Aller au contenu

Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique

Accueil > Ressources > Les mots du boulot > > Perspectives du marché du…

Aperçu

Titre Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique
Auteur Ministère de l’Éducation postsecondaire et des Compétences futures; Bureau d'information sur le marché du travail
Contact Jacqueline Storen, Director des prévisions, jackie.storen@gov.bc.ca
Calendrier Prévisions sur dix ans, mises à jour chaque année
Résultats
Documents supplémentaires Définitions clés (en anglais seulement)

 

Les Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique servent à estimer la demande de main-d’œuvre dans les 5121 groupes de base à cinq chiffres de la Classification nationale des professions (CNP) 2021, dans 64 secteurs d’activité, ainsi que les agrégats et les secteurs spécialisés pour sept régions économiques2 et la province. Elles fournissent des indicateurs sur l’offre de main-d’œuvre de 512 professions aux codes à cinq chiffres de la CNP pour quatre régions agrégées3 et la province.

Méthodologie

Les Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique s’appuient sur le modèle économétrique Stokes Economics (« Stokes ») de prévisions de l’offre et de la demande, ainsi que des postulats et des modèles internes afin de mieux comprendre la répartition de l’offre et de la demande par secteurs d’activité, professions et régions.

Projection de la demande de main-d’œuvre

Pour chacune des 512 professions et chaque année de la période de prévision sur dix ans, la demande d’expansion et la demande de remplacement sont prévues et synthétisées comme le nombre de possibilités d’emplois.

Demande d’expansion

Projection interne de l’emploi

D’abord, des prévisions de l’emploi par profession sont élaborées à l’échelle de la C.-B. à l’aide d’un modèle interne. Ce dernier met en œuvre une vaste gamme de techniques prévisionnelles à partir de séries temporelles et des ajustements pour refléter des consultations auprès d’intervenants ou des recherches particulières dans des secteurs d’activité. On y incorpore aussi des prévisions d’autres ministères quant à différents éléments, notamment l’emploi des enseignants selon les inscriptions attendues ainsi que l’emploi du secteur de l’énergie selon les prévisions en matière de production d’énergie. Les hypothèses sur les projets de grandes infrastructures sont harmonisées avec celles qu’utilise le Comité consultatif de la C.-B. de ConstruForce Canada. 

Avant d’élaborer les prévisions, les estimations historiques de l’emploi des dernières années sont analysées afin de déterminer si elles représentent fidèlement la situation actuelle de l’emploi et dans quelle mesure les estimations sont affectées par des erreurs d’enquête. Cette analyse sert ensuite à établir le meilleur point de départ pour la première année de prévision. Afin de contrôler au mieux les erreurs d'enquête et de minimiser les effets de la transition entre les estimations historiques et les prévisions, l'année de base des prévisions est elle-même prévue, plutôt que d'utiliser des données historiques.

Projection de l’emploi de Stokes

Le modèle économétrique Stokes formule aussi des prévisions d’emploi par secteur d’activité. Le modèle Stokes utilise les données historiques sur l’économie, le revenu et l’emploi de Statistiques Canada, ainsi que les données sur les grands projets du ministère de l’Enseignement supérieur de la C.-B. et de Compétences futures. Dans le but d’harmoniser les Perspectives du marché du travail avec les autres prévisions élaborées par le gouvernement de la C.-B., les prévisions démographiques de BC Stats et les prévisions budgétaires du ministère des Finances de la C.-B. sont fournies pour alimenter le modèle Stokes.  

Après, on estime la productivité historique en divisant le PIB de chaque secteur d’activité par l’emploi, ce qui donne lieu à la productivité par secteur d’activité. En appliquant les taux de productivité prévus au PIB prévu, on obtient une première estimation de l’emploi pour les 15 grands secteurs d’activité. La prévision de l’emploi est ensuite divisée en 64 secteurs d’activité précis en se basant sur des hypothèses de croissance tendancielle de la productivité. Les prévisions initiales du modèle Stokes sont ensuite calibrées pour refléter les perspectives des prévisions internes du modèle en interne. 

Le résultat est le suivant : 

  • Nombre de personnes employées dans 64 secteurs d’activité précis (codes à deux, trois ou quatre chiffres du SCIAN 2017), pour sept régions et la C.-B., par année (disponible ici, en anglais seulement, voir « Employment by Industry for B.C. and Regions» - emploi par secteur d’activité pour la C.-B. et ses régions) (A). 

