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Actualité du travail

La Bibliographie annotée sur l’actualité du travail du CIMT synthétise les derniers résultats de recherche en lien avec la COVID-19.

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Les raisons qui motivent le projet

Ce projet a pour objectif de faire en sorte que les décideurs politiques et les intervenants disposent d’informations et de réflexions à jour sur les évolutions récentes du marché du travail et de la société.

En quoi consiste le projet

La Bibliographie annotée sur l’actualité du travail présente les résumés de rapports récents examinant les implications de la COVID-19. Elle sera régulièrement mise à jour au fur et à mesure que de nouveaux rapports paraîtront.

Les nouvelles entrées ajoutées le 2021-11-26 sont signalées par le symbole 🚩.

Jin, H., & Su, S. (2021, November 8). Labour market outcomes of journeypersons designated as visible minorities. Ottawa: Statistics Canada.

 

Key Takeaway: Journeypersons designated as visible minorities generally have lower labour market outcomes than others.

This report compares the labour market outcomes of visible minority journeypersons who received skilled trades certificates between 2008 and 2017 to the outcomes of those who were not a visible minority.

Overall, the authors find that all visible minority groups were under-represented in the journeyperson population compared to the Canadian population. One year after certification, they also had lower median employment incomes than those who were not visible minorities.

Differences in the type of skilled trades in which visible minorities are certified were also found. Most visible minority journeypersons received their certifications in Ontario, Alberta and British Columbia compared to non–visible-minority journeypersons, who were largely certified in Ontario.

Understanding these trends is important since it highlights that the choice of trade and certain other characteristics contribute to the income gap between visible minority and non–visible-minority journeypersons. However, the report does not discuss the reasons behind the differences in choices between the two groups.

Jin, H., et Su, S. (2021, 8 novembre). Résultats sur le marché du travail des compagnons désignés comme minorités visibles. Ottawa : Statistique Canada.

 

Conclusions  principales : En général, les compagnons désignés comme minorités visibles ont de moins bons résultats sur le marché du travail que les autres. 

Ce rapport compare les résultats sur le marché du travail des compagnons des minorités visibles qui ont reçu un certificat de métiers spécialisés entre 2008 et 2017 aux résultats de ceux qui ne faisaient pas partie d’une minorité visible.

Dans l’ensemble, les auteurs constatent que tous les groupes de minorités visibles étaient sous-représentés parmi les compagnons par rapport à la population canadienne. Un an après la certification, ils avaient également des revenus d’emploi médians inférieurs à ceux des personnes qui ne faisaient pas partie des minorités visibles.

On a également constaté des différences dans le type de métiers spécialisés dans lesquels les minorités visibles sont certifiées. La plupart des compagnons des minorités visibles ont obtenu leur certification en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique, comparativement aux compagnons n’appartenant pas à une minorité visible, qui ont surtout obtenu leur certification en Ontario.

Il est important de comprendre ces tendances, car elles mettent en évidence le fait que le choix du métier et certaines autres caractéristiques contribuent à l’écart de revenu entre les compagnons des minorités visibles et ceux qui ne font pas partie des minorités visibles.

Mahboubi, P., & Mokaya, M. (2021, October 26). The skills imperative: Workforce development strategies post-COVID. Toronto: C.D. Howe Institute.

 

Key Takeaway: With no comprehensive approach toward lifelong learning, Canada still stands below the top-performing countries in skills development.

This report highlights how Canada has no comprehensive approach towards lifelong learning. Thus it still stands below the top-performing countries in skills development. Of particular focus, are adult education and essential skills training. Additionally, the report highlights the large participation gap in training between high- and low-skilled and educated people.

The benefits and barriers to training, and the effects of the COVID-19 pandemic on skills, are also discussed. Skills development and lifelong learning strategies in Canada are compared to international counterparts such as Germany, Singapore, and others.

Reviewing skills development efforts by federal and provincial governments, the report provides recommendations on improving existing programs to tackle short-term skills issues related to the pandemic, and to develop a system of lifelong learning.

Mahboubi, P., et Mokaya, M. (2021, 26 octobre). The skills imperative: Workforce development strategies post-COVID. Toronto : C.D. Howe Institute.

 

(en anglais seulement)

Conclusions principales : En l’absence d’une approche globale à l’apprentissage continu, le Canada se situe toujours en dessous des pays les plus performants en matière de développement des compétences.

Ce rapport souligne que le Canada n’a pas d’approche globale à l’apprentissage continu. Il se situe donc toujours en dessous des pays les plus performants en matière de développement des compétences. L’éducation des adultes et la formation aux compétences essentielles font l’objet d’une attention particulière. De plus, le rapport souligne l’important écart de participation à la formation entre les personnes hautement et faiblement qualifiées et instruites.

Les avantages et les obstacles en matière de formation, ainsi que les conséquences de la pandémie de COVID-19 sur les compétences, sont également abordés. Les stratégies de développement des compétences et d’apprentissage continu au Canada sont comparées à celles d’autres pays comme l’Allemagne, Singapour et d’autres.

Après avoir passé en revue les mesures de développement des compétences prises par le gouvernement fédéral et les provinces, le rapport fournit des recommandations sur l’amélioration des programmes existants afin de s’attaquer aux problèmes de compétences à court terme liés à la pandémie, et d’établir un système d’apprentissage continu.

Organisation de coopération et de développement économiques. (2021, 25 octobre). Building inclusive labour markets: Active labour market policies for the most vulnerable groups. Paris : OCDE.

 

(en anglais seulement)

Conclusions  principales : Fournir un soutien complet et individualisé aux groupes les plus vulnérables est crucial pour leur réussite et pour la création de marchés du travail inclusifs.

Les conséquences du COVID-19 ont été pires pour les groupes dont les résultats sur le marché du travail étaient moins bons avant le début de la pandémie en raison d’obligations de soins, de limitations de santé, de faibles compétences ou d’une expérience professionnelle limitée. Améliorer l’employabilité de ces groupes vulnérables maintenant augmenterait leurs chances d’intégration sur le marché du travail lors de la reprise économique.

Ces groupes sont confrontés à des obstacles multiples et particuliers, il est donc important de leur apporter un soutien individualisé. C’est aussi important d’identifier ces groupes et de communiquer avec eux. Les données administratives complétées par des données d’enquête peuvent aider, mais les conseillers sont les mieux placés pour servir ces populations. Pour obtenir des résultats durables, les services publics de l’emploi (SPE) doivent aller au-devant des groupes les plus vulnérables de manière proactive et continuer de les soutenir après qu’ils ont trouvé un emploi.

Organisation for Economic Co-operation and Development. (2021, October 25). Building inclusive labour markets: Active labour market policies for the most vulnerable groups. Paris: OECD.

 

Key Takeaway: Providing comprehensive, individualized support to the most vulnerable groups is crucial for their success and for the creation of inclusive labour markets.

The consequences of COVID-19 have been worse for groups with poorer labour market outcomes before the onset of the pandemic due to care obligations, health limitations, low skills or scarce work experience. Improving the employability of these vulnerable groups now would increase their chances of integration into the labour market as economies recover.

These groups face multiple, specific obstacles, so it is important to provide individualized support. Identifying and reaching out to these groups is therefore important. Administrative data supplemented by survey data can help, but counsellors are best positioned to serve these populations. To maintain lasting results, public employment services (PES) must proactively reach out to the most vulnerable groups and continue supporting them after they find a job.

Barford, A., Coutts, A., & Sahai, G. (2021, October 21). Youth employment in times of COVID. Geneva: International Labour Organization.

 

Key Takeaway: Pandemic response policies need to be adapted for more gender- and age-sensitive gaps in the labour market.

This research identifies policy measures to address the gaps in youth employment around the world. During 2020, global youth employment fell by 8.7%, while adults experienced a 3.7% drop. Many policy responses are not yet fully embedded or reviewed to assess their impacts on youth. Most youth-specific policy responses have been extensions of or repackaged policies that existed pre-pandemic.

Young women have been particularly affected by pandemic policy responses. Their employment had been heavily concentrated in the accommodation, retail and food service sectors. Similarly, young women have seen an increase in domestic and caring responsibilities with little support.

“Broad brush” policies have not adequately addressed the severity of impacts on young people. Moreover, major gaps exist in policy responses in some countries. Countries and regions with large youth populations must be far more age and gender sensitive in developing and implementing post-pandemic recovery plans.

 

Barford, A., Coutts, A., et Sahai, G. (2021, 21 octobre). Youth employment in times of COVID. Genève : Organisation internationale du travail.

 

(en anglais seulement)

Conclusions  principales : Les politiques de réponse aux pandémies doivent être adaptées pour tenir compte des lacunes du marché du travail en fonction du sexe et de l’âge.

Cette recherche recense les mesures stratégiques permettant de combler les écarts en matière d’emploi des jeunes dans le monde. En 2020, l’emploi a chuté de 8,7 % chez les jeunes et de 3,7 % chez les adultes, à l’échelle mondiale. De nombreuses réponses stratégiques ne sont pas encore totalement intégrées ou examinées pour évaluer leurs incidences sur les jeunes. La plupart des réponses stratégiques axées sur les jeunes ont été des élargissements ou des reconditionnements de politiques qui existaient avant la pandémie.

Les jeunes femmes ont été particulièrement touchées par les réponses stratégiques à la pandémie. Leur emploi était fortement concentré dans les secteurs de l’hébergement, du commerce de détail et de la restauration. De même, les jeunes femmes ont vu leurs responsabilités familiales et de soins augmenter, avec peu de soutien.

Les politiques « générales » n’ont pas permis de prendre en compte de manière adéquate la gravité des incidences sur les jeunes. De plus, il existe des lacunes importantes dans les réponses stratégiques de certains pays. Les pays et les régions qui comptent une importante population de jeunes doivent être beaucoup plus sensibles à l’âge et au sexe dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans de reprise post-pandémie.

Donaldson, K., Fonberg, J., Heisz, A., Kaddatz, J., Kaplan, J., Olson, E., Walker, I., Duncan, E. et Koci, K. (2021, 9 septembre). La résilience financière et le bien-être financier des Canadiens au cours de la pandémie de la COVID-19. Ottawa (Ontario) : Statistique Canada et Seymour Management Consulting Inc.

 

Conclusions  principales : La résilience financière des ménages canadiens a augmenté au cours de la première année de la pandémie. 

Ce rapport donne un aperçu du bien-être financier et de la résilience des Canadiens au cours de la première année de la pandémie de la COVID-19. Le rapport vise à déterminer l’évolution du niveau de résilience financière des ménages canadiens, en particulier : 

  1. Le nombre de Canadiens vivant dans des ménages qui ont de la difficulté à faire face à leurs principales dépenses.  
  2. Quels sont les Canadiens qui éprouvent ces difficultés? 

    Parmi les groupes qui ont signalé des niveaux de difficulté accrus, mentionnons les personnes vivant dans des ménages monoparentaux, les personnes âgées, les immigrants au Canada, les personnes appartenant à des minorités visibles et les Autochtones.  

    L’indice présenté dans ce rapport a été élaboré après que les résultats ont confirmé que le stress financier et la vulnérabilité étaient des problèmes clés bien avant la pandémie. De plus, le lien entre le bien-être financier des ménages et le bien-être général a également contribué à l’élaboration de l’indice.  

    L’indice de résilience financière de Seymour souligne qu’au niveau national, la résilience financière des ménages au cours de la première année de la pandémie a augmenté, passant de 49,58 en février 2020 à 54,53 en février 2021. 

    Donaldson, K., Fonberg, J., Heisz, A., Kaddatz, J., Kaplan, J., Olson, E., Walker, I., Duncan, E., & Koci, K. (2021, September 9). The financial resilience and financial well-being of Canadians during the COVID-19 pandemic. Ottawa, ON: Statistics Canada and Seymour Management Consulting Inc.

     

    Key Takeaway:The financial resilience of Canadian households has increased over the first year of the pandemic. 

    This report provides insights on the financial well-being and resilience of Canadians during the first year of the COVID-19 pandemic. The report seeks to determine the evolving level of financial resiliency of Canadian households, specifically, 

    1. The number of Canadians living in households facing difficulties meeting key expenses  
    2. Which Canadians are experiencing those hardships 

      Among the groups that reported heightened levels of difficulty were those living in single-parent households, seniors, immigrants to Canada, persons identified as visible minorities, and Indigenous peoples.  

      The Index presented in this report was developed after results confirmed that financial stress and vulnerability were key issues well before the pandemic. In addition, the linkage between households’ financial well-being and overall well-being also contributed to the development of the Index.  

      The Seymour Financial Resilience Index highlights that, at the national level, households’ financial resilience the first year of the pandemic has increased, with the Index rising from 49.58 in February 2020 to 54.53 in February 2021. 

      Tam, S., Sood, S. et Johnston, C. (2021, 9 septembre). Répercussions de la COVID-19 sur les entreprises du commerce de détail, troisième trimestre de 2021. StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances pour bâtir un Canada meilleur. Ottawa (Ontario) : Statistique Canada.

       

      Conclusions  principales : Les entreprises du commerce de détail s’attendent à une augmentation des prix et de la rentabilité à court terme et à des perspectives positives à long terme. 

      Ce document explore les attentes des entreprises du secteur du commerce de détail après une année de mesures et de restrictions de santé publique dans le contexte de la pandémie de COVID-19 en cours au Canada.  

      En mars 2020, de nombreux détaillants canadiens ont mis fin à leurs activités, réduit les heures d’ouverture et le flux de clients en réponse aux mesures imposées par le gouvernement visant à ralentir la propagation de la COVID-19. Cela a contribué aux changements dans les habitudes d’achat des consommateurs 

      En raison de la pandémie en cours, les gouvernements provinciaux ont imposé et assoupli à maintes reprises des mesures de santé publique dans plusieurs régions du pays, ce qui a eu des répercussions importantes sur le secteur du commerce de détail.  

      En observant les attentes concernant les obstacles, la rentabilité et la capacité à s’endetter davantage, les résultats de l’enquête montrent des perspectives positives, les entreprises du commerce de détail s’attendent à ce que les prix de vente et la rentabilité augmentent à court terme tout en affichant des perspectives généralement positives à long terme. 

      Tam, S., Sood, S., & Johnston, C. (2021, September 9). Impact of COVID-19 on businesses in retail trade, third quarter of 2021. StatCan COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Ottawa, ON: Statistics Canada.

       

      Key Takeaway: Retail businesses expect an increase in prices and profitability in the short term and a positive outlook in the long term. 

      This paper explores expectations of businesses in the retail trade sector after a year of public health measures and restrictions amid the ongoing COVID-19 pandemic in Canada.  

      Many Canadian retailers shut down operations, curtailing hours and customer flow, in March 2020 as a response to government-imposed measures aimed at slowing the spread of COVID-19. This contributed to changes in consumer shopping habits.  

      The ongoing pandemic has meant that public health measures have been repeatedly imposed and eased by provincial governments in several regions across the country, which have significantly impacted the retail sector.  

      Through observing expectations regarding obstacles, profitability and the ability to take on more debt, the survey results show a positive outlook, with businesses in retail trade expecting selling prices and profitability to increase in the short term while displaying an overall positive outlook in the long term. 

      Ivanova, I. (2021, 16  juillet ). Inequality, employment and COVID-19, Priorities for fostering an inclusive recovery in BC. Centre canadien de politiques alternatives.

       

      (en anglais seulement) 

      Conclusions principales : La pandémie a mis en relief et a accentué les inégalités raciales, économiques et entre les sexes de longue date auxquelles il faut remédier pour assurer une reprise équitable.  

      Les travailleurs faiblement rémunérés occupant des emplois à temps partiel, temporaires et précaires étaient plus susceptibles de perdre leurs emplois durant la pandémie et de connaître une reprise plus lente. Les femmes, les Autochtones et les personnes racisées sont plus susceptibles de faire partie de cette catégorie de travailleurs.  

      D’autres facteurs, comme le fait d’être parent, immigrant ou travailleur essentiel ont intensifié les répercussions de la pandémie sur les travailleurs, les empêchant de participer pleinement au marché du travail et les exposant à un risque plus élevé d’exposition au virus.  

      Les orientations recommandées comprennent l’investissement dans des infrastructures physiques et sociales centrées sur les personnes, le renforcement des droits en milieu de travail et la garantie de l’efficacité et de l’accessibilité des régimes de soutien du revenu et de soutien social. 

      Jones, S. R. G., Lange, F., Riddell, W. C. et Warman, C. (2021, 13 juillet). Canadian labour market dynamics during COVID-19 (La dynamique du marché du travail pendant la COVID-19). Document de travail du NBER 29098. Cambridge, MA : National Bureau of Economic Research.

       

      (en anglais seulement)

      Conclusions  principales : En 2021, les signes d’une reprise inhabituelle coexistent avec une forte demande de main-d’œuvre et une réduction des taux d’emploi

      Ce document traite des types de chômage causés par la COVID-19 et de leurs différentes tendances et dynamiques tout au long de la pandémie.  

      Alors que les demandeurs d’emploi constituent généralement la majorité des chômeurs, les cessations temporaires d’emploi ont dominé le marché du travail au début de la pandémie. Étant donné que bon nombre de ces cessations d’emploi n’ont pas été classées comme des mises à pied, le taux de chômage déjà élevé a été sous-estimé. Les taux de mises à pied temporaires demeurent élevés pendant la reprise, tandis que la demande de main-d’œuvre, mesurée par les offres d’emploi, est également extrêmement élevée.  

      Le document soutient donc que les restrictions liées à la pandémie pourraient freiner la reprise complète. L’incidence de la COVID-19 n’a pas non plus été partagée également. Les personnes qui ont conservé un emploi rémunéré pendant la pandémie de la COVID-19 avaient des revenus plus élevés et occupaient des emplois exigeant des compétences plus poussées que les personnes qui se sont retrouvées au chômage. 

      De plus, le chômage de longue durée, qui a augmenté, est plus difficile à inverser et, à mesure que les programmes d’aide fédéraux prennent fin, les chômeurs de longue durée peuvent subir des effets négatifs. 

      Jones, S. R. G., Lange, F., Riddell, W. C., & Warman, C. (2021, July 13). Canadian labour market dynamics during COVID-19. NBER Working Paper 29098. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

       

      Key Takeaway: In 2021, signs of an unusual recovery co-exist with strong labour demand and depressed employment rates

      This paper discusses the types of unemployment caused by COVID-19 and their differing patterns and dynamics throughout the pandemic.  

      While unemployed job seekers usually make up most of the unemployed, temporary separations from employment dominated the labour market at the beginning of the pandemic. As many of these separations were not classified as layoffs, the already high unemployment rate was understated. The rates of temporary layoffs remain high through recovery while labour demand as measured by job postings is also extremely high.  

      The paper thus argues that pandemic restrictions might be stalling full recovery. The impact of COVID-19 was also not shared equally. The people who maintained paid employment during COVID-19 had higher earnings and worked in jobs with higher skill requirements compared to people who became unemployed. 

      Additionally, long-term unemployment, which has increased, is more difficult to reverse and, as federal relief programs end, long-term unemployed workers may suffer adverse effects. 

      Ivanova, I. (2021, July 6). Inequality, employment and COVID-19, Priorities for fostering an inclusive recovery in BC. Canadian Centre for Policy Alternatives.

       

      Key Takeaway: The pandemic has highlighted and deepened long-standing gender, racial and economic inequalities which must be addressed in order to achieve an equitable recovery.  

      Lower-paid workers in part-time, temporary and precarious jobs were more likely to lose their jobs in the pandemic and experience a slower recovery. Female, Indigenous and racialized workers are more likely to fall in this category. Other factors such as being a parent, an immigrant, or an essential worker exacerbated the impacts of the pandemic on workers, preventing individuals from fully participating in the labour market and putting them at a higher risk of exposure to the virus.  

      Policy recommendations include investing in people-centric physical and social infrastructure, strengthening workplace rights, and ensuring the adequacy and accessibility of income and social support systems. 

      International Labour Organization. (2021, June 17). Global call to action for a human-centred recovery from the COVID-19 crisis that is inclusive, sustainable and resilient. Geneva: ILO.

       

      Key Takeaway: Governments should strengthen worker and social protections and support sustainable enterprise. 

      The ILO has raised several key issues in their call to action for pandemic recovery. The global pandemic has had a profound impact on humanity, underscoring the interdependence of all societies and cultures.  

      The global labour market continues to face increased unemployment, labour shortages, business closures, particularly for small to medium enterprises, as well as supply chain disruptions. The crisis affected the most disadvantaged and vulnerable populations, especially those among the informal economy and performing insecure forms of work.  

      Women have faced disproportionate job and income losses because of their overrepresentation in the hardest hit sectors and many continue to work on the front lines of health and long-term care. Disruptions in the education system have made it harder for youth to find jobs, and transition from training to work. They also face increased risk of a reduced earnings trajectory and stunted career advancement over the course of their lives.  

      The ILO calls for safe, equitable, effective COVID-19 vaccine distribution to ensure curbing the growth of inequality within and between countries. The agenda finds that governments should look to strengthen worker and social protections as well as support sustainable enterprise. 

      Organisation internationale du Travail. (2021, 17 juin). Appel mondial à l’action en vue d’une reprise centrée sur l’humain, qui soit inclusive, durable et résiliente pour sortir de la crise du COVID-19. Genève : OIT.

       

      Conclusions  principales : Les gouvernements devraient renforcer les protections sociales et des travailleurs et soutenir l’entreprise durable. 

      L’OIT a soulevé plusieurs questions clés dans son appel à l’action pour la reprise après une pandémie. La pandémie mondiale a eu des répercussions profondes sur l’humanité, soulignant l’interdépendance de toutes les sociétés et cultures.  

