Avenir du travail
Une ressource sélectionnée de recherches récentes sur les tendances qui façonnent le marché du travail au Canada.
(en anglais seulement)
Ce rapport souligne les effets de l’automatisation sur le marché du travail en ce qui concerne la perturbation et la création d’emplois d’ici 2030. Il s’articule autour de trois questions : Y aura-t-il suffisamment de travail à l’avenir pour maintenir le plein emploi? Quelles professions connaîtront une croissance? Et comment les compétences et les salaires seront-ils affectés?
Dans l’ensemble, on constate que l’automatisation stimulera la croissance économique et la productivité, mais modifiera considérablement la répartition des emplois et la demande de compétences. En raison de l’augmentation de la productivité, on s’attend à ce que les niveaux de plein emploi puissent être maintenus, à condition que les gens soient capables de changer de carrière rapidement et avec succès (dans un délai d’un an). Au fur et à mesure que la part des tâches de l’emploi devient automatisée, la répartition des professions et des compétences connexes changera. Dans les économies avancées, la demande de main-d’oeuvre physique diminuera, tandis que l’emploi de professionnels, de fournisseurs de soins et de gestionnaires et de cadres devrait augmenter. On conseille à tous les travailleurs de se concentrer sur l’acquisition de compétences difficiles à automatiser, comme les compétences sociales, émotionnelles et cognitives élevées.
Les effets de l’automatisation sur les salaires dépendront de la capacité des travailleuses et travailleurs touchés à changer de carrière. Si le réemploi est lent, supérieur à un an par exemple, le chômage frictionnel exercera une pression à la baisse sur les salaires. Pour les économies avancées, comme les États-Unis, la polarisation de l’emploi pourrait être exacerbée, tandis que pour les économies émergentes, les salaires de la classe moyenne peuvent augmenter et réduire la polarisation.