Travail et possibilités d’emploi en raison de l’expansion par profession

Enfin, on estime la part de l’emploi pour chacune des 512 professions à cinq chiffres de la CNP au sein de 64 secteurs d’activité à l’aide de données personnalisées provenant du recensement 2021 de Statistique Canada. Pour la plupart des professions, on présume que la part d’une profession par secteur d’activité est constante et égale à la part de 2021 pendant la période de projection. Pour un nombre limité de professions, on ajuste manuellement les projections selon des données administratives et d’enquête et des études existantes. Le résultat est le suivant : 

  • Nombre de personnes employées pour 512 professions à cinq chiffres de la CNP pour sept régions et la C.-B., par année (disponible ici, en anglais seulement)4(B).

Le nombre de possibilités d’emploi liées à l’expansion par profession et par région est également calculé comme la somme de la variation de l’emploi entre deux années consécutives et un niveau de chômage normal. Le niveau de chômage normal est une des variables du modèle Stokes (voir l’encadré 1 et la méthodologie de Stokes pour en savoir plus). Le résultat est le suivant: 

  • La demande d’expansion dans 512 professions à cinq chiffres de la CNP pour sept régions et la C.-B., par année (disponible ici, en anglais seulement)5(C).

Demande de remplacement

On estime le nombre de possibilités d’emploi pour des postes existants, soit la demande de remplacement, pour chaque profession et chaque année de la période de prévision. La demande de remplacement est produite par deux types de départs : la retraite et le décès en cours d’emploi. 

Le modèle Stokes fournit le taux de mortalité. Il établit d’abord le taux de mortalité par groupe d’âge d’après les prévisions démographiques de Statistique Canada, et suppose que les taux de mortalité sont identiques dans toutes les professions. On prévoit ensuite les taux selon les projections démographiques de BC Stats (disponibles ici, en anglais seulement).6

On estime les taux de retraite par profession en appliquant une répartition de retraite autour de l’âge médian de la retraite par profession. Les taux de retraite sont ensuite prévus sur la période selon des évaluations subjectives des tendances de la retraite.  

On estime ensuite la population active par profession comme la somme des prévisions d’emploi (B) et de chômage fournies par le modèle Stokes. 

On applique les taux de mortalité et de retraite à la population active prévue par profession pour estimer le nombre de décès et de départs à la retraite durant la période de prévision. Le résultat est le suivant : 

  • Nombre de possibilités d’emploi dans des postes existants (c.-à-d. des possibilités d’emploi de remplacement), dans 512 professions à cinq chiffres de la CNP pour sept régions et la C.-B. (disponible ici, en anglais seulement)7(D).

Ensemble des possibilités d’emploi

Enfin, le nombre de possibilités d’emploi par profession par année peut être formulé comme la somme de la demande d’expansion (C) et de la demande de remplacement (D). Les possibilités d’emploi liées à l’expansion et au remplacement par profession sont également réparties parmi les secteurs d’activité selon la proportion de chaque profession dans chaque secteur d’activité.

  • Le nombre total de possibilités d’emploi dans 512 professions à cinq chiffres de la CNP, 64 secteurs d’activité personnalisés du SCIAN, pour sept régions et la C.-B., par année (disponible ici, en anglais seulement)8(E).

Projection de l’offre de main-d’œuvre

Le calcul de la projection de chercheurs d’emploi tient compte de quatre flux d’offre de main-d’œuvre :

  1. Les nouveaux entrants 
  2. La migration internationale nette 
  3. La migration interprovinciale nette 
  4. Toute autre mobilité nette 

Offre de main-d’œuvre des nouveaux entrants

Les nouveaux entrants (c.-à-d. les jeunes gens qui commencent à travailler) correspondent à la population âgée de 17 à 29 ans qui entre sur le marché du travail pour une première fois. Le nombre de nouveaux entrants par profession est fourni par Stokes, qui applique ses prévisions des taux d’activité par groupe d’âge aux prévisions démographiques de BC Stats (plus d’informations ici, en anglais seulement). Stokes répartit ensuite le tout parmi les professions en fonction de la demande relative (c.-à.-d. le nombre total des possibilités d’emploi [E]) pour chaque profession. 

Le résultat est le suivant :  

  • Nombre de jeunes qui commencent à travailler dans 512 professions à cinq chiffres de la CNP pour la C.-B., par année (disponibleici, en anglais seulement)9(F).