      Le marché mondial de l’emploi reste confronté à une augmentation du chômage, à des pénuries de main-d’œuvre, à des fermetures d’entreprises, en particulier pour les petites et moyennes entreprises, ainsi qu’à des perturbations de la chaîne d’approvisionnement. La crise a touché les populations les plus défavorisées et vulnérables, en particulier celles qui font partie de l’économie informelle et qui exercent des formes de travail précaires.  

      Les femmes ont subi des pertes d’emploi et de revenus disproportionnées en raison de leur surreprésentation dans les secteurs les plus durement touchés et nombre d’entre elles continuent de travailler en première ligne dans le domaine de la santé et des soins de longue durée. Les perturbations du système d’éducation ont rendu plus difficile pour les jeunes de trouver un emploi et de passer de la formation à l’emploi. Ils sont également exposés à un risque accru de réduction de leurs revenus et de retard dans leur cheminement de carrière au cours de leur vie.  

      L’OIT appelle à une distribution sûre, équitable et efficace du vaccin contre la COVID-19 afin de freiner la croissance des inégalités au sein des pays et entre eux. Le programme conclut que les gouvernements devraient chercher à renforcer les protections sociales et des travailleurs ainsi qu’à soutenir les entreprises durables. 

      Saba, T., Blanchette, S., & Kronfli C. (2021, June 17). Supporting Entrepreneurship and SMEs: A Post-Pandemic Skills and Training Agenda. Future Skills Centre.

       

      Key Takeaway: COVID-19 hit small and medium-sized enterprises (SMEs) hard, and few of these organizations have the resources needed to deal with the skills and labour shortages that have been exacerbated by the pandemic.  

      This report reviews existing research on the upskilling and training needs of small and medium-sized enterprises (SMEs) and entrepreneurs and presents preliminary results from a survey on skills and competencies.  

      The survey results show that more work needs to be done to better support SMEs to bridge skills gaps and overcoming labour shortages.  

      SMEs and entrepreneurs have limited capacity to invest in human resources, recruitment, training and upskilling, and pandemic recovery plans should consider these limitations. The report provides recommendations about how SMEs and entrepreneurs can be supported to address skills and labour shortages in a post-pandemic world.

      Saba, T., Blanchette, S., et Kronfli C. (2021, 17  juin ). Soutenir l’entrepreneuriat et les PME : un programme post-pandémie pour les compétences et la formation. Centre des compétences futures.

       

      Conclusions  principales : L’incidence de la pandémie de COVID-19 sur les petites et moyennes entreprises (PME) a été importante et peu d’entre elles ont les ressources nécessaires pour faire face aux pénuries de compétences et de main-d’œuvre qui ont empiré en raison de la pandémie.  

      Le rapport passe en revue les résultats de recherches existantes sur les besoins en formation et en perfectionnement des petites et moyennes entreprises (PME) et des entrepreneurs, et présente les résultats préliminaires d’une enquête sur les aptitudes et les compétences.  

      Les résultats de l’enquête révèlent qu’il reste du travail à faire pour mieux aider les PME à combler les lacunes en matière de compétences et à remédier aux pénuries de main-d’œuvre.  

      Les PME et les entrepreneurs ont une capacité limitée à investir dans les ressources humaines, le recrutement, la formation et le perfectionnement, et les plans de reprise après la pandémie doivent tenir compte de ces limites. Le rapport présente des recommandations sur la façon de venir en aide aux PME et aux entrepreneurs afin qu’ils puissent remédier aux pénuries de compétences et de main-d’œuvre dans un monde post-pandémie.

      Toor, K & Smailes, M. (2021, June 14). Impact of COVID-19 on businesses majority-owned by visible minorities in Canada, second quarter of 2021. Statistics Canada.

       

      Key Takeaway: Businesses majority-owned by visible minorities face greater obstacles compared to other private businesses. 

      This research explores the impact of COVID-19 on businesses majority-owned by visible minorities in the second quarter of 2021, using data from the Canadian Business Survey. Businesses majority-owned by visible minorities represent 13% of all private sector businesses.  

      The authors find that businesses majority-owned by visible minorities face greater decreases in demand, prices, sales and profitability compared to all private sector businesses. These businesses also face greater challenges in four of the five top obstacles for private businesses: attracting new or returning customers, fluctuations in consumer demand, insufficient demand, and maintaining sufficient cash flow or managing debt.

      Toor, K et Smailes, M. (2021, 14  juin ). Les répercussions de la COVID-19 sur les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles, deuxième trimestre de 2021. Statistique Canada.

       

      Conclusions  principales : Les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles font face à des obstacles plus importants que les autres entreprises privées.  

      Cette étude se penche sur les répercussions de la COVID-19 sur les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles au cours du deuxième trimestre de 2021, en utilisant les résultats de l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises. Les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles représentent 13 % de l’ensemble des entreprises du secteur privé.  

      Les auteurs ont constaté que les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles ont enregistré des baisses plus prononcées de la demande, des prix, des ventes et de la rentabilité comparativement à l’ensemble des entreprises du secteur privé. Ces entreprises font aussi face à des défis plus grands dans quatre des cinq principales catégories d’obstacle pour les entreprises du secteur privé : attirer de nouveaux clients ou les clients actuels, fluctuations de la demande des consommateurs, demande insuffisante, et maintien d’un flux de trésorerie suffisant ou gestion de la dette.

      Tam, S., Sood, S. & Johnston, C. (2021, June 8). Impact of COVID-19 on the tourism sector, second quarter of 2021. Statistics Canada.

       

      Key Takeaway: A majority of tourism-related businesses report feeling optimistic about the next 12 months, despite anticipated challenges. 

      Travel restrictions have had a significant impact on businesses in the tourism sector. Nearly 85% of businesses in the tourism sector experienced a decline in revenue in 2020. 

      Many tourism businesses believe losses will continue into the near future and anticipate rising costs of inputs, continued and additional travel restrictions and other obstacles to attracting customers.  

      Despite these challenges, businesses in the tourism sector report a positive outlook in the long term – with a majority (65.7%) feeling somewhat or very optimistic about the next 12 months. 

      Tam, S., Sood, S. et Johnston, C. (2021, 8 juin ). Les répercussions de la COVID-19 sur le secteur du tourisme, deuxième trimestre de 2021. Statistique Canada.

       

      Conclusions  principales : La majorité des entreprises du secteur du tourisme déclare se sentir optimiste quant aux perspectives de leur entreprise au cours des 12 prochains mois, malgré les défis prévus.  

      Les restrictions de voyage ont eu des répercussions considérables sur les entreprises du secteur du tourisme. Près de 85 % des entreprises du secteur du tourisme ont enregistré une baisse de revenus en 2020. 

      De nombreuses entreprises du secteur du tourisme prévoient que les pertes se poursuivront dans un avenir rapproché et s’attendent à une augmentation du coût des intrants, à des restrictions de voyage continues et supplémentaires, et à d’autres obstacles empêchant d’attirer des clients.  

      Malgré ces défis, les entreprises du secteur du tourisme font état de perspectives à long terme positives; la majorité (65,7 %) sont plutôt ou très optimistes quant aux perspectives de leur entreprise au cours des 12 prochains mois. 

      Nardon, L., Hari, H., Zhang, H., Hoselton, L. P. S. et Kuzhabekova, A. (2021, 3 juin). Skilled immigrant women’s career trajectories during the COVID-19 pandemic in Canada (Trajectoires de carrière des immigrantes qualifiées pendant la pandémie de COVID-19 au Canada). Égalité, diversité et inclusion.

       

      (en anglais seulement) 

      Conclusions  principales : La pandémie a accentué les défis existants pour les immigrantes qualifiées. 

      Cette recherche explore l’incidence de la COVID-19 sur les expériences de travail et les résultats sur le marché du travail des immigrantes qualifiées. Les auteurs examinent les expériences des immigrantes ayant un niveau d’éducation supérieur et qui sont arrivées au Canada au cours des cinq dernières années.  

      La pandémie a contribué à modifier la structure du travail en marginalisant certains groupes plus que d’autres, limitant ainsi le capital social et le soutien offerts aux nouvelles arrivantes tout en accentuant les difficultés existantes.  

      Par conséquent, des immigrantes qualifiées ont signalé des retards ou des interruptions dans leur carrière. Dans l’ensemble, l’étude met en évidence les défis accrus et la dynamique de genre de la pandémie ainsi que l’importance de prendre d’autres mesures pour aider les nouvelles arrivantes. 

      Nardon, L., Hari, H., Zhang, H., Hoselton, L. P. S., & Kuzhabekova, A. (2021, June 3). Skilled immigrant women’s career trajectories during the COVID-19 pandemic in Canada. Equality, Diversity and Inclusion.

       

      Key Takeaway: The pandemic has heightened existing challenges for skilled immigrant women. 

      This research explores the impact of COVID-19 on the work experiences and labour market outcomes of skilled immigrant women. The authors examine the experiences of immigrant women with a higher-level of education who arrived in Canada within the past five years.  

      The pandemic contributed to the shifting structure of work by marginalizing some groups more than others, thereby limiting the social capital and support available for newcomer women as well as heightening existing challenges.  

      As a result, skilled immigrant women reported delays or interruptions in their careers. Overall, the study highlights the heightened challenges and gender dynamics of the pandemic and the importance of further action to support newcomer women. 

      Charnock, S., Heisz A., Kaddatz, J., Spinks, N., Mann, R. (2021, 15 avril). Le bien-être des Canadiens au cours de la première année de la pandémie de la COVID-19. No 75F0002M au catalogue. Ottawa (Ontario) : Statistique Canada, gouvernement du Canada.

       

      Conclusions  principales : Les personnes à faible revenu, les minorités visibles, les femmes et les personnes de diverses identités de genre sont les plus touchées par les graves répercussions de la COVID-19 sur le bien-être.  

      Ce document décrit comment les aspects bien-être liés au revenu et à la richesse, aux connaissances et aux compétences, à l’équilibre travail-vie personnelle, à la santé et à l’environnement ont été perturbés pendant la pandémie de COVID-19. Le revenu et la richesse des personnes à faible revenu ont été considérablement affectés, et le chômage et les facteurs de stress financier ont été ressentis de façon disproportionnée par les femmes, les jeunes, les Autochtones et les groupes minoritaires. Bon nombre de ces mêmes personnes ont été désavantagées dans l’acquisition et le maintien des connaissances et des compétences, l’Internet étant devenu un outil essentiel pour le travail et l’apprentissage à la maison. Comme les enfants sont restés à la maison, il est devenu de plus en plus difficile de maintenir un équilibre entre le travail et la vie privée pour les Canadiens, qui ont classé leur principale préoccupation en juin 2020 comme étant la façon de concilier la garde des enfants, les études et le travail. Cette situation a eu des répercussions particulièrement importantes sur les femmes, qui étaient également plus susceptibles de signaler une détérioration de leur santé mentale. Les membres des minorités visibles étaient également plus susceptibles de faire état d’une mauvaise santé mentale, mais les personnes de diverses identités de genre étaient trois fois plus susceptibles de déclarer de tels résultats. De nombreux Canadiens se sont adaptés et ont profité du temps passé à l’extérieur et dans la nature.  

      Charnock, S., Heisz A., Kaddatz, J., Spinks, N., Mann, R. (2021, April 15). Canadians' Well-being in Year One of the COVID-19 Pandemic. Catalogue no. 75F0002M. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

       

      Key Takeaway: Low-income earners, visible minorities, women, and gender diverse persons carry the brunt of COVID’s severe impact on well-being. 

      This paper describes how the well-being aspects of income and wealth, knowledge and skills, work–life balance, health, and environment have been affected during the COVID‑19 pandemic. Income and wealth of low-income earners were significantly impacted, and both unemployment and financial stressors have been disproportionately felt by women, youth, indigenous people and minority groups. Many of these same people were left at a disadvantage in acquiring and maintaining knowledge and skills as the Internet has become a critical tool for working and learning at home. As kids remained at home, maintaining a work-life balance became increasingly hard for Canadians, who ranked their number one concern in June 2020 as how to balance childcare, schooling and work. This has been particularly impactful for women, who were also more likely to report worsened mental health outcomes. Visible minorities were also more likely to report poor mental health but gender-diverse persons were three times more likely to report such outcomes. Many Canadians have been coping by and benefiting from spending time outdoors and with nature.  

      Drummond, D., Laurin, A. et Robson W. (2021, 8 avril). Recovery and stability : A shadow federal budget for 2021 (Reprise et stabilité : Un budget fédéral fictif pour 2021). Toronto (Ontario) : Institut C.D. Howe.

       

      (en anglais seulement) 

      Conclusions  principales : Le Canada a besoin d’un budget fédéral qui appuie la croissance économique tout en limitant la dette du pays pour qu’il se rétablisse de la COVID-19.  

      L’Institut C.D. Howe propose un budget fantôme pour le gouvernement fédéral du Canada afin de relever deux défis. Le premier consiste à mettre en œuvre des mesures propices à une reprise économique vigoureuse après la pandémie et le second consiste à réduire la dette publique à des niveaux économiquement viables et équitables pour les futurs Canadiens. Ce budget fictif comprend des mesures visant à accroître l’investissement et la prise de risques à long terme, à rendre le Canada plus attrayant pour les travailleurs qualifiés et, enfin, à améliorer le rendement du marché du travail. Le soutien de la reprise après la COVID-19 et le rétablissement d’un cadre financier cohérent sont des éléments essentiels pour le gouvernement fédéral en 2021.  

      Drummond, D., Laurin, A., and Robson W. (2021, April 8). Recovery and stability: A shadow federal budget for 2021. Toronto, ON: C.D. Howe Institute.

       

      Key takeawayCanada needs a federal budget that supports economic growth while limiting the country’s debt to recover from COVID-19.  

      The C.D. Howe Institute proposes a Shadow Budget for the federal government of Canada to address two challenges. The first is executing measures conductive to a strong post-pandemic economic recovery and the second is lowering government debt to amounts that are economically viable and fair to future Canadians. This Shadow Budget includes measures to enhance investment and risk taking in the long run, make Canada more attractive to skilled workers and lastly, improve the performance of the labour market. Supporting the recovery from COVID-19 and re-establishing a coherent fiscal framework are key for the federal government in 2021.

      Smith, P. M., Oudyk, J., Potter, G. et Mustard, C. (2021, avril). Labour market attachment, workplace infection control procedures and mental health: a cross-sectional survey of Canadian non-healthcare workers during the COVID-19 pandemic (L’attachement au marché du travail, les procédures de lutte contre les infections en milieu de travail et la santé mentale : une enquête transversale menée auprès de travailleurs canadiens autres que des travailleurs de la santé pendant la pandémie de COVID-19). Annals of Work Exposures and Health, 65(3), 266-276.

       

      (en anglais seulement) 

      Conclusions  principales : Les travailleurs sur place qui disposent d’un programme de lutte contre les infections et d’un équipement de protection individuelle présentent les niveaux les plus faibles de symptômes d’anxiété et de dépression.  

      Ce document explore la relation entre la santé mentale, l’attachement au marché du travail et les mesures de protection de la santé au travail. Les chercheurs ont sondé plus de 5 000 répondants, mesurant les symptômes d’anxiété et de dépression, ainsi que leur perception de l’adéquation et de la mise en œuvre de programmes de lutte contre les infections (PLI) et des équipements de protection individuelle (ÉPI) sur leur lieu de travail. Les répondants ont été regroupés entre les chômeurs, les travailleurs à distance et les travailleurs sur place, avec des taux de satisfaction des besoins en matière de PLI et d’ÉPI de 0 %, de 1 à 49 %, de 50 à 99 % et de 100 %. Les premières analyses ont révélé que les travailleurs à distance présentaient les niveaux les plus faibles de symptômes d’anxiété et de symptômes de dépression, mais après avoir pris en compte la perception de l’adéquation et de la mise en œuvre des mesures de protection de la santé sur le lieu de travail, les travailleurs sur place dont tous les besoins en matière de PLI et d’ÉPI étaient satisfaits présentaient le niveau le plus faible de symptômes d’anxiété et de dépression parmi tous les groupes. Cette recherche appuie l’importance des programmes de lutte contre les infections sur les lieux de travail et l’incidence de ces programmes sur la santé mentale des travailleurs. 

      Smith, P. M., Oudyk, J., Potter, G., & Mustard, C. (2021, April). Labour market attachment, workplace infection control procedures and mental health: a cross-sectional survey of Canadian non-healthcare workers during the COVID-19 pandemic. Annals of Work Exposures and Health, 65(3), 266-276.

       

      Key TakeawaySite-based workers who have the infection control program and personal protective equipment experience the lowest levels of anxiety and depression symptoms.  

      This paper explores the relationship between mental health, labour market attachment and protective health measures at work. The researchers surveyed over 5000 respondents, measuring anxiety and depression symptoms, as well as their perceived adequacy and implementation of infection control programs and personal protective equipment at their workplace. The respondents were grouped between unemployed, remote workers and site-based workers with 0%, 1-49%, 50-99% and 100% ICP/PPE needs being met. Initial analyses showed remote workers with the lowest levels of anxiety and depression symptoms, but after including perceived adequacy and implementation of protective health measures at work – site-based workers with all ICP/PPE needs met had the lowest level of anxiety and depressive symptoms out of all groups. This research supports the importance of infection control programs in workplaces and the impact they have on workers mental health. 

      Boessenkool, K. et Robson, J. (2021, mars). Aggressive Incrementalism : Strengthening the Foundations of Canada’s Approach to Childcare (L’incrémentalisme agressif : Renforcer les fondements de l’approche canadienne en matière de garde d’enfants). Toronto (Ontario) : Institut C.D. Howe.

       

      (en anglais seulement) 

      Conclusions  principales  : Les politiques du Canada en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants nécessitent des réformes progressives mais énergiques.  

      Les auteurs de ce document examinent les politiques canadiennes actuelles en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants et proposent trois recommandations. La première est que l’actuelle déduction pour frais de garde d’enfants, qui régressive par nature puisqu’elle renforce les rôles sexuels patriarcaux des parents, soit remplacée par un crédit d’impôt remboursable plus généreux, progressif et fréquemment versé. La deuxième recommandation est que les provinces augmentent le nombre de places en garderie. La troisième recommandation est que les fonds fédéraux existants et nouveaux pour les services de garde d’enfants soient fusionnés en un seul transfert réservé et permanent aux provinces. Ces recommandations suivent une méthode progressive mais énergique pour s’assurer que les femmes et les familles ont accès à des services de garde abordables.

      Boessenkool, K., & Robson, J. (2021, March 30). Aggressive incrementalism: Strengthening the foundations of Canada’s approach to childcare. Toronto, ON: C.D. Howe Institute.

       

      Key Takeaway: Canada’s early learning and childcare policies need incremental but aggressive reforms.

      The authors of this paper look at Canada’s current early learning and childcare policies and suggest three recommendations. First, the existing Child Care Expense Deduction (CCED), which is regressive in nature since it reinforces patriarchal gender roles for parents, should be substituted with a more generous, progressive, frequently paid refundable tax credit. Second, provinces should increase childcare spaces. Third, existing and new federal money for childcare should be merged into one dedicated, permanent transfer to provinces. These recommendations are meant to provide an incremental but aggressive method to ensure that women and families have accessible, affordable childcare.

      Leung, E. (2021, 24 mars). Caractéristiques des entreprises qui ont fermé pendant la pandémie de COVID-19 en 2020. No 36-28-0001 au catalogue. Ottawa (Ontario) : Statistique Canada, gouvernement du Canada.

       

      Conclusions  principales : Les entreprises de plus grande taille présentant des caractéristiques financières plus solides risquent de fermer à mesure que la pandémie se poursuit

      Cette étude compare les caractéristiques des entreprises qui ont fermé en septembre et en novembre 2020 avec celles qui ont fermé en février 2020 afin d’estimer le risque de fermeture d’entreprise en raison de la COVID-19. Elle utilise de nouvelles données administratives couplées sur les fermetures d’entreprises et les positions financières antérieures pour estimer l’incidence des caractéristiques des entreprises sur les fermetures. Elle révèle que les entreprises qui ont fermé au début de la pandémie étaient susceptibles d’avoir un risque estimé de fermeture plus élevé que celles qui ont fermé plus tard dans l’année. Ces entreprises étaient plus susceptibles d’être de nouveaux entrants, d’avoir un plus petit nombre d’employés, moins d’actifs, plus d’endettement, moins de liquidités et moins de rentabilité que les entreprises fermées en septembre et novembre 2020. L’étude révèle également que le taux de fermeture des entreprises diminue avec le temps. Au cours des deux premiers mois de la pandémie (février et mars), le taux de fermeture des entreprises était supérieur à 20 %, mais il a ralenti à 5 % en août et, en septembre 2020, il est passé à environ 13 %. Ces résultats suggèrent que les entreprises dont la situation financière est plus solide risquent de fermer leurs portes à mesure que la pandémie se poursuit.  

      Leung, E. (2021, March 24). Characteristics of businesses that closed during the COVID-19 pandemic in 2020. Catalogue no. 36-28-0001. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

       

      Key TakeawayLarger businesses with stronger financial characteristics are at risk of closing as the pandemic continues. 

      This study compares the characteristics of businesses that closed in September and November of 2020 with those closed in February 2020 to estimate the risk of business closure due to COVID 19. It uses new linked administrative data on business closures and past financial positions to estimate how business characteristics impact closures. It finds that businesses that closed in the early stages of the pandemic were likely to have a higher estimated risk of closure compared to those closed later in the year. Such businesses were more likely to be new entrants, have a smaller number of employees, less assets, more debt, lower liquidity, and less profitability compared to businesses closed in September and November 2020. It also finds that the rate of business closure diminishes over time. In the first two months of the pandemic (February and March) business closure was above 20% but slowed to 5% by August and by September 2020 the rate increased to about 13%. The findings suggest that businesses with stronger financial positions may be at risk of closure as the pandemic continues.  

