Avenir du travail
Une ressource sélectionnée de recherches récentes sur les tendances qui façonnent le marché du travail au Canada.
En supposant que l’éloignement social et l’auto-isolement resteront en place jusqu’en août 2020 et que les membres de l’OPEP et ses pays partenaires ne limiteront pas l’offre de pétrole, un taux de croissance du PIB réel de -5,1 % pour 2020 est l’une des conséquences possibles de la pandémie de COVID-19 et des récents chocs des prix du pétrole au Canada. Selon ce scénario, le PIB réel diminuerait de 2,5 % au premier trimestre de 2020, puis de 25 % au deuxième trimestre. En outre, à mesure que les prix du pétrole et d’autres matières premières baisseraient, le niveau global des prix de l’économie diminuerait également, ce qui, combiné à la baisse du PIB réel, réduirait le niveau du PIB nominal de 218 milliards de dollars en 2020.
D’ici au troisième trimestre de 2020, il est possible que le Canada connaisse un taux de chômage de 15 %. De plus, le déficit budgétaire pour l’exercice 2019-2020 pourrait atteindre 26,7 milliards de dollars, puis 112,7 milliards en 2020-2021. Conjuguées à la baisse du PIB nominal, ces pressions budgétaires pourraient faire passer le ratio de la dette fédérale au PIB à 38,1 % en 2020-21. Pour que l’économie atteigne la vitesse de reprise compte tenu de ces résultats économiques et budgétaires, il est probable que des mesures de relance budgétaire plus importantes seront nécessaires – plus importantes que celles déjà prévues, dont les 28,5 milliards de dollars de soutien fédéral direct annoncés les 11 et 18 mars.