Offre issue de la migration internationale nette

On calcule la migration internationale nette par groupes d’âge de dix ans à partir des projections démographiques de BC Stats (plus d’informations ici, en anglais seulement) pour les quatre régions et l’ensemble de la C.-B. Ensuite, on applique les taux d’activité par année d’âge pour calculer le flux de l’offre de main-d’œuvre (population active) issue de l’immigration internationale. On présume que pendant la période de projection, les taux d’activité des nouveaux immigrants par âge seront identiques à ceux des immigrants récents (c.-à-d. cinq ans ou moins) selon le recensement 2021. 

Les immigrants internationaux sont alors répartis parmi les professions en tenant compte de deux facteurs :

  1. au départ, la structure professionnelle des nouveaux immigrants sera identique, pendant la période de projection, à celle des immigrants récents (c.-à.-d. cinq ans ou moins) selon le recensement 2021; et
  2. la répartition des immigrants internationaux est ajustée vers des professions où l’offre de main-d’œuvre (y compris les immigrants récents) est attribuée aux professions selon la demande relative (c.-à-d. le nombre total de possibilités d’emploi [E]) pour chaque profession.

Le résultat est le suivant :

  • Population active issue de la migration internationale selon 512 professions à cinq chiffres de la CNP pour quatre régions et la C.-B., par année (non rendue publique) (G). 

Les projections de la migration internationale sont seulement disponibles au niveau provincial. Le résultat est le suivant : 

  • Nombre de migrants internationaux selon 512 professions à cinq chiffres de la CNP pour la C.-B., par année (disponible ici, en anglais seulement)10(H).

Offre de main-d’œuvre de la migration interprovinciale

On établit la population migrante interprovinciale nette par cohorte d’âges de dix ans selon les projections démographiques de BC Stats (plus d’information ici, en anglais seulement). On applique ensuite les prévisions de taux d’activité par cohorte d’âges de dix ans, mises au point par Stokes conformément aux projections démographiques de BC Stats, à la migration interprovinciale nette afin de calculer la population active issue de cette migration. On présume que les taux d’activité par âge et par sexe des migrants interprovinciaux sont les mêmes que ceux de la population générale. On considère ce postulat qualitatif comme raisonnable, mais il n’est pas basé sur des preuves quantitatives. 

Les migrants interprovinciaux sont ensuite répartis parmi les professions à l’aide du modèle Stokes qui attribue l’offre de main-d’œuvre aux professions selon la demande relative (c.-à.-d. le nombre total de possibilités d’emploi [E]) pour chaque profession. Le résultat est le suivant : 

  • Population active issue de la migration interprovinciale selon 512 professions à cinq chiffres de la CNP pour quatre régions et la C.-B., par année (non rendue publique) (I).

Les projections de la migration interprovinciale sont seulement accessibles au public au niveau provincial. Le résultat est le suivant: 

  • Nombre de migrants interprovinciaux selon 512 professions à cinq chiffres de la CNP pour la C.-B., par année (disponible ici, en anglais seulement)11(J).

Autre mobilité nette

Toute autre mobilité nette est ensuite calculée comme variance résiduelle pour faire correspondre l’offre et la demande de main-d’œuvre. Stokes avance une estimation de toute autre mobilité nette, qui correspond à la différence entre la variation annuelle de la population active et la somme des flux d’offre de main-d’œuvre calculée précédemment : nombre de jeunes qui commencent à travailler (F), nombre d’immigrants internationaux (H), nombre de migrants interprovinciaux (J). 

En plus de toute autre mobilité nette, un concept d’offre supplémentaire appelé « variation de la participation et du chômage » est utilisé dans les Perspectives du marché du travail. La variation de la participation et du chômage est définie comme la différence entre l’ensemble des possibilités d’emploi et la somme des trois flux d’offre de main-d’œuvre (nombre de jeunes qui commencent à travailler [F], nombre d'immigrants internationaux [H], nombre de migrants interprovinciaux [J]). 

Notons qu’au niveau des professions, toute autre mobilité nette (c.-à.-d. le besoin de main-d’œuvre supplémentaire) englobe le mouvement net depuis et vers d’autres professions. Toutefois, pour l’ensemble des professions, on « déduit » la mobilité interprofessionnelle. Les résultats sont les suivants : 

  • Mobilité entre les professions selon 512 professions à cinq chiffres de la CNP pour la C.-B., par année (disponible ici, en anglais seulement)12(K).
  • Variation de la participation et du chômage selon 512 professions à cinq chiffres de la CNP pour la C.-B., par année (disponible ici, en anglais seulement)12(L).