      Mehdi T. & Morissette R. (2021, March 24). Working from home: Productivity and preferences. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

       

      Key TakeawayIncreased feasibility of telework will likely reduce job mismatch in a virtual global labour market. 

      This study uses the supplement to the Labour Force Survey and focus on the core-aged employees who usually worked outside the home prior to the COVID-19 pandemic but worked most of their hours at home during the week of February 14 to 20, 2021. Most of these new teleworkers (90%) report being at least as productive at home as they were in their usual place of workThe top three barriers to productivity for 10% of the sample who accomplished less work per hour while working at home include: a lack of interaction with co-workers (22%), having to care for children or other family members (20%) and having to do additional work to get things done (13%). The teleworkers report diverse preferences for telework once the COVID-19 pandemic is over. About 80% indicated that they would like to continue work at least half of their hours from home. If workers’ preferences for telework do not fully align with those of employers, a new form of job mismatch might emerge once the pandemic is over. On the other hand, increased feasibility of telework will likely increase the pool of potential employers for job seekers, and vice-versa. In the end, job mismatch could be significantly reduced in a virtual global labour market. 

      Mehdi T. et Morissette R. (2021, 24 mars). Travail à domicile : productivité et préférences. No 45280001 au catalogue. Ottawa (Ontario) : Statistique Canada, gouvernement du Canada.

       

      Conclusions  principales : La faisabilité accrue du télétravail réduira probablement l’inadéquation des emplois dans un marché du travail mondial virtuel. 

      Cette étude utilise le supplément à l’Enquête sur la population active et met l’accent sur les employés du principal groupe d’âge qui travaillaient habituellement à l’extérieur du domicile avant la pandémie de COVID-19, mais qui ont travaillé la plupart de leurs heures à la maison pendant la semaine du 14 au 20 février 2021. La plupart de ces nouveaux télétravailleurs (90 %) déclarent être au moins aussi productifs à la maison qu’ils l’étaient dans leur lieu de travail habituel. Les trois principaux obstacles à la productivité pour 10 % de l’échantillon qui ont accompli moins de travail par heure en travaillant à domicile comprennent le manque d’interaction avec les collègues (22 %), la nécessité de s’occuper des enfants ou d’autres membres de la famille (20 %) et la nécessité de faire du travail supplémentaire pour accomplir les tâches (13 %). Les télétravailleurs font état de diverses préférences en matière de télétravail une fois la pandémie de COVID-19 terminée. Environ 80 % ont indiqué qu’ils aimeraient continuer à travailler au moins la moitié de leurs heures depuis leur domicile. Si les préférences des travailleurs en matière de télétravail ne correspondent pas entièrement à celles des employeurs, une nouvelle forme d’inadéquation des emplois pourrait apparaître une fois la pandémie terminée. D’autre part, la faisabilité accrue du télétravail augmentera probablement le bassin d’employeurs potentiels pour les chercheurs d’emploi, et vice versa. En fin de compte, l’inadéquation des emplois pourrait être considérablement réduite dans un marché du travail mondial virtuel.

      Fuller, S. et Qian, Y. (2021, 19 mars). COVID-19 and the gender gap in employment among parents of young children in Canada (La COVID-19 et l’écart entre les sexes en matière d’emploi chez les parents de jeunes enfants au Canada) Gender & Society, 35(2), p. 206 à 217.

       

      (en anglais seulement) 

      Conclusions  principales : Les inégalités entre les sexes en matière d’emploi ont augmenté pour les femmes pendant la pandémie. Avec la réouverture, l’écart s’est réduit, mais certains défis persistent.  

      Cette recherche explore les répercussions sociales et économiques de la pandémie de COVID-19 sur l’équité entre les sexes et les classes. Les auteurs constatent qu’entre février et octobre 2020, les inégalités entre les sexes en matière d’emploi se sont creusées principalement parce que les secteurs dominés par les femmes ont été touchés de façon plus disproportionnée par la pandémie. Les fermetures d’écoles et les restrictions en matière de garde d’enfants ont également creusé l’écart.  

      Cependant, à mesure que les restrictions se sont atténuées, que les écoles ont rouvert leurs portes et que les possibilités de garde d’enfants se sont généralisées, l’écart entre les sexes en matière d’emploi s’est réduit. Pourtant, des facteurs essentiels peuvent entraver les progrès récents, notamment la fermeture d’écoles pendant le déploiement du vaccin et la réduction de la capacité globale du secteur de la garde d’enfants.  

      Ce document souligne qu’un système de garde d’enfants solide et abordable, qui accorde la priorité aux services de garde après l’école sera essentiel pour la reprise. Le conflit continu entre l’emploi et les services de garde d’enfants, conjugué à la hausse des cas de COVID-19, fait ressortir la nécessité d’adopter une optique intersectionnelle pour évaluer les répercussions de la pandémie.  

      Fuller, S., & Qian, Y. (2021, March 19). COVID-19 and the gender gap in employment among parents of young children in Canada. Gender & Society, 35(2), 206–217.

       

      Key Takeaway: Gender inequalities in employment increased for women during the pandemic. With re-opening, the gap decreased but certain challenges persist.  

      This research explores the social and economic impacts of the COVID-19 pandemic on gender and class equity. The authors find that between February and October 2020, gender inequalities in employment widened primarily because female-dominated sectors were more disproportionately impacted by the pandemic. School closures and childcare restrictions also widened the gap.  

      However, as restrictions eased, re-opening occurred and childcare options became widely available, the gender employment gap reduced. Yet, vital factors may hinder recent progress, including school closures during vaccine rollout and reduced overall capacity in the childcare sector.  

      The paper emphasizes that a strong and affordable childcare system that prioritizes after-school care will be critical for recovery. The ongoing conflict between employment and care, along with rising COVID-19 cases, highlights the need for an intersectional lens when assessing pandemic impacts.  

      Tam, S., Sood, S., & Johnston, C. (2021, March 10). Impact of COVID-19 on small businesses in Canada, first quarter of 2021. StatCan COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

       

      Key Takeaway: Small businesses are not yet expected to see a sharp increase in profitability, nor the ability to hire more employees/adopt technologies. 

      This analysis covers how COVID-19 negatively impacted small businesses across Canada. Following the onset of the pandemic, Canada experienced a drastic drop in its real gross domestic product (GDP), with the economy contracting 18.2% between March and April 2020. From mid-January to mid-February 2021, Statistics Canada conducted the Canadian Survey on Business Conditions, which showed that smaller businesses expected more significant impacts, such as a decrease in profitability and sales. Despite making 50% or more of their total sales online, small businesses are not expected to see a sharp increase in profitability nor the ability to hire more employees. Compared to much bigger organizations, small businesses are also not going to be able to adopt technologies such as collaboration tools and cloud solutions, which will render them less competitive. This bleak outlook has the potential to affect the whole economy, given that small businesses make up 98% of all employer businesses in Canada.  

      Tam, S., Sood, S., et Johnston, C. (2021, 10 mars). Les répercussions de la COVID-19 sur les petites entreprises au Canada, premier trimestre de 2021. StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur. No au catalogue 45280001. Ottawa (Ontario) : Statistique Canada, Gouvernement du Canada.

       

      Conclusions  principales : On ne s’attend pas encore à ce que les petites entreprises connaissent une forte augmentation de leur rentabilité, ni à ce qu’elles puissent embaucher plus d’employés ou adopter des technologies. 

      Cette analyse porte sur les répercussions négatives de la COVID-19 sur les petites entreprises partout au Canada. Après le début de la pandémie, le Canada a connu une chute radicale de son produit intérieur brut (PIB) réel, l’économie se contractant de 18,2% entre mars et avril 2020. De la mi-janvier à la mi-février2021, Statistique Canada a mené l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises, qui a révélé que les petites entreprises s’attendaient à des répercussions plus importantes, comme une baisse de la rentabilité et des ventes. Même si elles réalisent 50% ou plus de leurs ventes totales en ligne, les petites entreprises ne devraient pas connaître une forte augmentation de leur rentabilité ni la capacité d’embaucher davantage d’employés. Par rapport à des organisations beaucoup plus grandes, les petites entreprises ne seront pas non plus en mesure d’adopter des technologies comme des outils de collaboration et des solutions infonuagiques, ce qui les rendra moins concurrentielles. Ces sombres perspectives pourraient avoir une incidence sur l’ensemble de l’économie, étant donné que les petites entreprises représentent 98% de l’ensemble des entreprises avec employés au Canada 

      Rosenbaum, Z., Betsis, L., & Amery, B. (2021, March 8). Women in recessions: What makes COVID-19 different? LMI Insight Report no. 39. Ottawa, ON: Labour Market Information Council.

       

      Key TakeawayWomen have been disproportionately impacted during the COVID-19 pandemic and have experienced a slower recovery than men.  

      Women have faced a disproportionate impact from COVID-19 on several fronts. First, women are overrepresented in some of the hardest-hit sectors, such as retail and accommodation and food services, that rely on face-to-face contact. Second, other employment vulnerabilities were also exposed by the pandemic. Women represent 58% of employment in low-income earning occupations and have suffered a larger loss of employment than their male counterparts. Third, the impact on working mothers has also been difficult even for those who retained their jobs. Their average hours worked fell steeply, particularly for mothers with young children, during the initial wave of the pandemic in the spring of 2020. 

      Rosenbaum, Z., Betsis, L., et Amery, B. (2021, 8 mars). Les femmes en récession : En quoi la COVID-19 est-elle différente? Rapport de perspectives de l’IMT no 39. Ottawa (Ontario) : Conseil de l’information sur le marché du travail.

       

      Conclusions  principales : Les femmes ont été touchées de façon disproportionnée pendant la pandémie de COVID-19 et ont connu une reprise plus lente que les hommes.  

      Les femmes ont été touchées de façon disproportionnée par la COVID-19 sur plusieurs fronts. Premièrement, les femmes sont surreprésentées dans certains des secteurs les plus durement touchés, comme le commerce de détail, les services d’hébergement et de restauration, qui reposent sur le contact en personne. Deuxièmement, d’autres vulnérabilités à l’emploi ont également été exposées par la pandémie. Les femmes représentent 58% des emplois dans les professions à faible revenu et ont subi une perte d’emploi plus importante que leurs homologues masculins. Troisièmement, les conséquences sur les mères qui travaillent ont également été difficiles, même pour celles qui ont conservé leur emploi. Le nombre moyen d’heures travaillées a fortement diminué, en particulier pour les mères ayant de jeunes enfants, pendant la première vague de la pandémie au printemps2020. 

      Koebel, K., Pohler, D., Gomez, R., & Mohan, A. (2021, March 2). Public policy in a time of crisis: A framework for evaluating Canada’s COVID-19 income support programs. Canadian Public Policy.

       

      Key Takeaway: Balancing efficiency, equity and voice should be the main objective of income support programs in the time of COVID-19 and beyond.  

      This study evaluates Canadian income support programs introduced for workers during the first wave of COVID-19, specifically the Canada Emergency Response Benefit (CERB) and the Canada Emergency Wage Subsidy (CEWS). The study uses a framework that proposes balancing efficiency, equity and voice (EEV) as the main objective of crisis labour market policies. The authors argue that a targeted basic universal income in addition to employment insurance (EI) would have achieved the optimal balance between the three EEV objectives better than the combination of the CERB/CEWS. 

      Koebel, K., Pohler, D., Gomez, R., et Mohan, A. (2021, 2 mars). Public policy in a time of crisis: A framework for evaluating Canada’s COVID-19 income support programs. Canadian Public Policy/Analyse de politiques.

       

      (en anglais seulement)

      Conclusions  principales : L’équilibre entre l’efficience, l’équité et la voix devrait être l’objectif principal des programmes de soutien du revenu en cette période de COVID-19 et au-delà 

      Cette étude évalue les programmes canadiens de soutien du revenu mis en place pour les travailleurs au cours de la première vague de la COVID-19, plus précisément la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC). L’étude utilise un cadre qui propose d’équilibrer l’efficacité, l’équité et la voix (EEV) comme objectif principal des politiques de crise du marché du travail. Les auteurs soutiennent qu’un revenu universel de base ciblé en plus de l’assurance-emploi (AE) aurait permis d’atteindre l’équilibre optimal entre les trois objectifs de l’EEV, mieux que la combinaison de la PCU et de la SSUC. 

      Messacar, D., Handler, T., & Frenette, M. (2021, March 2). Predicted earnings losses from graduating during COVID-19. Canadian Public Policy.

       

      Key Takeaway: Those who graduate in 2021 can expect to lose 512% of total annual income that would have been earned in the absence of the pandemic. 

      This paper explores how COVID-19 and the lockdown imposed to stop the spread of the virus have resulted in a significant decline in the labour market prospects of graduates otherwise poised to enter the market at a time when conditions were generally favourable. The authors predict that 2021 graduates will lose between 5% and 12% of the total annual income that would have been earned had the pandemic not occurred. Additionally, the authors illustrate how high school graduates may be greatly impacted by the current economic crisis. In such uncertain times, the authors advocate for longterm public measures such as job search assistance programs and facilitating access to post-secondary education. Such measures would assist the transition of Canadians to occupations requiring higher education, which are far less likely to face a high-risk of job transformation due to automation in the future.  

      Messacar, D., Handler, T., et Frenette, M. (2021, 2 mars). Predicted earnings losses from graduating during COVID-19. Canadian Public Policy/Analyse de politiques.

       

      (en anglais seulement)

      Conclusions  principales : Les personnes qui obtiendront leur diplôme en 2021 peuvent s’attendre à perdre de 5 à 12% du revenu annuel total qu’elles auraient gagné en l’absence de la pandémie. 

      Ce document explore la façon dont la COVID-19 et le confinement imposé pour arrêter la propagation du virus ont entraîné une baisse importante des perspectives d’emploi des titulaires de diplôme qui, autrement, étaient prêts à entrer sur le marché à un moment où les conditions étaient généralement favorables. Les auteurs prédisent que les diplômés de 2021 perdront entre 5% et 12% du revenu annuel total qui aurait été gagné si la pandémie n’avait pas eu lieu. De plus, les auteurs illustrent comment les diplômés du secondaire peuvent être grandement touchés par la crise économique actuelle. En cette période d’incertitude, les auteurs préconisent des mesures publiques à long terme comme des programmes d’aide à la recherche d’emploi et la facilitation de l’accès aux études postsecondaires. De telles mesures faciliteraient la transition des Canadiens et des Canadiennes vers des professions exigeant des études supérieures, qui sont beaucoup moins susceptibles de faire face à un risque élevé de transformation des emplois en raison de l’automatisation à l’avenir.  

      International Labour Organization. (2021, February 17). The youth and COVID-19: Access to decent jobs amid the pandemic. Ankara, Turkey: ILO.

       

      Key Takeaway: A high rate of youth not in employment, education or training has psychological and sociological implications as well as financial ones. 

      This research explores the impact of COVID-19 on youth in host and refugee communities in Turkey. Using qualitative and quantitative data collected from 15 May to 10 August 2020, the report focuses on youth “not in employment, education or training (NEET).The report argues that a high rate of youth with NEET status cannot be categorized only as a financial problem. The psychological and sociological implications extend not only to youth but also to the entire society. Additionally, the report highlights how COVID-19 has exacerbated an economic crisis that will negatively impact refugees and women for years to come. To address these issues, the report recommends recognizing free, quality education as a human right, monitoring school attendance to decrease drop-out rates, implementing an education-first approach and enabling comprehensive programs such as Youth Guarantees that are needed to reengage NEET youth in employment.

      Organisation internationale du Travail. (2021, 17 février). The youth and COVID-19: Access to decent jobs amid the pandemic. Ankara, Turquie : OIT.

       

      (en anglais seulement)

      Conclusions  principales : Un taux élevé de jeunes qui ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation entraîne des conséquences psychologiques et sociologiques ainsi que des conséquences financières. 

      Cette recherche explore les répercussions de la COVID-19 sur les jeunes des communautés d’accueil et de réfugiés en Turquie. À l’aide de données qualitatives et quantitatives recueillies du 15 mai au 10 août 2020, le rapport met l’accent sur les jeunes «qui ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEEF)». Le rapport soutient qu’un taux élevé de jeunes ayant le statut NEEF ne peut pas être catégorisé uniquement comme un problème financier. Les conséquences psychologiques et sociologiques s’étendent non seulement aux jeunes mais aussi à l’ensemble de la société. De plus, le rapport souligne comment la COVID-19 a exacerbé une crise économique qui aura des répercussions négatives sur les réfugiés et les femmes pour les années à venir. Pour résoudre ces problèmes, le rapport recommande de reconnaître l’éducation gratuite et de qualité comme un droit de la personne, de contrôler la fréquentation scolaire afin de réduire les taux de décrochage, de mettre en œuvre une approche axée sur l’éducation d’abord et de mettre en place des programmes complets comme les garanties pour les jeunes qui sont nécessaires pour faire participer les jeunes NEEF à l’emploi 

      Hogarth, T. (2021, February). COVID-19 and the demand for labour and skills in Europe: Early evidence and implications for migration policy. Brussels, Belgium: Migration Policy Institute.

       

      Key Takeaway: Policy makers need to ensure that the economic downturn will not undo the progress made in addressing labour challenges in Europe. 

      This paper explores how COVID-19 will make it harder to address the pervasive skills and labour challenges that the European Union was already facing before the pandemic hit. Failure to sufficiently invest in skills during these troubled times may have implications for how quickly European economies will recover. Investing in building the skills of resident workers, as well as those migrating into Europe, will likely continue to play a role in meeting labour market needs. The author emphasizes that policy makers must ensure that the economic downturn will not undo progress made in the recent past. A transparent system is required to indicate where there are needs and why immigration is the right tool to meet them. European success will hinge on migrants’ successful labour market integration and participation in the labour force.  

      Hogarth, T. (2021, février). COVID-19 and the demand for labour and skills in Europe: Early evidence and implications for migration policy. Bruxelles, Belgique : Migration Policy Institute.

       

      (en anglais seulement)

      Conclusions  principales : Les décideurs doivent s’assurer que le ralentissement économique ne réduira pas à néant les progrès réalisés dans la résolution des problèmes liés à la main-d’œuvre en Europe. 

      Ce document explore comment la COVID-19 rendra plus difficile la résolution des problèmes omniprésents de compétences et de main-d’œuvre auxquels l’Union européenne était déjà confrontée avant la pandémie. Si l’on n’investit pas suffisamment dans les compétences en cette période troublée, cela peut avoir des conséquences sur la rapidité de la reprise des économies européennes. Les investissements dans le renforcement des compétences des travailleurs résidents, ainsi que de ceux qui migrent vers l’Europe, continueront probablement à jouer un rôle dans la satisfaction des besoins du marché du travail. L’auteur souligne que les décideurs politiques doivent veiller à ce que le ralentissement économique ne réduise pas à néant les progrès réalisés dans un passé récent. Un système transparent est nécessaire pour indiquer où se situent les besoins et pourquoi l’immigration est le bon outil pour y répondre. La réussite de l’Europe dépendra de l’intégration réussie des migrants sur le marché du travail et de leur participation à la population active 

      Jenkins, F. et J. Smith. (2021, 7 janvier). « Work-from-home during COVID-19: Accounting for the care economy to build back better ». The Economic and Labour Relations Review.

       

      (en anglais seulement)

      Le télétravail a été salué comme une solution à court terme pour freiner la propagation de la COVID-19. Cependant, en agissant comme si le domicile d’un employé était une ressource à coût nul que l’on pouvait s’approprier en cas d’urgence, on fait fi du fonctionnement du domicile, un lieu de pratiques sexospécifiques en matière de garde d’enfants et de travail. Le fardeau inégal associé à la pandémie a été minimisé, les employeurs se présentant souvent comme flexibles, sans tenir compte du fait qu’ils demandaient désormais l’usage de cet espace autrefois personnel. Les auteures soutiennent que le domicile est devenu la base de la reprise économique, et que les nouvelles politiques devraient le refléter. Mieux rebâtir nécessiterait des programmes d’investissement rapide et à petite échelle visant à adapter les habitations, les quartiers, les centres de détail locaux et les régions aux nouvelles demandes, plus importantes, qu’on leur impose.

      Jenkins, F., & Smith, J. (2021, January 7). Work-from-home during COVID-19: Accounting for the care economy to build back better. The Economic and Labour Relations Review.

       

      Work-from-home has been hailed as a short-term solution to stop the spread of COVID-19. However, acting as if an employee’s home is a cost-less resource, free for appropriation in an emergency, ignores how the home functions as a site of gendered relations of care and labour. The uneven burden of dealing with this pandemic has been downplayed, with employers tending to depict themselves as flexible rather than as demanding the use of this once-personal space. The authors argue that home has become a backbone of economic recovery and new policies should reflect that. Building back better would require programs for rapid, small-scale investments to adapt dwellings, neighbourhoods, local retail centres and localities to these new, more intensive demands on them.

      Bonen, T. et M. Oschinski. (2021, 6 janvier). « Mapping Canada’s training ecosystem: Much needed and long overdue ». IRPP Insight, vol. 34, Montréal, Québec, Institut de recherche en politiques publiques.

       

      (en anglais seulement)

      Selon les auteurs de cet article, le Canada a besoin d’un système d’information complet qui associe les compétences acquises dans les programmes de formation et d’études aux compétences recherchées sur le marché de l’emploi. Un tel système devrait comporter les composantes interdépendantes suivantes : 1) base de données sur les programmes et prestataires de formation et de services éducatifs; 2) système de classification des compétences et d’autres exigences professionnelles qui reflète bien la manière dont les personnes à la recherche d’un emploi et les employeurs parlent des compétences; 3) manière d’associer la base de données sur la formation aux compétences et aux autres exigences professionnelles. Les auteurs soutiennent que ces trois composantes devraient orienter la création d’un dépôt de données que l’on tiendrait à jour grâce à la rétroaction constante des utilisateurs. Ils ajoutent toutefois que la conception et la mise en œuvre de chacune de ces composantes représentent un défi de taille qui demanderait une collaboration entre les employeurs, les prestataires de formation et les organismes gouvernementaux, à tous les échelons. Quoi qu’il en soit, les auteurs jugent que cet effort sera payant à long terme et permettra de générer des données exploitables sur les options en matière d’emploi dont disposent les travailleurs, tout en associant ces données aux emplois en demande.

