Avenir du travail
Une ressource sélectionnée de recherches récentes sur les tendances qui façonnent le marché du travail au Canada.
Dans la région de l’Atlantique, des initiatives comme le Programme pilote d’immigration au Canada atlantique ont permis à un plus grand nombre d’immigrants qualifiés de s’installer dans la région.
La Nouvelle-Écosse a enregistré la plus forte croissance du taux global de rétention sur un an (67,6 %). Lorsqu’on examine les données à long terme (sur cinq ans), l’Î.-P.-É. affichait le plus faible taux de rétention des provinces de la région de l’Atlantique, mais aussi la plus forte augmentation de ce taux parmi les cohortes d’admission.
Les immigrants qui se sont établis en Ontario, en Colombie-Britannique ou en Alberta de 2010 à 2015 étaient plus susceptibles de rester dans ces provinces cinq ans après leur arrivée. Le taux de rétention sur cinq ans pour l’Ontario et l’Alberta est demeuré constant et soutenu, à près de 90 %. La Saskatchewan et le Manitoba ont eu de la difficulté à retenir les immigrants cinq ans après leur admission, enregistrant une baisse de 10 % du taux de rétention de 2010 à 2015.
Les taux de rétention des hommes et des femmes immigrants sont similaires. L’expérience de travail préalable l’admission est un facteur important dans la rétention. Le taux de rétention des personnes ayant seulement un permis d’études est de 74,7 %, comparativement à celui des titulaires d’un permis de travail (89 %).