offre et la demande reflète simplement l’ajustement du modèle, qui répartit l’offre selon la demande avec un décalage dans le temps.

On adopte plutôt une approche plus complexe qui tient compte d’un vaste ensemble d’indicateurs susceptibles d’accroître le risque qu’une profession soit confrontée à des contraintes de l’offre à long terme. Les professions offrant de nombreuses possibilités d’emploi, à la croissance rapide, aux taux de chômage faibles et en baisse et aux salaires élevés sont plus exposées aux risques de pénurie de l’offre. On combine ces facteurs pour constituer une Liste des professions très recherchées pour la période de dix ans.

On établit cette liste en examinant l’ensemble des 500 professions de la CNP selon le classement des professions. Ce dernier est conçu pour utiliser un lot d’indicateurs du marché du travail afin d’obtenir des informations sur les conditions actuelles et prévues du marché du travail pour chaque occupation. Les quatre questions ci-dessous sont posées pour bâtir la liste.

INDICATEUR ET VALEUR
Combien de possibilités d’emploi seront offertes?
Prévision du nombre de possibilités d’emploi (20 %)
Ratio de postes vacants par rapport à l’emploi (10 %)
Prévision du taux de croissance de l’emploi (20 %)
Dans quelle mesure sera-t-il facile de trouver un emploi à l’avenir?
Taux de chômage prévu (20 %)
Dans quelle mesure est-il facile de trouver un emploi actuellement?

Taux de chômage récent (10 %)
Ratio des bénéficiaires de l’assurance-emploi par rapport à l’emploi (10 %)

Quel est le salaire?
Taux de salaire actuel (10 %)

Le résultat est le suivant :

  • Liste des professions très recherchées à quatre chiffres de la CNP pour l’ensemble de la période de prévision (disponible ici, en anglais seulement) (O).

Concepts supplémentaires

En plus des prévisions de base, on a mené des analyses pour accroître la pertinence des informations.

  • Les données O*NET sur les compétences et les capacités ont été mises en correspondance avec 500 professions de la CNP pour produire des prévisions sur les possibilités d’emploi selon les compétences et les capacités (disponibles dans le rapport ici, en anglais seulement).
  • De même, les données O*NET sur les intérêts professionnels ont été associées à ces projections afin de prévoir les possibilités d’emploi selon les catégories d’intérêts professionnels.
  • On crée des prévisions supplémentaires pour des groupes professionnels personnalisés; par exemple, les métiers d’apprentissage, les professions des secteurs STGM.
  • Les prévisions sur les possibilités d’emploi sont disponibles sur demande pour les codes à deux et à quatre chiffres de la Classification des programmes d’enseignement (CPE). Elles sont établies à partir des données sur le niveau de scolarité du recensement 2016.

Applications

Les résultats des Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique sont distribués et utilisés de plusieurs manières.

Particuliers canadiens

Les particuliers canadiens qui veulent prendre des décisions en matière d’éducation, de formation, de carrière et d’immigration peuvent accéder aux résultats par l’entremise du Système de projections des professions au Canada (SPPC) et d’autres sources (en anglais seulement) :

 

Politiques et programmes d’emploi

Les données servent à orienter les programmes gouvernementaux et non gouvernementaux d’emploi et de formation axée sur les compétences.

Politiques et programmes d’immigration

Les données de prévisions de la main-d’œuvre servent à façonner le programme des candidats à l’immigration de la province.

Politiques et programmes d’éducation

  • Les données sur les prochaines tendances de la main-d’œuvre aident à définir les compétences et les capacités au programme de la maternelle à la 12eannée.
  • Les prévisions orientent également les programmes postsecondaires afin qu’ils soient en adéquation avec les besoins du marché du travail.

Politiques et programmes de développement économique

Une grande variété d’associations sectorielles et professionnelles, de syndicats, de communautés autochtones, de ministères provinciaux et de gouvernements locaux utilisent le rapport pour répondre à leurs besoins en matière de recherche, de planification et de communication.

Notes de bas de page

1 Île de Vancouver et la côte; Mainland/Sud-ouest; Thompson-Okanagan; Kootenay; Cariboo; Côte-nord et Nechako; Nord-est.

2 Île de Vancouver et la côte; Mainland/Sud-ouest ; Sud-est (somme de Thompson-Okanagan; Kootenay); Nord (somme de Cariboo; Côte-nord et Nechako; Nord-est).

3 Voir « Employment by Industry and Occupation for BC and Regions » (Emploi par secteur d’activité et profession pour la Colombie-Britannique et ses régions).

4 Voir « Job Openings Expansion Replacement by Occupation for BC and Regions » (Possibilités d’emploi, expansion et remplacement par profession pour la Colombie-Britannique et ses régions).

5 Les Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique et le budget de la province sont harmonisés avec les projections démographiques de BC Stats. Cependant, le budget se sert seulement des cinq premières années de projection, tandis que les Perspectives se servent des dix premières années.

6 Voir « Job Openings Expansion Replacement by Occupation for BC and Regions » (Possibilités d’emploi, expansion et remplacement par profession pour la Colombie-Britannique et ses régions).

7 Ibid.

8 Voir « Supply Composition for BC » (Composition de l’offre pour la C.-B.).

9 Ibid.

10 Ibid.

11 Ibid.

12 Ibid.

13 Ibid.

 

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