      Bonen, T., & Oschinski, M. (2021, January 6). Mapping Canada’s training ecosystem: Much needed and long overdue. IRPP Insight, 34. Montreal, QC: Institute for Research on Public Policy.

       

      The authors argue that Canada needs a comprehensive information system that links the skills acquired through training and education programs to those sought in the job market. This system should have the following interlocking components: 1) a database of training and education programs and providers; 2) a classification system of skills and other job requirements that reflects how job seekers and employers talk about skills; and 3) a way to link the training database to skills and other work requirements. They propose these three components should guide the creation of a data repository that is kept up to date with constant user feedback. They note, however, that designing and implementing each of these components is a massive undertaking requiring collaboration between employers, training providers and government agencies at all levels. Nevertheless, they argue that this effort will pay off in the long term and lead to actionable data on the training options available to workers, while linking those data to in-demand jobs.

      Como, R., Hambley, L., & Domene, J. (2021, January). An exploration of work–life wellness and remote work during and beyond COVID-19. Canadian Journal of Career Development, 20(1), 46–56.

       

      Key Takeaway: Organizations and employees will need continued support to find suitable remote work arrangements beyond the pandemic. 

      The paper reviews literature on COVID-19, remote work and worklife wellness. It concludes that the worklife wellness of remote workers may be impacted by a lack of organizational support during the transition to remote work, combined with COVID-19 related stresses. Although remote workers had slightly higher job satisfaction and lower stress compared to traditional workers, their wellness could be impacted by overwork and by work interfering with personal life. Career development practitioners can help clients by being aware of how home dynamics, COVID-19 stress and overwork can complicate the transition to remote work. Organizations and employees will need continued support to find the best-suited remote work scenarios during and beyond the pandemic. 

      Como, R., Hambley, L., et Domene, J. (2021, janvier). An exploration of work–life wellness and remote work during and beyond COVID-19. La revue canadienne de développement de carrière, Vol. 20 No 1 (2021), p. 46 à 56.

       

      (en anglais seulement)

      Conclusions  principales : Les organisations et les employés auront besoin d’un soutien continu pour trouver des modalités de travail à distance appropriées après la pandémie.  

      Le document examine la documentation sur la COVID-19, le travail à distance et le bien-être au travail et dans la vie privée. Il conclut que le bien-être au travail et dans la vie privée des travailleurs à distance peuvent être touchés par un manque de soutien organisationnel pendant la transition vers le travail à distance, combiné au stress lié à la COVID-19. Bien que les travailleurs à distance soient légèrement plus satisfaits de leur travail et moins stressés que les travailleurs traditionnels, leur bien-être pourrait être affecté par le surmenage et l’interférence du travail dans la vie privée. Les professionnels en développement de carrière peuvent aider les clients en étant conscients de la façon dont la dynamique familiale, le stress lié à la COVID-19 et le surmenage peuvent compliquer la transition vers le travail à distance. Les organisations et les employés auront besoin d’un soutien continu pour trouver les scénarios de travail à distance les mieux adaptés pendant et après la pandémie. 

      Helliwell, J. F., G. Schellenberg et J. Fonberg. (2020, 21 décembre). « La pandémie de COVID-19 et la satisfaction à l’égard de la vie au Canada ». StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, no de catalogue 45280001, Ottawa, Ontario, Statistique Canada, Gouvernement du Canada.

       

      Au moyen d’échantillons représentatifs de la population utilisés dans le cadre de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2018 et de l’enquête de juin 2020 de la Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes (SEPC), cette étude compare la satisfaction à l’égard de la vie des Canadiens avant et pendant la pandémie de COVID-19. On a constaté que la satisfaction moyenne à l’égard de la vie chez les Canadiens était passée de 8,09 sur l’échelle de 0 à 10 en 2018 à 6,71 en 2020, soit une baisse de 1,38 point. Il s’agit du niveau de satisfaction à l’égard de la vie le plus bas observé au Canada au cours de la période allant de 2003 à 2020, période pour laquelle il existe des données comparables. Selon l’étude, entre 2018 et 2020, la proportion des Canadiens ayant donné une cote de 8 ou plus sur l’échelle de la satisfaction à l’égard de la vie a baissé, passant de 72 % à 40 % pendant cette période, alors que la proportion des Canadiens ayant donné une cote de 6 ou moins en ce qui concerne la satisfaction à l’égard de la vie a augmenté, passant de 12 % à 40 %.

      Helliwell, J. F., Schellenberg, G., & Fonberg, J. (2020, December 21). The COVID-19 pandemic and life satisfaction in Canada. StatCan COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

       

      This study compares the life satisfaction of Canadians before and during the COVID‑19 pandemic using population-representative samples from the 2018 Canadian Community Health Survey and the June 2020 Canadian Perspectives Survey Series. It finds that the average life satisfaction among Canadians declined by 1.38 points, from 8.09 on the 0–10 scale in 2018 to 6.71 in 2020. This is the lowest level of life satisfaction observed in Canada over the 2003–2020 period for which comparable data are available. The study finds that from 2018 to 2020, the share of Canadians rating their life satisfaction as 8 or above fell from 72% to 40%, while the share rating their life satisfaction as 6 or below increased from 12% to 40%.

      Prokopenko, E. et C. Kevins. (2020, 15 décembre). « Vulnérabilités liées à la COVID-19 chez les Canadiens et les Canadiennes LGBTQ2+ ». StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, no de catalogue 45280001, Ottawa, Ontario, Statistique Canada, Gouvernement du Canada.

       

      Comme il n’existe pas encore d’ensemble de données portant spécialement sur ce que vivent les Canadiens et Canadiennes LGBTQ2S+ pendant la pandémie de COVID19, cet article permet d’explorer les inégalités en matière de revenu, de sécurité financière et d’insécurité liée au logement entre les personnes LGBTQ2S+ et le reste de la population qui prévalaient avant la pandémie et qui pourraient être exacerbées par celle-ci. Ces inégalités tiennent entre autres au fait que les Canadiens et Canadiennes LGBTQ2S+ ont un plus faible revenu, ce qui s’explique en partie par le fait qu’ils sont en général plus jeunes, moins susceptibles de s’identifier en tant qu’hommes et présentent un plus grand risque de perte d’emploi. Les Canadiens et Canadiennes LGBTQ2S+ sont également plus susceptibles de connaître une situation d’itinérance au cours de leur vie, sous une forme ou une autre. L’article laisse croire que ce risque d’itinérance peut être attribuable au fait que les Canadiens et Canadiennes LGBTQ2S+ sont plus souvent rejetés du foyer parental et n’ont d’autre choix que d’habiter chez d’autres membres de leur famille ou chez des amis.

      Prokopenko, E., & Kevins, C. (2020, December 15). Vulnerabilities related to COVID-19 among LGBTQ2+ Canadians. StatCan COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

       

      As there is not yet a dataset focused on LGBTQ2S+ Canadians during the COVID‑19 pandemic, this article explores the inequalities in income, financial security and housing insecurity between LGBTQ2S+ and non‑LGBTQ2S+ Canadians that existed prior to the pandemic and could be exacerbated by it. These inequalities include LGBTQ2S+ Canadians having lower incomes, which can partially be explained by them being younger, less likely to identify as male, and having a higher risk of job loss. LGBTQ2S+ Canadians are also more likely to experience some type of homelessness or housing insecurity in their lifetime. The article suggests that this might be impacted by LGBTQ2S+ Canadians being more likely to be rejected from the parental home and be living with family or friends for lack of other options.

      Tobin, S. et A. Sweetman. (2020, 14 décembre). IZA COVID-19 crisis response monitoring: Canada (November 2020), Bonn, Allemagne, Institut IZA d’économie du travail.

       

      (en anglais seulement)

      Les auteurs de cet article traitent des groupes les plus touchés par la pandémie au Canada et passent en revue l’ensemble des mesures gouvernementales mises en place, en examinant notamment les questions liées à la viabilité financière. Ils soulignent notamment qu’au pire de la pandémie de COVID-19 en mars et en avril 2020, le Canada a perdu plus d’emplois qu’au cours des trois récessions précédentes réunies. La majeure partie des emplois perdus ont été récupérés, mais les gains au chapitre de l’emploi ont ralenti, ce qui est vrai encore aujourd’hui, notamment chez les jeunes, les travailleurs à faible revenu, les femmes et les travailleurs des secteurs les plus durement touchés. Comme c’est le cas dans bien d’autres pays membres de l’OCDE, la viabilité des finances publiques repose principalement sur des taux d’intérêt qui demeurent bas et l’assouplissement relativement rapide des mesures liées à la pandémie. L’accroissement de la dette influera sur la capacité des gouvernements fédéral et provinciaux à résoudre les enjeux structurels majeurs déjà présents avant la pandémie, comme le vieillissement de la population et le changement climatique.

      Tobin, S., & Sweetman, A. (2020, December 14). IZA COVID-19 crisis response monitoring: Canada (November 2020). Bonn, Germany: IZA Institute of Labor Economics.

       

      The authors discuss the groups most impacted by the pandemic in Canada and review the suite of government measures introduced, including issues regarding fiscal viability. In particular, the authors highlight that during the height of the COVID-19 pandemic in March and April 2020, Canada lost more jobs than it had in the past three recessions combined. The labour market recovered most of those losses, but employment gains slowed and continued to weigh especially on youth, low-wage workers, women and workers in hard-hit industries. Like many other OECD countries, the ongoing sustainability of public finances depends primarily on interest rates remaining low and on phasing out pandemic-​related measures reasonably quickly. The increase in debt will affect the ability of Canadian federal and provincial governments to address major pre-COVID structural issues such as population aging and climate change.

      Wyonch, R. (2020, 1 décembre). The next wave : Automation and Canada’s labour market (La prochaine vague : L’automatisation et le marché du travail canadien). Commentaire no 585. Toronto (Ontario) : C.D. Howe Institute.

       

      (en anglais seulement)

      À l’aide des données de Statistique Canada, l’auteur estime que seulement 22 % des emplois sont à haut risque en raison de l’automatisation. Des recherches antérieures surestiment à 42 % le risque de perte d’emploi attribuable à l’automatisation. Les secteurs de l’agriculture, des ressources naturelles, des services publics et de la fabrication présentent un risque élevé d’automatisation par rapport aux secteurs de la santé, du droit, de l’éducation et des services gouvernementaux. La recherche met en évidence le fait que les groupes démographiques sous-représentés, comme les travailleurs noirs et autochtones, sont plus susceptibles de perdre leur emploi à cause de l’automatisation que les hommes, les femmes et les immigrants. L’analyse recommande également d’investir dans la formation professionnelle et le soutien du revenu pour les chômeurs et les travailleurs à faible revenu qui se heurtent à des lacunes dans la couverture de l’assurance-emploi en raison de la perte d’emploi attribuable à l’automatisation.

      Wyonch, R. (2020, December 1). The next wave: Automation and Canada’s labour market. Commentary No. 585. Toronto, ON: C.D. Howe Institute.

       

      Using data from Statistics Canada, the author estimates that only 22% of employment is at high risk from automation. Past research overestimates job loss risk due to automation at 42%. The agriculture, natural resources, utilities and manufacturing sectors are at high risk of automation as compared to health, law, education and government services. The research highlights the fact that underrepresented demographic groups, such as Black and Indigenous workers, are more susceptible to these job losses through automation as compared to men, women, and immigrants. The analysis also recommends investment in job-training and income support for the unemployed and low-income earners facing coverage gaps in employment insurance due to job loss from automation.

      Tam, S., Sood, S. et Johnston, C. (2020, 25 novembre). Les répercussions de la COVID-19 sur les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles, troisième trimestre de 2020. StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur. Produit no 45280001 au catalogue de Statistique Canada, Ottawa (Ontario).

       

      Le présent rapport analyse l’incidence disparate de la COVID-19 sur les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles. Les résultats montrent que 24,7 % de ces entreprises ont déclaré une baisse de 40 % ou plus de leurs revenus en août 2020 par rapport à ceux d’août 2019, comparativement à 21,1 % pour l’ensemble des entreprises au Canada. De plus, seulement le quart de ces entreprises ont déclaré avoir la capacité de s’endetter davantage, comparativement à 36,6 % pour l’ensemble des entreprises. Le rapport souligne également que les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles étaient plus susceptibles d’obtenir un financement ou un crédit.

      Tam, S., Sood, S., & Johnston, C. (2020, November 25). Impact of COVID-19 on businesses majority-owned by visible minorities, third quarter of 2020. StatCan COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada.

       

      This report analyzes the disparate impact of COVID-19 on businesses that are majority-owned by visible minorities. The findings show that 24.7% of these businesses reported a decrease of 40% or more in revenue in August 2020 compared to revenues in August 2019, compared to 21.1% of all businesses in Canada. In addition, only a quarter of these businesses reported that they had the ability to take on more debt, compared to 36.6% of all businesses. The report also highlights that businesses majority-owned by visible minorities were more likely to be approved for funding or credit.

      Desjardins, D. et Freestone, C. (2020, 19 novembre). Les Canadiennes continuent de quitter la population active, Toronto (Ontario), Banque Royale du Canada.

       

      Ce rapport souligne que, même si un plus grand nombre d’hommes se joignent à la population active, les Canadiennes continuent de s’en retirer en raison de la COVID-19, ce qui risque d’entraîner une érosion des compétences. Ce retrait peut à son tour exacerber l’écart salarial entre les sexes. Selon le rapport, plus de 20 000 femmes ont quitté la population active entre février et octobre 2020, principalement parce qu’une plus grande partie de leurs emplois se trouvent dans les industries les plus durement touchées et sont moins propices au travail à distance. En comparaison, près de 68 000 hommes se sont joints à la population active au cours de la même période. Le rapport révèle que les femmes de deux cohortes clés (les 20 à 24 ans et 35 à 39 ans) quittent la population active plus rapidement, les plus jeunes choisissant de retourner aux études et les plus âgées de s’occuper de leurs enfants.

      Desjardins, D., & Freestone, C. (2020, November 19). Canadian women continue to exit the labour force. Toronto, ON: Royal Bank of Canada.

       

      This report highlights that even as more men join the workforce, Canadian women continue to retreat from it due to COVID-19, risking an erosion of skills. This may in turn exacerbate the gender wage gap. According to the report, more than 20,000 women fell out of the labour force between February and October 2020), mostly because more of their jobs are in the hardest-hit industries and are less conducive to working remotely. In comparison, nearly 68,000 men joined the labour force over the same period. The report reveals that women in two key cohorts (20–24 and 35–39) are exiting the labour force faster, with the younger cohort choosing to return to school and the older one opting to look after their children.

      Gingrich, M. et Rowlinson, M. (2020, 5 novembre). Revitaliser l’économie manufacturière du Canada en vue du monde de l’après-COVID, Ottawa (Ontario) : Forum des politiques publiques.

       

      Les auteurs affirment que la pandémie de COVID-19 a clairement démontré que le Canada a besoin d’un secteur manufacturier national fort pour produire ce dont il a besoin (c.-à-d. de l’équipement médical et de protection individuelle essentiel en temps de crise). Au cours des 20 dernières années, le secteur manufacturier canadien a connu un déclin marqué, ce qui a entraîné une stagnation des salaires et une dépendance à l’égard des importations. La solution proposée dans le présent rapport est simple : élaborer une stratégie nationale de fabrication. En rapatriant les chaînes d’approvisionnement, en définissant ce que signifie « Fabriqué au Canada », en finançant de meilleurs programmes de formation et en investissant massivement dans la modernisation et les infrastructures, le Canada pourrait revitaliser son système manufacturier en vue de la reprise après la pandémie. Il ne s’agit toutefois pas de revenir sur d’anciennes politiques visant à élargir les marchés d’exportation, mais plutôt d’envisager des politiques qui revitalisent le secteur et profitent aux collectivités partout au pays, tout en réduisant l’impact environnemental.

      Gingrich, M., & Rowlinson, M. (2020, November 5). Revitalizing Canada’s manufacturing economy for a post-COVID world. Ottawa, ON: Public Policy Forum.

       

      The authors argue that the COVID-19 pandemic has made it clear that Canada needs a strong domestic manufacturing sector to produce what it needs (i.e., essential medical and personal protective equipment in time of crisis). The last 20 years has seen a severe decline in manufacturing in Canada, which has led to stagnant wages and reliance on imports. The solution proposed in this report is straightforward: develop a national manufacturing strategy. By bringing the supply chains home, defining what “Made in Canada” means, funding better training programs and investing heavily in modernization and infrastructure, Canada could revitalize its manufacturing system for post-pandemic recovery. This does not mean going back on old policies directed at expanding export markets, however, but rather considering policies that revitalize the sector and benefit communities across the country, while reducing environmental impact.

      Bleakney, A., Masoud, H., & Robertson, H. (2020, November 2). Labour market impacts of COVID-19 on Indigenous people: March to August 2020. StatCan COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

       

      Using the Labour Force Survey (LFS) for March to August 2020, this paper examines how the COVID-19 pandemic impacted labour market conditions among Indigenous people living off reserve. While the initial impacts of the pandemic were similar among Indigenous and non-Indigenous people, recovery has been slower for Indigenous people. Particularly for Indigenous women, employment levels have remained further from their pre-pandemic levels than for Indigenous men. The employment rate of Indigenous women further declined between June and August 2020, while recovery occurred for Indigenous men during that period.

      Bleakney, A., Masoud, H., et Robertson, H. (2020, 2 novembre). Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le marché du travail des Autochtones : mars à août 2020. StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur. Ottawa (Ontario). Statistique Canada, gouvernement du Canada.

       

      En utilisant l’Enquête sur la population active (EPA) de mars à août 2020, ce document examine l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur les conditions du marché du travail chez les Autochtones vivant hors réserve. Bien que les répercussions initiales de la pandémie aient été semblables chez les Autochtones et les non-Autochtones, la reprise a été plus lente chez les Autochtones. En particulier pour les femmes autochtones, les niveaux d’emploi sont restés plus éloignés de leurs niveaux pré-pandémiques que pour les hommes autochtones. Le taux d’emploi des femmes autochtones a encore diminué entre juin et août 2020, tandis que la reprise s’est produite chez les hommes autochtones au cours de cette période.

      Webb, A., McQuaid, R., & Rand, S. (2020, November). Employment in the informal economy: Implications of the COVID-19 pandemic. International Journal of Sociology and Social Policy, 40(9/10), 1005–1019.

       

      This work addresses current definitional understandings of informal employment, conceptual approaches to explain its participation, and solutions to support informal economies in transitioning to more formal avenues of employment. Informal economies disproportionately employ young, immigrant, minority, and female groups. Informal employment encompasses work that does not follow employment and tax regulations but is otherwise legal and legitimate. The nature of informal employment is often associated with precarious/involuntary work hours, insufficient social protection, and lack of collective action to improve working conditions. The authors propose that COVID-19 may represent a catalyst in improving the support of informal employment by public institutions. Results suggest that governments need to consider explicit support for informal workers to create fair, resilient, ethical structures to allow for transition to more formal employment. They also find that the motivation to participate in informal employment is incentivized by the increase in remote work, the online purchasing supply chain, and job insecurity among developed economies.

      Webb, A., R. McQuaid et S. Rand. (2020, Novembre). « Employment in the informal economy: Implications of the COVID-19 pandemic ». International Journal of Sociology and Social Policy, vol. 40, nos 9/10, p. 1005–1019.

       

      (en anglais seulement)

      Cet article porte sur les définitions actuelles de l’emploi informel, les démarches conceptuelles visant à expliquer la participation à ce secteur et les solutions pour aider les économies informelles à faire la transition vers des avenues plus officielles en matière d’emploi. Les économies informelles, ou parallèles, comptent un nombre disproportionné de jeunes, d’immigrants, de minorités et de femmes. L’emploi informel englobe le travail qui ne suit pas la réglementation en matière d’emploi et de fiscalité, mais qui est autrement légal et légitime. La nature de l’emploi informel est souvent associée à des heures de travail précaires ou forcées, une protection sociale insuffisante et un manque de gestes collectifs visant à améliorer les conditions de travail. D’après les auteurs, la COVID-19 pourrait servir de catalyseur pour améliorer l’appui de l’emploi informel par les institutions publiques. Les résultats indiquent que les gouvernements devront songer à offrir un soutien explicite aux travailleurs du secteur informel afin de mettre en place des structures justes, résistantes et éthiques qui permettront une transition vers une forme d’emploi plus formelle. Ils constatent également que la généralisation du télétravail, la chaîne d’approvisionnement des achats en ligne et l’insécurité d’emploi dans les économies développées favorisent la participation au secteur de l’emploi informel.

      Doucet, A., Mathieu, S., & McKay, L. (2020, October 26). Reconceptualizing parental leave benefits in COVID-19 Canada: From employment policy to care and social protection policy. Canadian Public Policy, 46(S3), S272–S286.

       

      The unprecedented impact of COVID-19 on the labour force and the provision of childcare have given rise to criticism of childcare policy. However, little attention has been awarded to parental leave, which has also been severely impacted by the changes to employment levels and arrangements caused by COVID-19. This paper argues that these impacts suggest a reconceptualized post-pandemic parental leave system in which such benefits are part of broader social protection policies. The paper also emphasizes that high-quality, affordable childcare services are essential for balancing work and family responsibilities.

