Avenir du travail
Une ressource sélectionnée de recherches récentes sur les tendances qui façonnent le marché du travail au Canada.
Bien que les personnes racisées soient plus susceptibles que leurs homologues non racisées et non autochtones d’obtenir un baccalauréat ou un grade supérieur, elles ont moins tendance à trouver des emplois offrant une rémunération semblable et des avantages sociaux équivalents au cours des années suivant l’obtention de leur diplôme – des possibilités que ce document de Statistique Canada définit comme de « bons emplois » en comparaison.
De nombreuses populations racisées, dont les Coréens, les Chinois, les Asiatiques du Sud, les Asiatiques de l’Ouest, les Japonais, les Arabes et les Philippins, avaient des niveaux de scolarité largement supérieurs à la moyenne nationale. Les Asiatiques du Sud-Est affichaient toutefois des niveaux d’éducation plus faibles, ce qui peut être attribué au fait qu’une grande partie d’entre eux étaient arrivés au pays en tant que réfugiés.
Des variations considérables ont été observées dans le niveau de scolarité des populations latino-américaine et noire. Le rapport souligne que les immigrants latino-américains, ayant immigré en 2001 ou après, étaient plus susceptibles de détenir un baccalauréat ou un grade supérieur. Il en était de même pour les Canadiens de race noire, de première et de deuxième génération, qui étaient nés en Afrique ou dont au moins l’un des parents y était né.
Chez les femmes, les diplômées asiatiques occidentales et arabes gagnaient de 15 % à 16 % de moins, comparativement aux femmes non racisées et non autochtones, ce qui représente les écarts de revenu les plus élevés. Chez les hommes, ce sont les diplômés noirs, asiatiques du Sud-est, philippins, chinois et coréens qui enregistraient les revenus d’emploi les moins élevés, gagnant de 11 % à 13% de moins que leurs homologues masculins non racisés et non autochtones.