Avenir du travail
Une ressource sélectionnée de recherches récentes sur les tendances qui façonnent le marché du travail au Canada.
(en anglais seulement)
Conclusions principales : Avec l’augmentation du travail à distance due à la pandémie, on observe un déclin mondial de l’intérêt pour la migration pour le travail.
Cette étude menée auprès de 209 000 personnes dans 190 pays révèle des changements significatifs dans les attitudes et les tendances de la mobilité mondiale, mettant en évidence un déclin de l’intérêt pour la migration pour le travail. En 2014, les deux tiers des personnes interrogées à l’échelle mondiale étaient prêts à s’installer dans un autre pays pour y travailler. En 2020, ce chiffre était tombé à 50 % en raison des politiques d’immigration nationalistes et des changements suscités par la pandémie de COVID-19, comme la possibilité de travailler à distance. Le travail à distance offre aux travailleurs la possibilité de s’engager auprès d’employeurs situés dans différentes régions géographiques sans avoir à déraciner leur famille. Les réactions régionales à la pandémie, comme les mesures de confinement et de vaccination, ont joué un rôle dans la volonté de déménager. L’une des principales conclusions est le déclin des États-Unis comme première destination de travail. Les États-Unis se classent désormais au deuxième rang, derrière le Canada, et à égalité avec l’Australie, en raison de leur gestion de la pandémie et de la perception de leurs systèmes sociaux et de leurs cultures. Parmi les obstacles que les employeurs et les gouvernements doivent prendre en compte pour les travailleurs à distance hors du pays, mentionnons les complexités juridiques et réglementaires, les problèmes de fuseaux horaires et les différences en matière de protection des données.