      Doucet, A., Mathieu, S., et McKay, L. (2020, 26 octobre). Reconceptualizing parental leave benefits in COVID-19 Canada: From employment policy to care and social protection policy (Reconceptualisation des prestations de congé parental dans le cadre de la COVID-19 au Canada : De la politique d’emploi à la politique sur les soins et la protection sociale. Canadian Public Policy/Analyse de politiques, vol. 46, no 3, p.272 à 286.

       

      (en anglais seulement)

      L’incidence sans précédent de la COVID-19 sur la population active et la prestation de services de garde d’enfants a suscité des critiques à l’égard de la politique de garde d’enfants. Toutefois, peu d’attention a été accordée aux congés parentaux, qui ont également été durement touchés par les changements apportés au niveau des emplois et aux arrangements liés à la COVID-19. Cet article soutient que ces incidences suggèrent un système de congé parental post-pandémique reconceptualisé dans lequel ces prestations font partie des politiques de protection sociale plus larges. L’article souligne également que des services de garde d’enfants abordables et de grande qualité sont essentiels pour équilibrer les responsabilités professionnelles et familiales.

      Mo, G., Cukier, W., Atputharajah, A., Boase, M. I., & Hon, H. (2020, 26 octobre). Differential impacts during COVID-19 in Canada: A look at diverse individuals and their businesses (Effets différentiels de la COVID-19 au Canada : un aperçu de la diversité des personnes et de leurs entreprises). Canadian Public Policy/Analyse de politiques, vol. 46, no3, p. 261 à 271.

       

      (en anglais seulement)

      S’appuyant sur les données de Statistique Canada, ce document indique que divers groupes – y compris les femmes, les personnes d’origine ethnique, les personnes handicapées, les Autochtones et les immigrants – ont été plus touchés par la pandémie de COVID-19. Les auteurs soulignent que ces groupes sont plus susceptibles d’occuper un emploi à temps partiel ou précaire, d’avoir moins d’options de travail à domicile et de faire face à de plus grands problèmes d’accès aux programmes sociaux. Les femmes, en particulier celles issues de divers groupes, sont touchées de façon disproportionnée et font état d’une plus grande incertitude quant au maintien de leur emploi, à l’accès à une aide financière et au respect de leurs obligations financières. Ces résultats suggèrent l’existence d’inégalités structurelles au Canada.

      Mo, G., Cukier, W., Atputharajah, A., Boase, M. I., & Hon, H. (2020, October 26). Differential impacts during COVID-19 in Canada: A look at diverse individuals and their businesses. Canadian Public Policy, 46(S3), S261–S271.

       

      Using datasets from Statistics Canada, this paper reports that diverse groups — including women, racialized people, those with disabilities, Indigenous people and immigrants — have been more affected by the COVID-19 pandemic. The authors highlight that these groups are more likely to be in part-time or precarious employment, have fewer options to work from home, and face greater issues accessing social programs. Women, particularly from diverse groups, are disproportionately impacted and report higher uncertainty in maintaining employment, accessing financial relief, and meeting financial obligations. These findings suggest the existence of structural inequalities in Canada.

      Global Deal, OCDE et OIT. (2020, 20 octobre). Social dialogue, skills and Covid-19 : The global deal for decent work and inclusive growth flagship report (Dialogue social, compétences et COVID-19) : L’accord mondial pour un travail décent et une croissance inclusive, rapport phare). Paris (France) : Organisation de coopération et de développement économiques/Genève (Suisse) : Organisation internationale du Travail.

       

      (en anglais seulement)

      Ce rapport illustre l’importance du dialogue social dans la gestion des conséquences de la pandémie. Il souligne également les avantages de la participation des partenaires sociaux aux systèmes d’éducation et de formation des adultes pour préparer l’avenir du travail. Alors que l’évolution technologique crée des pénuries de compétences, de solides systèmes d’éducation et de formation des adultes sont nécessaires pour prévenir la dépréciation des compétences et faciliter les transitions vers les secteurs en expansion. Une économie plus saine peut être réalisée si un dialogue social fort est utilisé pour élaborer des mesures stratégiques qui aboutissent à un marché du travail plus résistant et à une reprise économique plus forte.

      Global Deal, OECD, & ILO. (2020, October 20). Social dialogue, skills and COVID-19: The global deal for decent work and inclusive growth flagship report. Paris, France: Organisation for Economic Co-operation and Development/Geneva: Switzerland: International Labour Organization.

       

      This report illustrates the importance of social dialogue in managing the consequences of the pandemic. It also outlines the benefits of involving social partners in adult-learning systems to prepare for the future of work. While technological change is creating skill shortages, strong adult-learning systems are needed to prevent skills depreciation and to facilitate transitions towards expanding sectors. A healthier economy can be achieved if strong social dialogue is used in developing policy actions that result in a more resilient labour market and a stronger economic recovery.

      SCHIRLE, T. et M. SKUTERUD. (2020, 20 octobre). Long-term Joblessness: A Significant Policy Challenge on the Horizon? Toronto, Ontario, C.D. Howe Institute.

      (en anglais seulement)

      En septembre 2020, plus de 1,3 million de Canadiens étaient sans emploi depuis plus de six mois. Cet article laisse entendre que cette tendance se poursuivra probablement en raison des répercussions directes (p. ex., les fermetures d’entreprises) et indirectes (p. ex., le déclin économique) de la crise sanitaire actuelle. Les auteurs se concentrent sur les principales préoccupations d’ordre politique et les possibilités liées au chômage à long terme dans le contexte de la pandémie. Des données probantes indiquent que plus la période de chômage se prolonge, moins le travailleur sera susceptible de retourner sur le marché de l’emploi (dépendance négative par rapport à la durée). Selon eux, les décideurs devraient agir dès maintenant pour atténuer les risques de répercussions à long terme sur le marché du travail qui touchent de façon disproportionnée les groupes vulnérables, comme les jeunes travailleurs et les Canadiens à faible revenu.

      Schirle, T., & Skuterud, M. (2020, October 20). Long-term joblessness: A significant policy challenge on the horizon? Toronto, ON: C. D. Howe Institute.

      By September 2020, more than 1.3 million Canadians had been out of work for more than six months. This article suggests that this trend will likely persist because of both the direct impact (e.g., business closures) and indirect impact (e.g., economic decline) of the current health crisis. They focus on key policy concerns and opportunities related to long-term joblessness in the context of a pandemic. Evidence shows that the longer a worker is jobless, the less likely they will be able to transition back into the workforce (negative duration dependence). The authors argue that policy makers should act now to mitigate the risk of long-term impacts on the labour market that disproportionately impact vulnerable groups, such as young workers and low-income Canadians.

      Statistics Canada. (2020, October 20). Economic impacts and recovery related to the pandemic. A presentation series from Statistics Canada about the economy, environment and society. Catalogue no. 11-631-X. Ottawa, ON: Statistics Canada.

      This report emphasizes that although economic output is recovering as businesses reopen, stark differences exist across sectors. For example, output in accommodation and food services in June 2020 was at 55% of the pre-pandemic level. Among those who lost their jobs, youth, less-educated workers, women, recent immigrants and temporary employees have been hit hardest. The report also highlights the structural challenges of heavily impacted sectors. For example, the retail sector rebounded quickly from storefront closures as firms developed or improved their online platforms. The report also pointed out that, from February to May 2020, the share of businesses with at least 10% of their workforce teleworking doubled from 16.6% to 32.6%.

      Statistique Canada. (2020, 20 octobre). « Répercussions et relance économiques liées à la pandémie », Une série de présentations de Statistique Canada sur l’économie, l’environnement et la société, produit no 11-631-X au catalogue de Statistique Canada, Ottawa, Ontario.

      Ce rapport souligne le fait que bien que la production ait repris au fur et à mesure de la réouverture des entreprises, il existe des différences marquées entre les secteurs. Par exemple, en juin 2020, la production dans les services d’hébergement et de restauration se situait à 55 % de son niveau d’avant la pandémie. Parmi les personnes ayant perdu leur emploi, les jeunes, les travailleurs moins scolarisés, les femmes, les immigrants récents et les employés temporaires ont été les plus gravement touchés. Le rapport met en lumière les défis structurels dans les secteurs durement touchés. Par exemple, le secteur du commerce de détail a connu une reprise rapide après les fermetures de magasins, à mesure que les entreprises ont développé ou amélioré leurs plateformes en ligne. Il signale également que la proportion d’entreprises comptant au moins 10 % de leur effectif en télétravail a doublé de février à mai 2020, passant de 16,6 à 32,6 %.

      Achou, B., Boisclair, D., d’Astous, P., Fonseca, R., Glenzer, F., & Michaud, P.-C. (2020, October). Early impact of the COVID-19 pandemic on household finances in Quebec. Canadian Public Policy, 46(S3), S217–S235.

       

      This study reviews the pandemic’s impact on household finances and unemployment levels in Quebec. It provides a demographic breakdown of which group suffered job losses, reductions in working hours and consequently income reduction because of COVID-19. Moreover, it explains how households reacted to the crisis to smooth their spending in choosing to withdraw savings, increase debt, and defer or miss mortgage or other debt payments. The study concludes that Canada financial assistance programs, although quick and efficient, did not allow for specific targeting of more vulnerable groups. Hence the authors advocate that future emergency measures should aim to incentivize the use of savings (e.g. RRSPs), and that current debt relief measures should be extended.

      Achou, B., Boisclair, D., d’Astous, P., Fonseca, R., Glenzer, F., et Michaud, P.-C. (2020, octobre). Early impact of the COVID-19 pandemic on household finances in Quebec (Impact précoce de la pandémie de COVID-19 sur les finances des ménages au Québec). Canadian Public Policy/ Analyse de politiques, vol. 46, no 3, p. 217 à 235.

      (en anglais seulement)

      Cette étude examine l’incidence de la pandémie sur les finances des ménages et le taux de chômage au Québec. Elle fournit une ventilation démographique des groupes qui ont subi des pertes d’emploi, des réductions d’heures de travail et, par conséquent, une réduction de revenu en raison de la COVID-19. De plus, elle explique comment les ménages ont réagi à la crise pour adoucir leurs dépenses en choisissant de retirer leurs économies, d’augmenter leur endettement et de reporter ou de manquer des versements hypothécaires ou de rembourser d’autres dettes. L’étude conclut que les programmes d’aide financière du Canada, bien que rapides et efficaces, n’ont pas permis de cibler spécifiquement les groupes les plus vulnérables. Les auteurs préconisent donc que les futures mesures d’urgence visent à encourager le recours à l’épargne (p. ex., les REER) et à prolonger les mesures actuelles d’allégement de la dette.

      Forum économique mondial. (2020, octobre). The future of jobs report 2020 (Rapport 2020 sur l’avenir de l’emploi). Genève (Suisse).

       

      (en anglais seulement)

      Ce rapport brosse un tableau sombre de l’avenir, faisant valoir que la récession et l’automatisation liées à la COVID-19 causent une double perturbation pour les travailleurs. Avec la pandémie, les possibilités de requalification et de perfectionnement des travailleurs se sont réduites. Le rapport estime que la création d’emplois ralentit, tandis que la disparition d’emplois s’accélère. D’ici 2025, les postes répétitifs devraient diminuer de 6,4 %, tandis que les professions émergentes augmenteront de 5,7 %. Le rapport souligne également que la crise a touché plus profondément sur les personnes ayant un faible niveau d’instruction, mettant en garde contre le fait qu’en l’absence d’efforts proactifs, les inégalités pourraient être exacerbées.

      GALLANT, J., K. KROFT, F. LANGE et M. J. NOTOWIDIGDO. (2020, Octobre). Temporary Unemployment and Labor Market Dynamics During the COVID-19 Recession. Document de travail no 27924 du NBER, Cambridge, Massachusetts, National Bureau of Economic Research.

       

      (en anglais seulement)

      Ce document propose un modèle « de recherche et d’appariement » qui intègre le chômage temporaire. Les auteurs ont appliqué ce modèle pour étudier la dynamique du marché du travail dans le contexte de la pandémie de COVID-19 aux États-Unis et constaté que les modèles actuels, qui ne font pas de distinction entre emploi temporaire et emploi permanent, surestiment le temps nécessaire pour retrouver les niveaux d’emploi antérieurs.

      Gallant, J., Kroft, K., Lange, F., & Notowidigdo, M. J. (2020, October). Temporary unemployment and labor market dynamics during the COVID-19 recession. NBER Working Paper 27924. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

       

      This paper creates a search-and-matching model that incorporates temporary unemployment. Applying this model to study the labour market dynamics of COVID-19 in the US, the authors find that current models — which do not distinguish between temporary and permanent employment — overestimate the time to recover employment levels.

      HALL, R. E. et M. KUDLYAK. (2020, Octobre). Unemployed With Jobs and Without Jobs. Document de travail no 27886 du NBER. Cambridge, Massachusetts, National Bureau of Economic Research.

       

      (en anglais seulement)

      Ce document, qui présente une analyse de la baisse rapide du taux de chômage, définit les différents types de chômage : le chômage avec rappel au travail et le chômage sans emploi. Les auteurs affirment que le chômage avec rappel au travail (les travailleurs en congé ou en mise à pied temporaire) est devenu un élément important de la dynamique de la main-d’œuvre pendant la pandémie de COVID-19. De plus, bon nombre des récentes fluctuations du taux de chômage ont été associées à la diminution du chômage avec rappel au travail. Les auteurs font toutefois la mise en garde suivante : le taux de chômage sans emploi, qui baisse généralement lentement, pourrait avoir un effet aggravant et déclencher un taux chômage global plus élevé.

      Hall, R. E., & Kudlyak, M. (2020, October). Unemployed with jobs and without jobs. NBER Working Paper 27886. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

       

      To analyze the rapid decline of the unemployment rate, this paper defines different types of unemployment: recall-unemployment and jobless-unemployment. The authors state that recall-unemployment (workers on furlough or temporary layoff) has become an important part of labour dynamics during the COVID-19 pandemic. In addition, many of the recent reversals in unemployment have been associated with reductions in recall-unemployment. The authors, however, warned that jobless-unemployment — which generally declines slowly — could exacerbate and trigger higher overall unemployment.

      WEF. (2020, October). The future of jobs report 2020. Geneva, Switzerland: World Economic Forum.

       

      This report paints a grim picture of the future, arguing that the COVID-19 recession and automation are causing a double disruption for workers. With the pandemic, the window of opportunity to reskill and upskill workers has become shorter. The report estimates that job creation is slowing, while job destruction is accelerating. By 2025, redundant roles are expected to decline by 6.4 percentage points, while emerging professions will grow by 5.7 percentage points. The report also points out that the crisis has impacted individuals with lower education levels more deeply, warning that, in the absence of proactive efforts, inequality may be exacerbated.

      ILO. (2020, September 23). ILO Monitor: COVID-19 and the world of work, 6th ed. Geneva, Switzerland: International Labour Organization.

      The sixth edition of the ILO Monitor gives an update on the effects of COVID-19 on the global labour market. The key take-away is that 94% of the world’s workers still live in countries with workplace closures. Upper-middle-income countries have been adopting more stringent rules to curb the numbers of cases, a trend not followed by low-income countries despite rising numbers. Strict restrictions will continue to increase working hour losses as well as higher levels of unemployment and inactivity. This situation could lead the younger generation to face long-term labour market disadvantages. The ILO advocates for policy measures that correspond to the magnitude of labour market disruptions and provide the fullest possible support to vulnerable and hard-hit groups.

      OIT. 23 septembre 2020. Observatoire de l’OIT : le COVID-19 et le monde du travail. Sixième édition. Genève, Suisse : Organisation internationale du Travail.

      La sixième édition de l’Observatoire de l’OIT rend compte des répercussions de la COVID-19 sur le marché du travail mondial. Le point important à retenir, c’est que 94 % des travailleurs dans le monde habitent toujours dans des pays où il existe des fermetures des lieux de travail. Les pays à revenu intermédiaire supérieur ont adopté des mesures plus sévères pour réduire le nombre de cas, une tendance que n’ont pas suivie les pays à faible revenu malgré le nombre croissant de cas de COVID-19. Les restrictions rigoureuses ne feront qu’augmenter la perte en heures travaillées et qu’accroître les taux de chômage et d’inactivité. Cette situation pourrait faire en sorte que les jeunes se retrouvent désavantagés à long terme sur le marché du travail. L’OIT préconise la prise de mesures politiques qui correspondent à l’ampleur des perturbations sur le marché du travail et procurent l’aide la plus complète possible aux groupes de personnes vulnérables et aux populations les plus touchées.

      Schirle, T. et M. Skuterud, The challenge of designing income support programs for the self-employed (La difficulté de concevoir des programmes de soutien du revenu pour les travailleurs autonomes – trad.), 22 septembre 2020, Toronto/Montréal in Finances of the Nation.

      (en anglais seulement)

      Les auteurs de cet article établissent qu’entre février et avril 2020, le nombre total d’heures travaillées par les travailleurs autonomes a chuté de 57 % pour ce qui est des travailleurs non constitués en société, et de 52 % chez les personnes constituées en société. À titre de comparaison, le nombre total d’heures travaillées par les personnes salaries du secteur privé a chuté de 33 %, tandis qu’il a régressé de 17 % dans le secteur public. Les auteurs de l’article soulignent cependant que les travailleurs autonomes forment un groupe hétérogène dont les caractéristiques ne sont pas facilement déterminées. Puisque ces données ne sont pas exhaustives aux fins de l’analyse, les auteurs soutiennent qu’avant d’élaborer une politique ou un programme de soutien du revenu à long terme pour cette tranche de la population active canadienne, il conviendrait de mieux comprendre la dynamique, les revenus et les comportements des travailleurs autonomes dans les circonstances actuelles. Jusqu’à maintenant, pendant la pandémie, la Prestation canadienne d’urgence (PCU) a été une importante source de soutien, tout particulièrement pour les personnes qui n’ont pas d’employés.

      Schirle, T., & Skuterud, M. (2020, September 22). The challenge of designing income support programs for the self-employed. Toronto/Montreal: Finances of the Nation.

      This article reports that between February and April 2020, aggregate hours worked by self-employed individuals fell by 57% among the unincorporated, and by 52% among the incorporated. In comparison, aggregate hours worked by paid employees in the private sector fell by 33% and in the public sector by 17%. This article emphasizes, however, that self-employed individuals are a diverse group not easily characterized. Since the data is far from ideal, before developing any long-term policy or support programs for this segment of the Canadian workforce, we need to better understand the workflow, incomes and behavioural responses of self-employed people. So far, the Canada Recovery Benefit (CRB) has been an important source of support during the pandemic, particularly for those with no employees.

      FUSS, J., M. PALACIOS, M. et B. EISEN. 17 septembre 2020. How Much Could a Guaranteed Annual Income Cost? Vancouver, Colombie-Britannique, Institut Fraser.

      (en anglais seulement)

      La mise en œuvre de la Prestation canadienne d’urgence en réponse à la pandémie de COVID-19 a suscité un intérêt croissant pour le revenu universel de base ou le revenu annuel garanti (RAG). Ce rapport fournit des renseignements sur les coûts que pourrait entraîner un tel programme ainsi que les problèmes de compensation et d’application qui pourraient survenir. Le rapport compare quatre types de RAG par montants annuels de transfert de fonds, taux de réduction et seuil de revenu. De nombreux défenseurs du programme avancent qu’un RAG pourrait simplifier le système de transfert, améliorer la dynamique et les mesures incitatives sur le marché de l’emploi et contribuer à réduire la pauvreté.

      Fuss, J., Palacios, M., & Eisen, B. (2020, September 17). How much could a guaranteed annual income cost? Vancouver, BC: Fraser Institute.

      Implementation of the Canada Emergency Response Benefit  due to the COVID-19 pandemic has led to increasing interest in a universal basic income or guaranteed annual income (GAI). This report provides insights on how much such a program could cost, as well as the trade-off and implementation problems that might arise. The report compares four types of GAI by yearly amounts of cash transfer, reduction rate and income threshold. Many supporters suggest that a GAI could simplify the transfer system, improve the dynamics and incentives in the labour market, and help alleviate poverty.

      OCDE, Coronavirus (COVID-19) - Rétablir la confiance sur fond de reprise incertaine, Perspectives économiques de l’OCDE, Rapport intermédiaire, 16 septembre 2020, Paris, Organisation pour la coopération et le développement économiques.

      L’incertitude est un thème récurrent de la pandémie de la COVID-19 et cette publication aborde trois aspects principaux liés à cette incertitude. Dans un premier temps, les auteurs analysent la mesure dans laquelle l’incertitude demeure élevée et le degré de confiance fragile en ce qui concerne les ménages et les entreprises devant composer avec une reprise qui ne peut être que progressive. Deuxièmement, les projections font état uniquement d’une croissance modérée, eu égard à la perte de confiance, aux dépenses et aux pertes d’emplois. Troisièmement, pour réduire le degré d’incertitude et redonner confiance, il y a lieu de maintenir certaines politiques, notamment les interventions en santé publique, les politiques de soutien macroéconomique (politiques monétaires, entre autres) et les politiques fiscales. Enfin, les auteurs de la publication laissent entendre qu’une réforme structurelle pourrait être une excellente occasion de mettre en place les mesures exigées pour contrer la menace que fait peser à long terme le changement climatique.

      OECD. (2020, September 16). Coronavirus (COVID-19): Living with uncertainty. OECD Economic Outlook, Interim Report. Paris: Organisation for Economic Co-operation and Development.