Enfin, on additionne tous les flux prévisionnels d’offre de main-d’œuvre (F), (H), (J), (K) et (L) pour déterminer l’offre supplémentaire totale : 

  • Offre de main-d’œuvre supplémentaire totale dans 512 professions à cinq chiffres de la CNP, pour la C.-B., par année (disponible ici, en anglais seulement)13(M).

Mise en évidence des déséquilibres et des possibilités

Pour mettre en évidence les déséquilibres et les possibilités du marché du travail, on adopte une approche complexe qui tient compte d’un vaste ensemble d’indicateurs susceptibles d’accroître le risque qu’une profession soit confrontée à des contraintes de l’offre à long terme. Les professions offrant de nombreuses possibilités d’emploi, à la croissance rapide, aux taux de chômage faibles et en baisse et aux salaires élevés sont plus exposées aux risques de pénurie de l’offre. On combine ces facteurs pour constituer une Liste des professions très recherchées pour la période de dix ans,  

On établit cette liste en examinant l’ensemble des 512 professions de la CNP selon le classement des professions. Ce dernier est conçu pour utiliser un lot d’indicateurs du marché du travail afin d’obtenir des informations sur les conditions actuelles et prévues du marché du travail pour chaque occupation. Les quatre questions ci-dessous sont posées pour bâtir la liste.

INDICATEUR ET VALEUR
Combien de possibilités d’emploi seront offertes? 
Prévision du nombre de possibilités d’emploi (20 %) 
Ratio de postes vacants par rapport à l’emploi (10 %) 
Prévision du taux de croissance de l’emploi (20 %) 
Dans quelle mesure sera-t-il facile de trouver un emploi à l’avenir? 
Taux de chômage prévu (20 %) 
Dans quelle mesure est-il facile de trouver un emploi actuellement? 
Taux de chômage récent (10 %) 
Ratio des bénéficiaires de l’assurance-emploi par rapport à l’emploi (10 %) 
Quel est le salaire? 
Taux de salaire actuel (10 %) 

Le résultat est le suivant : 

    • Liste des professions à cinq chiffres de la CNP et à fort potentiel pour la période de prévision, pour la C.-B. et sept régions (disponible ici, en anglais seulement) (N).

Footnotes

1 Il y a 516 professions au total au niveau du code à cinq chiffres de la CNP dans la version 1.0 de la CNP 2021. En raison de la non-disponibilité des caractéristiques de la main-d'œuvre pour certaines professions lors du recensement de 2021, cinq professions de cadres supérieurs (CNP 00011, 00012, 00013, 00014 et 00015) sont combinées en une profession non standard appelée « Cadres supérieurs  secteurs public et privé » (CNP 00018).

2 Île de Vancouver et la côte; Mainland/Sud-ouest; Thompson-Okanagan; Kootenay; Cariboo; Côte-nord et Nechako; Nord-est.

3 Île de Vancouver et la côte; Mainland/Sud-ouest ; Sud-est (somme de Thompson-Okanagan; Kootenay); Nord (somme de Cariboo; Côte-nord et Nechako; Nord-est).

4 Voir « Employment by Industry and Occupation for BC and Regions » (Emploi par secteur d’activité et profession pour la Colombie-Britannique et ses régions).

5 Voir « Job Openings Expansion Replacement by Occupation for BC and Regions » (Possibilités d’emploi, expansion et remplacement par profession pour la Colombie-Britannique et ses régions).

6 Les Perspectives du marché du travail en Colombie-Britannique et le budget de la province sont harmonisés avec les projections démographiques de BC Stats. Cependant, le budget se sert seulement des cinq premières années de projection, tandis que les Perspectives se servent des dix premières années.

7 Voir « Job Openings Expansion Replacement by Occupation for BC and Regions » (Possibilités d’emploi, expansion et remplacement par profession pour la Colombie-Britannique et ses régions).

8 Ibid.

9 Voir « Supply Composition for BC » (Composition de l’offre pour la C.-B.).

10 Ibid.

10 Ibid.

11 Ibid.

12 Ibid.

13 Ibid.

Nous contacter

350 Sparks Street
Suite 604
Ottawa, Ontario K1R 0A4

Veuillez entrer votre nom.
Veuillez entrer un message.
Veuillez vérifier le captcha pour prouver que vous n'êtes pas un robot.
Faire défiler vers le haut