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Avenir du travail

Une ressource sélectionnée de recherches récentes sur les tendances qui façonnent le marché du travail au Canada.

Les immigrants qui ont fait des études universitaires arrivent-ils à se remettre d’un lent départ sur le plan économique?

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Principales conclusions
Traditionnellement, la sélection des immigrants qui ont fait des études universitaires repose sur la prémisse que ces personnes sont équipées pour s’adapter à l’évolution du marché du travail. De nouvelles données suggèrent que ce n’est peut-être pas toujours le cas.

 

Le Canada est une importante destination pour les immigrants hautement qualifiés qui cherchent à atteindre leurs objectifs universitaires et professionnels. Des recherches antérieures démontrent que leur sélection est en partie attribuable à une impression de leur capacité de s’intégrer et de s’adapter aux fluctuations du marché du travail du Canada, d’où leurs meilleurs résultats économiques que ceux qui ont un niveau de scolarité inférieur. Toutefois, des données plus récentes révèlent que les immigrants qui ont fait des études universitaires ont un lent départ sur le plan économique au cours de leurs premières années après leur arrivée au Canada. On ignore encore pour le moment s’ils obtiennent ou pas de meilleurs résultats que les immigrants moins instruits. Les données de la Base de données longitudinales sur l’immigration montrent que les demandeurs principaux ayant un haut niveau de scolarité qui ont immigré à l’âge de 20 à 44 ans de 1990 à 2014 gagnaient moins que ceux qui avaient fait des études secondaires ou moins. Cet écart se rétrécit toutefois au fil des années et disparaît la septième ou huitième année suivant la migration. Les chercheurs mentionnent des facteurs qui ne sont pas examinés dans le rapport et qui peuvent influer sur ces résultats, comme la motivation et les compétences interpersonnelles, la qualité de l’enseignement universitaire ou de l’emploi, l’incapacité d’améliorer suffisamment le capital humain par le perfectionnement ou la formation, et les répercussions possibles d’un travail de moindre qualité au cours des premières années.

Nouveau
2025 | Munro, D., & Lamb, C.
Principales conclusions : Les programmes d’apprentissage intégré au travail (AIT) qui sont courts, souples et moins exigeants en ressources permettent à un plus grand nombre d’étudiantes et étudiants d’acquérir des compétences professionnelles et de se bâtir un réseau.
Nouveau
2025 | Conference Board of Canada
Principales conclusions : L’économie du Yukon devrait croître de 41 % entre 2024 et 2045. Toutefois, l’offre de main-d’œuvre actuelle ne suffit pas à répondre aux besoins du marché du travail.
Nouveau
2024 | Cukier, W., Saiphoo, A. et Parkin, A.
Principales conclusions : Il est urgent que les employeurs établissent des politiques encadrant l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et proposent des formations adaptées à son intégration en milieu de travail.
2024 | Bright, J., Enock, F.E., Esnaashari, S., Francis, J., Hashem, Y. and Morgan, D.
Principales conclusions : L’intelligence artificielle générative s’intègre de plus en plus dans le travail quotidien de nombreux secteurs, y compris le secteur public.
décembre 2024 | Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
Principales conclusions : Parmi les travailleurs et travailleuses des pays de l’OCDE, 23 % sont considérés comme surqualifiés pour leur emploi. Au Canada, ce taux atteint 28 %.
Janvier 2025 | Santé Canada
Principales conclusions : L’offre de main-d’œuvre dans le secteur de la santé au Canada ne parvient pas à répondre à la demande croissante, et cette situation risque de se détériorer sans mesures d’intervention.
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