      Uncertainty is a recurring subject in the COVID-19 pandemic; this paper focuses on three key areas of uncertainty. First, the author analyzes how uncertainty remains high and confidence is fragile for both households and businesses in the face of only gradual recovery. Second, projections show only moderate output growth due to the decrease in confidence, spending and employment. Third, to reduce uncertainty and boost confidence, certain policies need to be maintained, including public health intervention, macroeconomic policies (such as monetary policies) and fiscal policies. Finally, the paper suggests how structural reform could seize the opportunity to implement the necessary actions required to limit the long-term threat of climate change.

      Brochu, P., Créchet, J., & Deng, Z. (2020, September). Labour market flows and worker trajectories in Canada during COVID-19. Working Paper #32. Waterloo, ON: Canadian Labour Economics Forum.

      This paper uses the Labour Force Survey (LFS) to measure the scope of worker reallocation in Canada from the beginning of the COVID-19 pandemic through mid-summer 2020. While most recently laid-off individuals have regained employment, high labour market churning persists even after the easing of social-distancing restrictions. Furthermore, results suggest re-employment difficulties for those who have left the labour force, and an unusually low job-finding rate for workers not employed prior to the pandemic.

      BROCHU, P., J. CRÉCHET et Z. DENG. Septembre 2020. Labour Market Flows and Worker Trajectories in Canada during COVID-19. Document de travail no 32, Waterloo, Ontario, Canadian Labour Economics Forum.

      (en anglais seulement)

      Ce document utilise l’Enquête sur la population active (EPA) pour évaluer l’ampleur de la réaffectation des travailleurs au Canada, depuis le début de la pandémie de COVID-19 jusqu’au milieu de l’été 2020. Bien que la plupart des travailleurs récemment mis à pied aient réintégré leur emploi, le roulement élevé sur le marché du travail persiste, même après l’assouplissement des restrictions de distanciation physique. De plus, les résultats indiquent des difficultés de réembauche pour les personnes ayant quitté le marché du travail et un taux de placement exceptionnellement faible pour les travailleurs qui étaient sans emploi avant la pandémie.

      Chopra, A., Devereux, M. B. et Lahiri, A., Pandemics through the lens of occupations [Les emplois et la pandémie – trad.]. Document de travail no 27841 du National Bureau of Economic Research (NBER), septembre 2020, Cambridge, Massachussetts.

      (en anglais seulement)

      Les auteurs de cette publication élaborent un modèle macroéconomique de la pandémie, en vertu duquel l’activité économique accroît les risques d’infection, tandis que les mesures de confinement réduisent les infections, mais au prix d’une récession exacerbée. Le modèle met de l’avant le libre choix que font les individus, qu’il s’agisse de décider de travailler à la maison ou de retourner sur le marché du travail. Ces résultats sont mis en perspective en regard des données canadiennes tirées du recensement de 2016, lesquelles indiquent que les décisions individuelles de s’isoler ont pour effet de réduire la progression des infections de deux points de pourcentage, mais de diminuer parallèlement de quatre points de pourcentage la production économique.

      Chopra, A., Devereux, M. B., & Lahiri, A. (2020, September). Pandemics through the lens of occupations. NBER Working Paper 27841. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      The authors of this paper develop a macroeconomic pandemic model where economic activity increases the risk of infection, while lockdowns reduce infections but at the cost of a worse recession. The model focuses on the endogenous choice by individuals of whether to work from home or in the market. These results are calibrated to Canadian data from the 2016 census, which show that self-isolation reduces the peak infection rate by 2 percentage points but reduces economic output by 4 percentage points.

      Hou, F., Picot, G. et J. Zhang. Transitions entre périodes d’emploi et de chômage vécues par les immigrants pendant la période de confinement obligatoire en raison de la COVID-19 et la période de reprise des activités. StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, 20 août 2020, Ottawa (Ontario), Statistique Canada, Gouvernement du Canada.

      À l’aide des données tirées de l’Enquête sur la population active, les auteurs de cette publication abordent les écarts en termes d’emploi chez les immigrants et les Canadiens âgés de 20 à 64 ans pendant la pandémie de la COVID-19. Les résultats laissent entendre une plus forte progression de la transition des immigrants vers la perte d’un emploi, en particulier chez les immigrantes arrivées de fraîche date au pays. Les auteurs associent ces résultats à une durée d’emploi plus courte et à la surreprésentation des immigrants dans des postes moins bien rémunérés.

      Hou, F., Picot, G., & Zhang, J. (2020, August 20). Transitions into and out of employment by immigrants during the COVID-19 lockdown and recovery. StatCan COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

      Using the Labour Force Survey, this paper looks at employment differences for immigrants and Canadians between the ages of 20 and 64 during the COVID-19 pandemic. Results suggest a larger increase in the rate of transition to non-employment for immigrants, especially recent female immigrants. The authors associate these results with shorter job tenure and over-representation in lower-wage jobs for immigrants.

      Gu, Wulong, Répercussions économiques de la pandémie de COVID-19 sur les entreprises canadiennes de toutes les catégories de taille, Aperçu économique, publication no 11-626-X — 2020017 – No 119, 19 août 2020, Ottawa (Ontario), Statistique Canada, Gouvernement du Canada.

      Par son analyse de deux mesures d’activité économique, l’auteur étudie l’impact sur les entreprises canadiennes des contraintes économiques et des mesures d’intervention extraordinaires qu’a adoptées le gouvernement pendant la pandémie de la COVID-19. Les mesures étudiées ont été : 1), le nombre d’heures travaillées par les employés affectés à la production; et 2), la production réelle. L’analyse révèle que le nombre d’heures travaillées au premier trimestre de 2020 a diminué dans les secteurs combinés de la production des biens et de la prestation de services. Ce recul a été observé dans les entreprises de toute taille pour ce qui est de la production de biens. En ce qui concerne le secteur de la prestation de services, la diminution est survenue dans les petites et moyennes entreprises, tandis que le nombre d’heures travaillées a augmenté dans les grandes entreprises. De plus, en termes réels, la baisse de production dans les entreprises canadiennes a été de 1,7 %, le secteur des services ayant dû composer pour sa part avec un recul plus important par rapport au secteur de la production de biens.

      Gu, Wulong. (2020, August 19). Economic impact of the COVID-19 pandemic on Canadian businesses across firm size classes. Economic Insight. Catalogue no. 11-626-X — 2020017 – No. 119. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

      By looking at two measures of economic activity, this paper analyzes the impact on Canadian businesses of economic restrictions and unprecedented government intervention adopted during COVID-19. The measures used are 1) hours worked by employees engaged in production and 2) the real output. The analysis shows that hours worked declined in Q1 2020 for both the goods and services sectors. The decline occurred in businesses of all sizes for the goods sector. For the service sector, however, the decline occurred in small- and medium-sized firms, with an increase for large firms. Moreover, the real output decline for Canadian businesses was 1.7%, with the service sector enduring a greater drop compared to the goods sector.

      APEC. (2020, August 13). COVID 19: Key issues for Atlantic Canada’s economy, Issue 1. Halifax, NS: Atlantic Provinces Economic Council.

      This report highlights the economic effects and the recovery outlook of the COVID-19 pandemic for Atlantic Canada. Within the first two months of the pandemic, the economic impact in Atlantic Canada was similar to the rest of Canada. However, the region began recovering faster. By July 2020, it had regained 61% of all jobs lost, compared to 55% nationally. But long-term challenges remain that may slow economic recovery. Employment improved rapidly between May and June but slowed significantly in July. Among all sectors, the tourism, transportation, food services and accommodation, and entertainment and recreation sectors will take the longest to fully recover.

      CEPA. 13 août 2020. COVID 19: Key issues for Atlantic Canada’s economy, no 1, Halifax, Nouvelle-Écosse, Conseil économique des provinces de l’Atlantique.

      (en anglais seulement)

      Ce rapport met en lumière les effets économiques et les perspectives de reprise après la pandémie de COVID-19 dans les provinces de l’Atlantique. Au cours des deux premiers mois de la pandémie, l’impact économique ressenti dans le Canada atlantique était comparable à ce que l’on observait dans le reste du pays. La reprise a toutefois commencé plus rapidement dans la région. En date de juillet 2020, 61 % des emplois perdus avaient été récupérés dans les provinces de l’Atlantique, comparativement à 55 % à l’échelle nationale. Des défis à long terme persistent cependant et pourraient ralentir la reprise économique. La situation de l’emploi s’est fortement améliorée entre mai et juin, mais la reprise a ralenti considérablement en juillet. De tous les secteurs d’activité, le tourisme, les transports, les services de restauration et d’hébergement ainsi que les spectacles et loisirs sont ceux qui prendront le plus temps à se remettre pleinement de la crise.

      Savage, K. et M. Turcotte. 10 août 2020. « Se rendre au travail pendant la pandémie de COVID-19 ». STATCAN ET LA COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, no de catalogue 45280001, Ottawa, Ontario, Statistique Canada.

      Les modes de transport qu’empruntent les travailleurs canadiens ont certes bien changé depuis le début de la pandémie de COVID-19. Le nombre de personnes qui font la navette entre le travail et la maison a baissé considérablement, dans l’espoir de limiter la propagation du virus. Afin d’étudier ces changements à mesure que la pandémie évolue, Statistique Canada a mené entre le 15 et le 21 juin une troisième enquête dans le cadre de la Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes (SEPC), qui portait sur les Canadiens qui avaient travaillé tout au long de la pandémie. D’après les résultats, 24 % des travailleurs qui empruntaient auparavant les transports en commun ont continué d’utiliser ce mode de transport, alors que 34 % des utilisateurs des transports en commun sont passés à un autre mode de transport. Les données laissent croire également que les travailleurs qui ont un plus haut niveau de scolarité sont plus susceptibles de passer à un mode de télétravail.

      Savage, K., & Turcotte, M. (2020, August 10). Commuting to work during COVID-19. STATCAN COVID-19: Data to Insights for a better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada.

      The modes of transportation used by Canadian workers have certainly changed since the COVID-19 outbreak. The number of commuters has dropped considerably in order to contain the spread of the virus. To examine these changes over the course of the pandemic, Statistics Canada conducted a third wave of the Canadian Perspectives Survey Series (CPSS) from June 15–21, focusing on Canadians working throughout the pandemic. Results indicate that 24% of workers who previously used public transit still do, while 34% of public transit users switched to another mode of transportation. Data also suggest that workers with higher levels of education are more likely to switch to telework.

      Alon, T., Doepke, M., Olmstead-Rumsey, J., & Tertilt, M. (2020, August). This time it’s different: The role of women’s employment in a pandemic recession. NBER Working Paper 27660. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This paper argues that in previous US recessions, men experienced higher rates of unemployment than women; however, in the current recession, it is the reverse. Women have experienced high levels of unemployment because their jobs are concentrated in sectors hit hard by the pandemic, such as food services and tourism, and because of increased childcare needs due to school and daycare closures. Using a quantitative macroeconomic model, the authors find that in this pandemic recession, few married workers can rely on the role of families as a shock absorber. They also find that a pandemic recession results in both direct employment losses in the short-term and then long-term losses due to low employment for both genders. Lastly, the authors argue that because of newfound workplace flexibility and more equal childcare between men and women, the pandemic recession may ultimately lessen gender inequality in the long-term.

      Alon, T., M. Doepke, J. Olmstead-Rumsey et M. Tertilt. Août 2020. This time it’s different: The role of women’s employment in a pandemic recession, document de travail NBER 27660, Cambridge, Massachussetts, National Bureau of Economic Research.

      (en anglais seulement)

      Cet article fait valoir que lors des récessions qui ont touché les États-Unis dans le passé, le taux de chômage avait été plus élevé chez les hommes que chez les femmes; en revanche, dans la récession actuelle, on constate l’inverse. Les femmes affichent un taux de chômage élevé, ce qui s’explique par le fait qu’elles occupent des emplois concentrés dans des secteurs durement touchés par la pandémie, comme ceux de la restauration et du tourisme, et par les besoins accrus en matière de garde d’enfants associés à la fermeture des écoles et des garderies. S’appuyant sur un modèle macroéconomique quantitatif, les auteurs estiment qu’en cette récession attribuable à la pandémie, peu de travailleurs mariés peuvent se fier au rôle de la famille pour mieux absorber le choc. Ils constatent également qu’une récession causée par une pandémie mène à la fois à des pertes d’emploi directes à court terme et à des pertes à long terme attribuables au faible taux d’emploi, pour les hommes et les femmes. Enfin, les auteurs soutiennent qu’en raison de la nouvelle souplesse que l’on observe quant aux lieux de travail et du partage plus équitable de la garde d’enfants entre les hommes et les femmes, la récession découlant de la pandémie pourrait à long terme réduire les iniquités entre les sexes.

      Blit, J. (2020, août). Automation and reallocation: Will COVID-19 usher in the future of work? (Automatisation et réaffectation : La COVID-19 annoncera-t-elle l’avenir du travail?). Canadian Public Policy/Analyse de politiques, vol. 46, no 2, p. 192 à 202.

      (en anglais seulement)

      Des données récentes provenant des États-Unis révèlent que les récessions jouent un rôle crucial dans la promotion de l’automatisation et la réaffectation des ressources productives essentielles à la croissance de la productivité globale à long terme. Cette étude présente des données probantes suggérant des résultats semblables pour le Canada en établissant, à l’aide de l’Enquête sur la population active (EPA), des mesures à l’échelle de l’industrie de l’exposition des travailleurs à la COVID-19 et de la fraction de l’emploi routinier. Les résultats suggèrent que les industries du commerce de détail, de la construction, de la fabrication, du commerce de gros et des transports connaîtront probablement les plus grandes transformations. L’auteur insiste sur le fait que les politiques devraient faciliter le changement technologique et soutenir les travailleurs tout au long de la transition.

      Blit, J. (2020, August). Automation and reallocation: Will COVID-19 usher in the future of work? Canadian Public Policy, 46(S2), S192–S202.

      Recent evidence from the United States shows that recessions can promote automation and the reallocation of productive resources critical to long-run aggregate productivity growth. This study presents evidence suggesting similar results for Canada by constructing industry-level measures of worker exposure to COVID-19 and the fraction of routine employment using the Labour Force Survey (LFS). Results suggest that the retail, construction, manufacturing, wholesale and transportation industries are likely to experience the biggest transformations. The author urges that policies should facilitate technological change and support workers through the transition.

      Nations Unies. Août 2020. Policy brief: Education during COVID-19 and beyond.

      (en anglais seulement)

      La pandémie de COVID-19 a bouleversé le parcours éducatif de près de 1,6 milliard d’apprenants dans plus de 190 pays. Les possibilités d’apprentissage pour les personnes vivant dans des milieux pauvres ou ruraux, les femmes, les personnes handicapées, les réfugiés et les personnes déplacées de force ont été réduites. À cela s’ajoutent 23,8 millions de jeunes qui pourraient abandonner leurs études ou ne pas avoir accès à l’école l’an prochain. Les fermetures d’établissements d’enseignement ont également limité l’accès à la nourriture, en plus de nuire à la capacité des parents de travailler et de contribuer à une hausse de la violence contre les femmes et les filles. Ces impacts ne font qu’accroître la pression exercée sur un système déjà fragile sur le plan financier, où de nombreux programmes éducatifs devaient déjà composer avec un manque de financement avant le début de la pandémie, ce qui pose un risque supplémentaire pour l’accès non seulement à l’éducation, mais également aux services essentiels. Afin de réduire au minimum les conséquences négatives de la COVID-19, les Nations Unies proposent aux gouvernements et intervenants quatre mesures stratégiques : 1) freiner la transmission du virus et planifier soigneusement la réouverture des écoles; 2) protéger le financement de l’éducation et travailler de façon coordonnée pour mieux se préparer aux impacts; 3) bâtir des systèmes d’éducation résilients pour assurer un développement équitable et durable; 4) repenser l’éducation et accélérer les changements dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage.

      United Nations. (2020, August). Policy brief: Education during COVID-19 and beyond.

      Almost 1.6 billion learners in more than 190 countries have been disrupted by COVID-19. Opportunities to learn for those living in poor or rural areas, women, persons with disabilities, refugees, and forcibly displaced persons have been reduced. Another 23.8 million youth may drop out or not have access to school next year. Closures of educational institutions have also limited access to food, affected the ability of parents to work, and contributed to increased violence against women and girls. These impacts only add to an already fiscally strained system in which many educational programs were facing funding challenges before COVID-19, further threatening access not only to education but also to essential services. To mitigate the negative consequences of COVID-19, the UN recommends four policy responses that governments and stakeholders should consider: 1) suppress transmission of the virus and plan thoroughly for school re-openings; 2) protect education financing and coordinate for impact; 3) build resilient education systems for equitable and sustainable development; and 4) reimagine education and accelerate change in teaching and learning.

      Statistics Canada. (2020, July 29). Child care use during and after the COVID-19 pandemic. STATCAN COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada.

      This release by Statistics Canada presents the key findings of a special COVID-19–related data collection about childcare and family characteristics. The data was collected by crowdsourcing and should not be extrapolated to Canada in general since it is not a representative sample. Information is available by household characteristics such as single-parent households, parents working outside the home or parents working from home. Questions covered aspects of childcare including changes in the type and price of childcare being used before and during the pandemic. Access to childcare, and the degree of business closure, varied across provinces. For example, in the harder hit provinces of Ontario and Quebec, only 5% of respondents were using childcare services during the pandemic compared to 20% in Saskatchewan where the impact was less severe.

      Statistique Canada. 29 juillet 2020. « Utilisation des services de garde d’enfants pendant et après la pandémie de COVID-19 ». STATCAN ET LA COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, no de catalogue 45280001, Ottawa, Ontario, Statistique Canada.

      Cette publication de Statistique Canada présente les principales constatations d’une collecte de données spéciale liées à la COVID-19 sur la garde d’enfants et les caractéristiques des familles. Les données ont été recueillies selon une démarche participative et ne devraient pas être extrapolées à l’ensemble du Canada, puisqu’il ne s’agit pas d’un échantillon représentatif. De l’information est fournie en fonction des caractéristiques des ménages – p. ex., familles monoparentales, parents qui travaillent en dehors de la maison, parents qui travaillent de la maison. Les questions portaient sur différents aspects de la garde d’enfants, y compris les changements dans le type et le prix des services de garde d’enfants utilisés avant et pendant la pandémie. L’accès à ces services et l’ampleur des fermetures d’entreprises variaient d’une province à l’autre. À titre d’exemple, en Ontario et au Québec – les provinces les plus durement touchées – seulement 5 % des répondants ont dit avoir utilisé des services de garde d’enfants durant la pandémie, contre 20 % en Saskatchewan, où la pandémie a eu un moins grand impact.

      Frenette, M., D. Messacar et T. Handler. 28 juillet 2020. « Dans quelle mesure la COVID-19 pourrait-elle avoir une incidence sur les revenus de la promotion de 2020? » STATCAN ET LA COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, no de catalogue 45280001, Ottawa, Ontario, Statistique Canada.

      Les jeunes ont été touchés de façon disproportionnée par le ralentissement économique résultant des mesures qui visaient à freiner la propagation de la COVID-19. Cela a des répercussions pour les diplômés de niveau secondaire et postsecondaire qui s’apprêtent à faire leur entrée sur le marché du travail. Afin de mieux comprendre ces répercussions, Statistique Canada a fait une estimation des pertes de revenu que pourraient subir les jeunes sur une période de cinq ans, en utilisant cinq taux de chômage différents. Dans le cas où le taux de chômage chez les jeunes pour cette année serait de 16 %, les pertes sur cinq ans pourraient être inférieures à 6 000 $ pour l’ensemble des groupes, soit moins de 1 200 $ par année. Par contre, si le taux de chômage de cette année atteint 19 %, les pertes de revenu pourraient se situer entre 8 000 $ et 15 000 $. Dans le cas où le taux de chômage s’élèverait à 22 % ou 25 %, les pertes varieraient de 15 000 $ à 25 000 $ et de 22 000 $ à 35 000 $, respectivement. Enfin, un taux de chômage chez les jeunes qui atteindrait 28 % cette année pourrait se traduire par des pertes de 25 000 $ ou plus au cours des cinq prochaines années, variant de 23 000 $ à 44 000 $ selon le sexe et le niveau de scolarité.

      Frenette, M., Messacar, D., & Handler, T. (2020, July 28). To what extent might COVID-19 affect the earnings of the class of 2020? STATCAN COVID-19: Data to insights for a better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada.

      Young people have been disproportionately affected by the economic slowdown resulting from measures to curb the spread of COVID-19. This has implications for high school and post-secondary graduates planning to enter the job market soon. To understand these implications, Statistics Canada estimated five-year potential earnings losses under five different youth unemployment rates. In the case where the youth unemployment rate for this year is 16%, five-year losses could be less than $6,000 for all groups, or less than $1,200 per year. If, instead, this year’s unemployment rate reaches 19%, potential five-year losses could range from $8,000–$15,000. If the rate goes up to 22% or 25%, on the other hand, earnings losses range from approximately $15,000–$25,000 and $22,000–$35,000, respectively. Finally, at a youth unemployment rate of 28% for this year, individuals could lose $25,000 or more over the next five years, ranging from $23,000–$44,000 depending on gender and level of education.

      Desjardins, D., C. Freestone et N. Powell. 16 juillet 2020. La pandémie menace des décennies de progression des femmes au sein de la population active : Le repli économique dû à la COVID-19 cause plus de pertes d’emploi que toutes les autres récessions, Toronto, Ontario, Services économiques RBC.

      Ce rapport traite des répercussions de la pandémie et de la récession qui en a résulté sur la progression des femmes sur le marché du travail. Il existe un lien direct entre, d’une part, les pertes d’emploi et la réduction des heures de travail chez les femmes et, d’autre part, l’augmentation des responsabilités de garde d’enfants que doivent assumer les familles. D’abord, les industries les plus durement touchées par cette récession sont à prédominance féminine, alors que celles qui avaient été les plus mises à mal lors des récessions antérieures étaient à prédominance masculine. Ensuite, les femmes sont plus susceptibles d’assumer les nouvelles responsabilités de garde d’enfants qui découlent des fermetures de garderies et d’écoles et de l’annulation des activités parascolaires. La combinaison de ces deux facteurs peut tenir les femmes à l’écart de la population active ou réduire leur nombre d’heures de travail plus longtemps que leurs homologues masculins, et ainsi nuire à leur progression de même qu’à leurs perspectives de carrière à long terme et à leurs conditions salariales.

      Desjardins, D., Freestone, C., & Powell, N. (2020, July 16). Pandemic threatens decades of women’s labour force gains: COVID downturn sees job losses eclipse those of any other recession. Toronto, ON: RBC Economics.

      This report discusses the impact of the pandemic and resulting recession on the labour market outcomes of women. A direct relationship exists between job losses and reduced hours worked among women and the increasing childcare responsibilities faced by families. First, in this recession the hardest hit industries were female dominated, unlike past recessions when male-dominated industries were hardest hit. Second, women are more likely to take on the increasing childcare responsibilities that stem from closed daycares, schools, and other extracurricular activities. The combination of these two factors can keep women out of the labour force, or working reduced hours, longer than their male counterparts, causing women to fall behind, which affects their long-term career opportunities and wage outcomes.

      Schirle, T. et Skuterud, M. (2020, 15 juillet). The Moms Are Not All Right (Les mères en arrachent). Intelligence Memos. Toronto (Ontario), Institut C.D. Howe.

      (en anglais seulement)

      En utilisant les données de l’Enquête sur la population active sur les heures travaillées, les auteurs constatent qu’en moyenne, les Canadiens travaillent plus d’heures en juin qu’en avril (lorsque les heures travaillées étaient à leur plus bas niveau). Toutefois, les femmes qui ont de jeunes enfants ne retrouvent pas aussi rapidement leur niveau d’heures de travail d’avant l’interruption que leurs homologues masculins, les Canadiens qui ont des enfants plus âgés ou ceux qui n’ont pas d’enfants. La première explication est que l’emploi et les heures travaillées se rétablissent plus rapidement dans les industries à prédominance masculine; dans l’ensemble, les hommes retournent au travail plus rapidement que les femmes. Deuxièmement, il arrive souvent que le parent ayant le plus fort potentiel de revenu retourne au travail, tandis que l’autre se concentrera sur la prestation de soins. Étant donné que les industries à prédominance masculine ouvrent plus rapidement, le parent masculin a plus de chances de retrouver un emploi à des heures presque régulières et à un revenu, presque régulier. Même si les femmes ont la possibilité de travailler plus d’heures, elles peuvent ne pas être en mesure de le faire en raison des obligations ménagères, qui semblent davantage incomber aux femmes qu’aux hommes.

      Schirle, T., & Skuterud, M. (2020, July 15). The moms are not all right. Intelligence Memos. Toronto, ON: C.D. Howe Institute.

      Using Labour Force Survey data on hours worked, the authors find that, on average, Canadians are working more hours in June compared to April (when hours worked were at their lowest point). However, women with young children are not returning to their pre-shutdown level of hours worked as quickly as their male counterparts, Canadians with older children, or those without children. The first explanation is that employment and hours worked are recovering more quickly in male-dominated industries; overall, men are returning to work faster than women. Second, often the parent with the highest earning potential will return to work while the other focuses on caregiving. Since male-dominated industries are opening more quickly, the male parent more likely has a job to return to at near regular hours (and income). Even if women can work more hours, they may not be able to because of household obligations, which appear to be falling more to women than to men.

      Dicapua, A., Topping, J. et Tapp, S. (2020, 14 juillet). Le pire serait passé, selon un sondage d’EDC sur les effets de la COVID-19. Ottawa (Ontario) : Exportation et développement Canada (EDC).

      Les entreprises s’adaptent à la COVID-19 en identifiant de nouvelles occasions d’affaires ou en soutenant la lutte contre la pandémie. Certaines ont réorienté la production vers de nouveaux produits et services ou donné la priorité aux produits actuellement très demandés. Toutefois, il est désormais évident que les entreprises, surtout dans les secteurs les plus durement touchés comme le tourisme, feront face à des défis à long terme. Dans un sondage mené en mai 2020 auprès des exportateurs canadiens au sujet des défis que pose la COVID-19, EDC a constaté qu’avril était le mois le plus bas et que les choses commencent à s’améliorer pour les exportateurs canadiens. Ils ont constaté que 83 % des entreprises avaient complètement ou partiellement rouvert leurs portes. Le plus grand défi pour les entreprises qui font des affaires à l’étranger est celui des restrictions de voyage. Dans l’ensemble, l’enquête révèle que le pire est derrière nous, mais que les exportateurs canadiens se préparent à d’éventuelles répercussions à long terme dans un an ou plus, surtout en ce qui concerne leur capacité de faire des affaires à l’extérieur du Canada.

      DiCapua, A., Topping, J., & Tapp, S. (2020, July 14). EDC COVID-19 impact survey suggests the worst is behind us. Ottawa, ON: Export Development Canada (EDC).

      Businesses are adapting to COVID-19 by identifying new opportunities or lending support to the fight against the pandemic. Some have shifted production towards new products and services or prioritized current high-demand products. However, it is now clear that companies — especially in harder hit sectors such as tourism — will face long-term challenges. In a May 2020 survey of Canadian exporters about the challenges faced related to COVID-19, EDC found that April was the rock-bottom, and things are starting to improve for Canadian exporters. They found that 83% of business had fully or partially reopened. The biggest challenge to companies doing business outside of Canada is travel restrictions. Overall, the survey finds evidence that the worst is behind us but that Canadian exporters are preparing for possible long-term impacts a year or more from now, especially regarding their ability to do business outside of Canada.

      Arriagada, P., Frank, K., Hahmann, T., & Hou, F. (2020, July 14). Economic impact of COVID-19 among Indigenous people. STATCAN COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada.

      From May 26 to June 8, Statistics Canada conducted a crowdsourcing survey that focused on the impact of COVID-19 on Canadians. This article uses data from this survey to investigate the economic impact of the COVID-19 pandemic on Indigenous participants. Results suggest that Indigenous participants more often reported facing strong or moderate financial impacts of COVID-19 than non-Indigenous participants. In addition, Indigenous participants had lower levels of trust across all levels of government and public health authorities, in terms of reopening decisions, than non-Indigenous participants.

      Arriagada, P., K. Frank, T. Hahmann et F. Hou. 14 juillet 2020. « Répercussions économiques de la COVID-19 chez les Autochtones ». STATCAN ET LA COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, no de catalogue 45280001, Ottawa, Ontario, Statistique Canada.

      Entre le 26 mai et le 8 juin, Statistique Canada a réalisé une collecte de données selon l’approche participative sur l’impact de la COVID-19 sur les Canadiens. Cet article s’appuie sur les données issues de cette enquête pour analyser l’incidence économique de la pandémie de COVID-19 parmi les participants autochtones. D’après les résultats, ces derniers subiraient dans une plus forte proportion des conséquences financières moyennes ou importantes en raison de la pandémie, comparativement aux participants non autochtones. En outre, les participants autochtones auraient un niveau de confiance plus faible à l’égard de l’ensemble des ordres de gouvernement et des autorités de santé publique en ce qui a trait aux décisions de réouverture, par rapport aux participants non autochtones.

      Gentilini, U. (BM), Almenfi, M. (BM) et Orton, I. (OIT) (2020, 10 juillet). Social Protection and Jobs Responses to COVID-19: A Real-Time Review of Country Measures (Réactions à la COVID-19 en matière de protection sociale et d’emploi : une revue en temps réel des mesures nationales).

      (en anglais seulement)

      Ce document évolutif préparé par la Banque mondiale et l’Organisation internationale du travail présente l’éventail des mesures de protection sociale qui ont été planifiées ou mises en œuvre par les gouvernements du monde entier pour atténuer les conséquences de la COVID-19. Les sources de données de cet inventaire comprennent des informations officielles publiées sur les sites web des gouvernements ou fournies directement par des experts locaux. Les auteurs ont l’intention de mettre à jour et de vérifier l’information de manière régulière.

      Gentilini, U., Almenfi, M., & Orton, I. (2020, July 10). Social protection and jobs responses to COVID-19: A real-time review of country measures. Published online by Ugo Gentilini.

      Ugo Gentilini and Mohamed Almenfi, both of the World Bank, and Ian Orton of the International Labour Organization have teamed up with colleagues to document the range of social protection measures either planned or implemented by governments across the globe to mitigate the consequences of COVID-19. Data sources for this review include government websites, newspapers, official government twitter accounts and official information provided directly by country-based experts. The authors intend to update and verify the information on an ongoing basis, making this a “living paper.”

      OCDE. (2020, 7 juillet). OECD employment outlook 2020 : Worker security and the COVID-19 crisis (Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2020 : La sécurité des travailleurs et la crise de la COVID-19). Paris (France). Organisation de coopération et de développement économiques.

      (en anglais seulement)

      Afin d’assurer la sécurité des travailleurs et des entreprises touchés par la COVID-19, les pays de l’OCDE ont adopté diverses politiques de soutien du revenu et de l’emploi, notamment des prestations de chômage élargies et des programmes subventionnés de maintien de l’emploi. À mesure que les pays commencent à assouplir les restrictions et à reprendre leurs activités économiques et sociales, il est important de trouver un équilibre entre le soutien et l’encouragement de l’activité commerciale. Plus précisément, les pays devront prendre des décisions cruciales dans quatre domaines précis : 1) les règles relatives aux allocations de chômage, en particulier pour les travailleurs occupant des emplois atypiques; 2) la législation sur la protection de l’emploi et les réformes pour la sécurité des travailleurs, comme la limitation des licenciements et l’ajout de protections pour les travailleurs sous contrat temporaire; 3) la polarisation des emplois et les changements démographiques; 4) les résultats sur le marché du travail des jeunes diplômés de l’enseignement et de la formation professionnels.

      OECD. (2020, July 7). OECD employment outlook 2020: Worker security and the COVID-19 crisis. Paris, France: Organisation for Economic Co-operation and Development.

      To ensure the safety of workers and businesses affected by COVID-19, OECD countries responded with a variety of income- and employment-support policies, such as expanded unemployment benefits and subsidized job-retention programs. As countries begin to relax restrictions and return to economic and social activity, it is important to balance providing support with encouraging business activity. Specifically, countries will need to make critical decisions relating to four specific areas. These are as follows: 1) unemployment benefit rules, especially for workers in non-standard jobs; 2) employment protection legislation and reforms for worker security, such as restricting dismissals and adding protections for workers on temporary contracts; 3) job polarization and demographic changes, and 4) the labour market outcomes of young graduates from vocational education and training.

      Hou, F., Frank, K., & Schimmele, C. (2020, July 6). Economic impact of COVID-19 among visible minority groups. STATCAN COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

      This study examines if pre-existing high poverty rates among visible minority groups in Canada prior to the COVID-19 pandemic make them more vulnerable to its financial risk/impact. Using the 2016 census and crowdsourced data, the report finds that a third of respondents who were working prior to the pandemic reported job loss or reduced work hours. White participants and visible minorities were equally likely to suffer job loss or reduced hours except for Filipinos and West Asians who reported higher shares, at 42% and 47%, respectively. However, the study finds that visible minority groups had higher shares of strong or moderate income losses compared to white respondents. After controlling for group differences in job loss, immigration status, pre-COVID employment status, education and other demographic characteristics, the gap between visible minorities and white populations decreased but was still large.

      Hou, F., Frank, K. et Schimmele, C. (2020, 6 juillet). Répercussions économiques de la COVID-19 chez les groupes de minorité visible. STATCAN ET LA COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur. No 45280001 au catalogue. Ottawa (Ontario). Statistique Canada, gouvernement du Canada.

      Cette étude examine si les taux élevés de pauvreté préexistants chez les groupes de minorités visibles au Canada avant la pandémie de COVID-19 les rendent plus vulnérables aux risques financiers et aux répercussions financières. À l’aide du Recensement de 2016 et des données recueillies auprès du public, le rapport révèle qu’un tiers des répondants qui travaillaient avant la pandémie ont signalé une perte d’emploi ou une réduction des heures de travail. Les participants de race blanche et les membres des minorités visibles étaient tout aussi susceptibles de perdre leur emploi ou de réduire leurs heures de travail, sauf les Philippins et les Asiatiques de l’Ouest qui ont déclaré des pourcentages plus élevés, soit 42 % et 47 %, respectivement. Toutefois, l’étude révèle que les groupes de minorités visibles affichaient des pourcentages plus élevés de pertes de revenu fortes ou modérées comparativement aux répondants de race blanche. Après avoir tenu compte des différences entre les groupes en matière de perte d’emploi, de statut d’immigration, de statut d’emploi antérieur à la COVID, de scolarité et d’autres caractéristiques démographiques, l’écart entre les minorités visibles et les populations blanches a diminué, mais demeure encore important.

      Nations Unies. (2020, 1er juillet). COVID-19 and tourism: Assessing the economic consequences (La COVID-19 et le tourisme : Évaluer les conséquences économiques). Genève (Suisse). Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

      (en anglais seulement)

      Ce document examine les effets économiques des mesures de confinement de la COVID-19 sur le tourisme. Il estime les coûts directs et indirects de la fermeture de 65 secteurs dans 65 pays et régions. À l’échelle mondiale, les pertes dans le scénario le plus optimiste de réduction du tourisme sont estimées à 1,17 billion de dollars américains, ce qui représente environ 1,5 % du PIB mondial. En outre, les estimations des pertes d’emplois dans le secteur du tourisme varient entre 10 % et 40 % selon le pays et la gravité du choc. Ce document plaide également en faveur d’une aide gouvernementale à l’industrie du tourisme pour atténuer le coup.

      United Nations. (2020, July 1). COVID-19 and tourism: Assessing the economic consequences. Geneva, Switzerland: United Nations Conference on Trade and Development (UNCTAD).

      This paper looks at the economic effects on tourism from COVID-19 lockdown measures. It estimates both the direct and indirect costs of border shutdowns for 65 sectors across 65 countries and regions. Globally, losses in the most optimistic tourism reduction scenario are estimated to be $1.17 trillion USD, which comprises approximately 1.5% of global GDP. Furthermore, estimates of employment losses in the tourism sector range between 10% and 40% depending on the country and the severity of the shock. This paper also makes a case for government assistance to the tourism industry to lessen the blow.

      Chernoff, A. W. et Warman, C. (2020, juillet). COVID-19 and implications for automation (La COVID-19 et ses répercussions sur l’automatisation). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27249, Cambridge (Massachussetts).

      (en anglais seulement)

      Ce rapport constate que l’automatisation des emplois pourrait être accélérée si les employeurs investissent dans la technologie pour éviter les effets de la COVID-19 et d’éventuelles futures pandémies sur leurs processus de production. À l’aide de l’information tirée de la base de données O*NET, les auteurs identifient les marchés du travail et les groupes démographiques locaux des États-Unis qui sont plus vulnérables à l’automatisation en raison des risques plus élevés de transmission d’infections. Leurs résultats suggèrent que les femmes sont confrontées à des risques plus importants, notamment les femmes ayant un niveau d’éducation moyen dans les secteurs des soins de santé, de l’administration et des services. Les résultats indiquent également que les régions du centre des États-Unis présentent la plus forte concentration d’emplois présentant un potentiel d’automatisation.

      Chernoff, A. W., & Warman, C. (2020, July). COVID-19 and implications for automation. NBER Working Paper 27249. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This report finds that the automation of jobs may be accelerated if employers invest in technology to avoid the effects of COVID-19 and potential future pandemics on their production processes. Using information from the O*NET database, the authors identify local U.S. labour markets and demographic groups that are more vulnerable to automation due to higher infection transmission risks. Their results suggest that women face larger risks, notably mid-educated women in healthcare, administrative, and service occupations. The results also indicate that American Heartland regions have the highest concentration of jobs with automation potential.

      Fairlie, R. W. (2020, juillet). The impact of COVID-19 on small business owners: Continued losses and the partial rebound in May 2020 (L’incidence de la COVID-19 sur les propriétaires de petites entreprises : Pertes continues et reprise partielle en mai 2020). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27462, Cambridge (Massachussetts).

      (en anglais seulement)

      En avril 2020, 22 % des propriétaires de petites entreprises aux États-Unis étaient inactifs. À l’aide des données de la Current Population Survey (CPS), l’auteur démontre un rebondissement partiel en mai 2020. À partir du creux de 22 % enregistré en avril, le nombre de propriétaires d’entreprises actives a grimpé de 7 % pour atteindre 15 %. Dans l’ensemble, les propriétaires d’entreprises afro-américaines continuent d’être les plus durement touchés par la COVID-19, avec une baisse de 26 % de l’activité commerciale par rapport aux niveaux antérieurs à la COVID-19. Les propriétaires d’entreprises latino-américaines ont connu une baisse de 19 %, et pour les propriétaires d’entreprises asiatiques, la baisse a été de 21 %. Les entreprises appartenant à des immigrants ont également subi des pertes importantes, en baisse de 25 % par rapport à février 2020.

      Fairlie, R. W. (2020, July). The impact of COVID-19 on small business owners: Continued losses and the partial rebound in May 2020. NBER Working Paper 27462. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      In April 2020, 22% of small business owners in the United States were inactive. Using data from the Current Population Survey (CPS), the author demonstrates a partial rebound in May 2020. From April’s low of 22%, the number of active business owners climbed by 7% to 15%. Overall, African-American business owners continue to be the hardest hit by COVID-19 with a drop of 26% in business activity from pre-COVID-19 levels. Latinx business owners saw a drop of 19%, and for Asian business owners the drop was 21%. Immigrant business owners also experienced substantial losses, with a drop of 25% from February 2020.

      Andrew, A., Cattan, S., Costa Dias, M., Farquharson, C., Kraftman, L. Krutikova, S., Phimister, A., & Sevilla, A. (2020, July). The gendered division of paid and domestic work under lockdown. IZA Discussion Paper 13500. Bonn, Germany: IZA Institute of Labor Economics.

      This paper uses a sample of parents in England living in two-parent opposite-gender families and examines the gendered division of paid and domestic work. Before the pandemic, women were less likely than men to be in paid work and were more likely to spend more time doing housework and childcare. Due to the COVID-19 pandemic, mothers are more likely than fathers to lose their job and, among those who still work, mothers spend less time on paid work and more time on childcare. While fathers have increased the amount of time spent on childcare during the lockdown, it is still mothers who take on the bulk of childcare and domestic work.

      Andrew, A., S. Cattan, M. Costa Dias, C. Farquharson, L. Kraftman, S. Krutikova, A. Phimister et A. Sevilla. Juillet 2020. The gendered division of paid and domestic work under lockdown, document de travail IZA 13500, Bonn, Allemagne, Institut IZA d’économie du travail.

      (en anglais seulement)

      Ce document s’appuie sur un échantillon de parents en Angleterre, de familles à deux parents de sexe opposé, et porte sur la division du travail rémunéré et du travail ménager selon le sexe. Avant le début de la pandémie, les femmes étaient moins susceptibles que les hommes d’avoir un travail rémunéré, et plus susceptibles de passer plus de temps à faire du travail ménager et à s’occuper des enfants. La pandémie fait en sorte que les mères de famille sont plus à risque que les pères de famille de perdre leur emploi et, parmi celles qui travaillent encore, les mères consacrent moins de temps à un travail rémunéré et plus de temps à s’occuper de leurs enfants. Bien que le temps que consacrent les pères à la garde des enfants ait augmenté durant le confinement, les mères demeurent celles qui assument la majeure partie des responsabilités de garde d’enfants et de travail ménager.

      Béland, L.-P., Fakorede, O. et D. Mikola, Short-term effect of COVID-19 on self-employed workers in Canada [Effets à court terme de la COVID-19 sur les travailleurs autonomes au Canada – trad.], Analyse de politiques, juillet 2020, vol. 46, no 1, pp. 66–81.

      (en anglais seulement)

      Cette publication traite de l’effet à court terme de la pandémie de COVID-19 sur les travailleurs autonomes au Canada, soit les personnes considérées comme propriétaires de petites entreprises qui pourraient ne jamais se relever de la crise. Les auteurs utilisent les données de l’Enquête sur la population active et rend compte d’une diminution de l’ordre de 14,8 % et de 10,1 % de la propriété d’entreprises constituées en société et non constituées en société, respectivement, entre février et mai 2020. Cette diminution se répartit comme suit : pour ce qui est des immigrants, – 16,1 %; des femmes, – 12,9 %; et des personnes moins scolarisées, – 17,8 %. Les catégories d’emploi ayant connu la plus forte diminution du nombre de petites entreprises ont été dans les domaines des arts, de la culture et des loisirs; puis dans l’enseignement, les professions juridiques et sociales, les services communautaires et gouvernementaux; et enfin, dans le secteur des ventes et des services.

      Beland, L.-P., Fakorede, O., & Mikola, D. (2020, July). Short-term effect of COVID-19 on self-employed workers in Canada. Canadian Public Policy, 46(S1), S66–S81.

      This paper studies the short-term effect of the COVID-19 pandemic on self-employed individuals in Canada — those interpreted as small business owners, who may never recover from the crisis. The paper uses the Labour Force Survey to document a 14.8% and 10.1% drop in business ownership for incorporated and unincorporated entities, respectively, between February and May of this year. There has been a substantial decrease in business ownership for immigrants (–16.1%), women (–12.9%) and less-educated individuals (–17.8%). The occupational categories that experienced the largest decline in the number of small businesses are in art, culture, and recreation; education, law, and social, community and government services; and sales and service occupations.

      Chetty R., Friedman J., Hendren N., et Stepner M. (2020, 17 juin). How Did COVID-19 and Stabilization Policies Affect Spending and Employment? A New Real-Time Economic Tracker Based on Private Sector Data (Comment la COVID-19 et les politiques de stabilisation ont-elles influé sur les dépenses et l’emploi? Un nouveau suivi économique en temps réel fondé sur les données du secteur privé. Centre Mossavar-Rahmani pour les entreprises et le gouvernement de la Harvard Kennedy School.

      (en anglais seulement)

      Dans cet article, les auteurs abordent les défis auxquels sont confrontés les décideurs politiques pendant la pandémie de COVID-19, en construisant une plateforme librement accessible. La plateforme suit l’activité économique à un niveau granulaire en temps réel à l’aide de données anonymes provenant d’entreprises privées américaines. Ils présentent plus particulièrement des statistiques hebdomadaires sur les dépenses de consommation, les revenus des entreprises, les taux d’emploi et d’autres indicateurs clés ventilés par comté, secteur d’activité et groupe de revenus. L’auto-isolement motivé par des préoccupations sanitaires a entraîné une réduction marquée des niveaux de consommation. Cependant, les réouvertures de l’économie ordonnées par l’État n’ont eu que peu d’effets sur l’emploi local. Les prêts du programme de protection des salaires ont également eu peu d’incidence sur la consommation et l’emploi dans les petites entreprises. Leur analyse suggère qu’il pourrait être plus utile d’atténuer les difficultés économiques par l’assurance sociale pendant une pandémie.

      Chetty, R., Friedman, J. N., Hendren, N., & Stepner, M. (2020, June 17). How did COVID-19 and stabilization policies affect spending and employment? A new real-time economic tracker based on private sector data. Cambridge, MA: Mossavar-Rahmani Center for Business & Government, Harvard Kennedy School.

      In this paper, the authors address the challenges faced by policymakers during the COVID-19 pandemic by building a freely accessible platform. The platform tracks economic activity at a granular level in real time using anonymized data from private US companies. Specifically, the report includes weekly statistics on consumer spending, business revenues, employment rates and other key indicators disaggregated by county, industry and income group. Self-isolation driven by health concerns caused a sharp reduction in consumption levels. However, state-ordered re-openings of the economy have had little impact on local employment. Paycheck Protection Program loans have also had little impact on consumption and employment for small businesses. The analysis suggests that it may be more helpful to mitigate economic hardship during a pandemic through social insurance.

      OCDE. (2020, 12 juin). COVID-19 and International Trade: Issues and Actions (La COVID-19 et le commerce international : enjeux et mesures). Paris.

      (en anglais seulement)

      Ce rapport de l’OCDE recommande quatre mesures que les pays peuvent prendre pour assurer la fluidité du commerce international pendant la COVID-19. La première mesure recommandée consiste à renforcer la confiance dans le commerce et les marchés internationaux en améliorant la transparence des mesures et des intentions en matière de politique commerciale. La deuxième mesure consiste à veiller à ce que les chaînes d’approvisionnement continuent de circuler, en particulier pour les produits essentiels comme les produits de santé et les denrées alimentaires. La troisième consiste à éviter les restrictions inutiles à l’exportation et les autres obstacles au commerce, car ces mesures ne feront qu’aggraver la situation. La quatrième et dernière mesure recommandée est de penser au-delà de l’immédiat, même au milieu d’une crise comme celle-ci.

      OECD. (2020, June 12). COVID-19 and international trade: Issues and actions. OECD Policy Responses to Coronavirus (COVID-19). Paris: Organisation for Economic Co-operation and Development.

      This report from the OECD recommends four actions that countries can take to ensure that international trade keeps flowing during COVID-19. First, raise confidence in trade and international markets by improving transparency about trade-related policy actions and intentions. Second, ensure that supply chains continue to flow, especially for essentials such as health supplies and food. Third, avoid unnecessary export restrictions and other trade barriers since they will make the situation worse. Finally, think beyond the immediate, even in the midst of a crisis such as this one.

      Bennedsen, M., Larsen, B., Schmutte, I., & Scur, D. (2020, June 9). Preserving job matches during the COVID-19 pandemic: Firm-level evidence on the role of government aid. COVID Economics: Vetted and Real-Time Papers, 27, 1–30. London, UK: Centre for Economic Policy and Research.

      This paper looks at the impact of the COVID-19 pandemic on firms taking up government aid. Using a sample of Danish firms, the authors found that the most common type of aid package included support for furloughed workers and delays in tax payments. In general, firms receiving aid report more temporary and fewer permanent layoffs compared to firms not taking up government aid. Furthermore, the type of aid received by firms affected their reactions. Firms that took labour aid reported lower permanent layoffs and more furloughs, while firms that took cost aid reported both lower permanent layoffs and lower furloughs.

      Bennedsen, M., Larsen, B., Schmutte, I., et Scur, D. (2020, 9 juin). Preserving job matches during the COVID-19 pandemic: Firm-level evidence on the role of government aid (Préserver les emplois pendant la pandémie de COVID-19 : Preuves au niveau de l’entreprise sur le rôle de l’aide gouvernementale). Covid Economics Vetted and Real-Time Papers, publication no 27, p. 1 à 30. Londres (Royaume Uni), Centre for Economic Policy and Research.

      (en anglais seulement)

      Ce document examine les incidences de la pandémie de COVID-19 sur les entreprises qui bénéficient d’une aide gouvernementale. À partir d’un échantillon d’entreprises danoises, les auteurs constatent que le type d’aide le plus souvent utilisé comprend le soutien aux travailleurs en congé et les retards dans le paiement des impôts. En général, les entreprises qui ont reçu une aide signalent davantage de mises à pied temporaires et moins de mises à pied permanentes que les entreprises qui n’ont pas bénéficié d’une aide gouvernementale. En outre, le type d’aide utilisée par les entreprises influe sur leurs réactions. Les entreprises qui ont bénéficié d’une aide au travail signalent moins de mises à pied permanentes et plus de congés, tandis que les entreprises qui ont opté pour une aide aux coûts déclarent à la fois moins de mises à pied permanentes et moins de congés.

      Stanford, J. (2020, 3 juin). 10 ways the COVID-19 pandemic must change work for good (10 façons dont la pandémie COVID-19 doit changer le travail pour de bon). Ottawa (Ontario), Centre canadien de politiques alternatives

      (en anglais seulement)

      Ce document recense dix changements qui permettront à la société de se reconstruire après la pandémie. Ces dix changements sont les suivants : 1. garantir des pratiques et de l’équipement de santé et de sécurité adéquats dans les lieux de travail; 2. reconfigurer les relations entre les lieux de travail; 3. fournir des congés de maladie payés adéquats et d’autres mesures de sécurité du revenu; 4. veiller à ce que le travail à domicile se déroule de façon équitable, sûre et durable; 5. limiter les pratiques d’emploi précaire et fournir un soutien décent aux travailleurs ayant des conditions de travail précaires; 6. se réjouir de l’augmentation inévitable du nombre d’emplois dans l’ensemble des fonctions et des services du secteur public; 7. réduire le recours aux stratégies de gestion, de dotation et de logistique « juste à temps »; 8. reconfigurer l’approche du Canada en matière de sécurité du revenu; 9. revaloriser le travail des professions qui se sont révélées essentielles au bien-être et à la sécurité du public pendant la pandémie; 10. assurer des structures adéquates de voix, de représentation et de pouvoir de négociation pour les travailleurs.

      Stanford, J. (2020, June 3). 10 ways the COVID-19 pandemic must change work for good. Vancouver, BC: Centre for Future Work/Ottawa, ON: Canadian Centre for Policy Alternatives.

      This paper identifies ten changes that will allow society to rebuild after the pandemic: 1) guaranteeing proper health and safety practices and equipment in workplaces; 2) reconfiguring the relationships of workplaces; 3) providing adequate paid sick leave and other income security; 4) ensuring that work from home occurs in a fair, safe, sustainable manner; 5) limiting precarious employment practices and providing decent supports to workers in insecure work arrangements; 6) welcoming the inevitable increase in the quantity of jobs in the full range of public sector functions and services; 7) reducing reliance on “just-in-time” management, staffing and logistics strategies; 8) reconfiguring Canada’s approach to income security; 9) revaluing the work of those occupations proven to be essential to public welfare and safety during the pandemic; 10) ensuring adequate structures of voice, representation and bargaining power for workers.

      McKinsey & Company (2020, 1 juin). COVID-19: Briefing materials. Global health and crisis response (Documents d'information. Santé mondiale et réponse aux crises). New York (New York), McKinsey & Company.

      (en anglais seulement)

      Comme de nombreuses régions ont levé les mesures de santé publique et relancé leur économie, les incertitudes entourant la réduction des cas de COVID-19 pourraient persister. Tant l’Organisation mondiale de la Santé que les centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis indiquent la possibilité d’une résurgence de la COVID-19 à l’automne. Étant donné que le développement d’un vaccin est encore confronté à de grandes incertitudes, la société de conseil Mckinsey & Company conseille aux entreprises et aux gouvernements d’envisager de passer à l’Internet et de fixer des normes pour les lieux de travail à distance au cours des 18 à 24 prochains mois. Il est essentiel d’adapter la vitesse et la discipline pendant la crise, tout en surveillant l’environnement et en tirant des enseignements pour limiter l’incertitude plus rapidement qu’auparavant et renforcer les capacités de la « prochaine normalité ».

      McKinsey & Company. (2020, June 1). COVID-19: Briefing materials. Global health and crisis response. New York, NY: McKinsey & Company.

      As many regions lift public health measures and restart their economies, uncertainties around COVID-19 case reduction might persist. Both the World Health Organization and the Centers for Disease Control and Prevention predict a possible COVID-19 resurgence in the fall. Since the development of a vaccine is still uncertain, McKinsey & Company advises companies and governments to consider shifting online and setting remote workplace norms for the next 18–24 months. It is crucial to adapt with speed and discipline during the pandemic, while monitoring and learning from the environment to overcome uncertainty faster and build capabilities for the “next normal.”

      Brodeur, A., Gray, D., Islam, A., Bhuiyan, S. J. (2020, juin). A literature review of the economics of COVID-19 (Analyse documentaire de l’économie de la COVID-19). Document de travail IZA no 13411. Bonn, Allemagne : IZA Institute of Labor Economics.

      (en anglais seulement)

      Ce sondage examine la documentation émergente sur les conséquences économiques de la COVID-19 et les réponses gouvernementales qui en découlent. Les auteurs se concentrent sur le travail, la santé, le genre, la discrimination et les conséquences environnementales, et discutent des mesures de distanciation sociale et de diverses propositions de politiques.

      Brodeur, A., Gray, D., Islam, A., Bhuiyan, S. J. (2020, June). A literature review of the economics of COVID-19. IZA Discussion Paper 13411. Bonn, Germany: IZA Institute of Labor Economics.

      This survey investigates the emerging literature on the economic consequences of COVID-19 and the resulting government responses. The authors focus on labour, health, gender, discrimination and environmental consequences as well as discussing measures of social distancing and various policy proposals.

      Cavallo A. (2020, juin). Inflation with COVID Consumption Baskets (Inflation avec les paniers de consommation COVID). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27352, Cambridge (Massachussetts).

      (en anglais seulement)

      Les schémas de dépenses de consommation ont été fortement perturbés par les restrictions et les politiques de distanciation sociale dans de nombreux pays. L’auteur tente de démontrer la mesure du biais dans les indices des prix à la consommation (IPC) utilisés pour mesurer l’inflation. En utilisant des estimations obtenues à partir des transactions par carte de crédit et de débit aux États-Unis, l’auteur montre que le panier le plus consommé pendant la pandémie de COVID-19 a plus d’inflation que l’IPC officiel. La différence est importante et augmente au fil du temps, car les consommateurs dépensent davantage pour les aliments et les catégories semblables qui connaissent l’inflation, et moins pour le transport et les catégories connexes avec une déflation importante.

      Cavallo, A. (2020, June). Inflation with COVID consumption baskets. NBER Working Paper 27352. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Consumer expenditure patterns have been greatly disrupted by the lockdowns and social-distancing policies in many countries. In this article, the author attempts to demonstrate bias measurement in the Consumer Price Indices (CPIs) used to measure inflation. Using estimates obtained from US credit and debit card transactions, the author shows that the basket mostly consumed during the COVID-19 pandemic experienced more inflation than the official CPI. The difference is large and growing over time as consumers spend more on food and similar categories currently experiencing inflation, and less on transportation and related categories with significant deflation.

      Galasso, V., Pons, V., Profeta, P., Becher, M., Brouard, S., & Foucault, M. (2020, June). Gender differences in COVID-19 related attitudes and behavior: Evidence from a panel survey in eight OECD countries. NBER Working Paper 27359. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Using data from two waves of a survey conducted in March and April 2020 in eight OECD countries, the authors found that women are more likely to see COVID-19 as a very serious health problem. The gender differences in attitudes and behaviours were significant in all countries and remained robust after controlling for various sociodemographic, employment and behavioural factors. These results carry important public policy implications since the behavioural changes needed to prevent COVID-19 diffusion, such as reduced mobility or wearing masks, might be the “new normal.”

      Galasso, V., Pons, V., Profeta, P., Becher, M., Brouard, S., et Foucault, M. (2020, juin). Gender Differences in COVID-19 Related Attitudes and Behavior: Evidence from a Panel Survey in Eight OECD Countries (Les différences entre les sexes dans les attitudes et les comportements liés à la COVID-19 : Résultats d’une enquête par panel dans huit pays de l’OCDE). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27359, Cambridge (Massachussetts).

      (en anglais seulement)

      L’article constate que les femmes sont plus susceptibles de considérer la COVID-19 comme un problème de santé très grave. Les auteurs ont utilisé les données de deux vagues d’une enquête menée en mars et avril 2020 dans huit pays de l’OCDE. Les différences d’attitudes et de comportements entre les sexes étaient significatives dans tous les pays et robustes après prise en compte de différents facteurs sociodémographiques, d’emploi et de comportement. Ces résultats peuvent avoir d’importantes répercussions sur les mesures de politique publique nécessaires pour empêcher la propagation de la COVID-19, puisque les changements de comportement comme la mobilité réduite ou le port de masques pourraient devoir être la « nouvelle norme ».

      Holland, K. (2020, juin). Canada's Food Security During the COVID-19 Pandemic (La sécurité alimentaire du Canada pendant la pandémie de COVID-19). The School of Public Policy Publications, 13.

      (en anglais seulement)

      Comme l’explique le rapport, les défis causés par la COVID-19 ont mis en évidence des vulnérabilités dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Depuis le mois de mars, du côté de la demande, on s’inquiète de l’achat de biens par panique et de l’évolution des habitudes de consommation. Du côté de l’offre, le groupe le plus touché est celui des agriculteurs. Tout d’abord, la réduction de la capacité des installations de transformation de la viande a généré des goulots d’étranglement qui ont empêché le bétail d’atteindre le marché, ce qui a entraîné une perte de revenu pour ces agriculteurs. Deuxièmement, le calendrier est très important en agriculture : les cultures doivent être plantées et cultivées à des moments précis de l’année et ne peuvent être récoltées avant la fin du processus. Les pénuries de main-d’œuvre et d’approvisionnement ont entraîné des retards. Dans l’ensemble, cela crée une plus grande incertitude pour les agriculteurs et augmente leurs risques financiers. Le rapport demande aux décideurs de s’attaquer à l’insécurité alimentaire des Canadiens et à l’incertitude financière des agriculteurs à long terme.

      Holland, K. L. (2020, June). Canada’s food security during the COVID-19 pandemic. SPP Research Paper, 13(13). Calgary, AB: The Simpson Centre for Agricultural and Food Innovation and Public Education, The School of Public Policy, University of Calgary.

      As the report explains, challenges caused by COVID-19 have highlighted vulnerabilities in the food supply chain. Since March, the demand side has seen panic-buying of goods and changes in consumption patterns. On the supply side, farmers are the most impacted group. First, reduced capacity at meat processing facilities generated bottlenecks that prevented livestock from reaching market, an income loss for farmers. Second, timing is critical in farming. Crops must be planted and cultivated at specific times of the year, of course, and cannot be harvested until the process is complete. Labour and supply shortages have also led to delays. Overall, this generates greater uncertainty for farmers and increases their financial risks. The report calls on policy makers to address the food insecurity of Canadians and the financial uncertainty of farmers in the long-term.

      Lemieux, T., Milligan, K., Schirle, T., & Skuterud, M. (2020, June). Initial impacts of the COVID-19 pandemic on the Canadian labour market. Spring–Summer 2020, Working Paper 26. Waterloo, ON: Canadian Labour Economics Forum.

      The COVID-19 pandemic has induced sharp declines in economic activity, unprecedented in recorded economic history. Data from the Labour Force Survey show a 32% drop in aggregate weekly hours worked between February and April 2020 for workers aged 20–64, as well as a 15% drop in employment for the same group. In addition, almost half of all job losses occurred to workers whose earnings lay in the bottom quartile of wage distribution. Workers in public-face occupations such as food services and accommodation, workers who are younger, and workers paid hourly bore a disproportionate share of job losses. From a policy perspective, regulations about safe work — especially for those with the least bargaining power — policies that address childcare needs, and finding the right balance between income support and economic incentives to work are essential to an efficient, successful recovery.

      Lemieux, T., Milligan, K., Schirle, T., et Skuterud, M. (2020, juin). Initial Impacts of the COVID-19 pandemic on the Canadian labour market (Répercussions initiales de la pandémie COVID-19 sur le marché du travail canadien). Série de documents de travail du Canadian Labour Economics Forum, no 26.

      (en anglais seulement)

      La pandémie de COVID-19 a provoqué un fort déclin de l’activité économique, sans précédent dans l’histoire économique. Les données de l’Enquête sur la population active montrent une baisse de 32 % du nombre total d’heures hebdomadaires travaillées entre février et avril 2020 pour les travailleurs âgés de 20 à 64 ans, ainsi qu’une baisse de 15 % de l’emploi pour le même groupe. En outre, près de la moitié de toutes les pertes d’emploi ont touché des travailleurs dont les revenus se situaient dans le quartile inférieur de la répartition des salaires. Les travailleurs des secteurs publics, comme la restauration et l’hébergement, les jeunes et les travailleurs rémunérés à l’heure ont subi une part disproportionnée des pertes d’emploi. Sous l’angle des politiques, de la réglementation sur la sécurité au travail — en particulier pour les travailleurs qui ont le moins de pouvoir de négociation — des politiques qui répondent aux besoins en matière de garde d’enfants et la recherche d’un juste équilibre entre l’aide au revenu et les mesures incitatives économiques au travail sont essentielles à une reprise efficace et réussie.

      Lin, P. Z., & Meissner, C. M. (2020, June). A note on long-run persistence of public health outcomes in pandemics. NBER Working Paper 27119. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Using data from U.S. cities, along with a sample of other countries, the authors find a negative correlation between the health outcomes (such as mortality rates) for the COVID-19 and Spanish flu pandemics. Places relatively unaffected by the Spanish flu in 1918 were more likely affected during the first few months of the COVID-19 pandemic and still have higher mortality months later. The authors also suggest that the political climate can affect health outcomes, specifically through preparedness and access to resources. As a lesson from history, places most affected by SARS in 2002, such as East Asian nations, learned the importance of pandemic preparedness, which appears to have positively influenced their preparedness for COVID-19.

      Lin, P.Z., et Meissner, C. M. (2020, juin). A Note on Long-Run Persistence of Public Health Outcomes in Pandemics (Une note sur la persistance à long terme des résultats en matière de santé publique dans les pandémies). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27119, Cambridge (Massachussetts).

      (en anglais seulement)

      À l’aide de données sur les villes des États-Unis, et un échantillon de pays, les auteurs ont trouvé des preuves qu’il existe une corrélation négative entre les résultats sur la santé (comme les taux de mortalité) pour les pandémies de COVID-19 et de grippe espagnole. Ce qui signifie que les endroits relativement peu touchés par la grippe espagnole en 1918 sur le plan de la mortalité étaient plus susceptibles d’être touchés au cours des premiers mois de la pandémie de COVID-19 et présentent aujourd’hui une mortalité plus élevée. Ils suggèrent également que le climat politique peut avoir une incidence sur les résultats en matière de santé, en particulier par la préparation et l’accès aux ressources. L’histoire nous a appris que les endroits (comme les pays de l’Asie de l’Est) qui ont été les plus touchés par le SRAS en 2002 ont compris l’importance de la préparation et semblent avoir eu une influence positive sur la préparation à la pandémie.

      Papanikolaou, D., & Schmidt, L. D. W. (2020, June). Working remotely and the supply-side impact of COVID-19. NBER Working Paper 27330. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Using data from the American Time Use Survey (ATUS), the authors constructed a “COVID-19 work exposure” index to capture supply-side disruptions associated with the pandemic across sectors, firms and workers. This index, measuring differences in the capacity to work remotely, reveals that exposure varies significantly by sector. Exposure is low for software publishers, since most production can be done remotely, but very high for meat production where employees cannot work remotely. In sectors with higher exposure indicators (less ability to work remotely), greater declines in employment, more reductions in expected revenue growth, and worse stock market performance were measured. Those most affected were lower-paid female workers with young children.

      Papanikolaou, D., et Schmidt, L. D. W. (2020, juin). Working Remotely and the Supply-side Impact of Covid-19 (Le travail à distance et les répercussions de la Covid-19 sur l’offre d’emplois). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27330, Cambridge (Massachussetts).

      (en anglais seulement)

      À l’aide des données de l’enquête américaine sur l’emploi du temps (ATUS), les auteurs construisent un indicateur, « l’exposition professionnelle à la Covid-19 », pour saisir les perturbations de l’offre d’emplois associées à la pandémie dans l’ensemble des entreprises et des travailleurs. Ils construisent cette mesure en fonction des différences dans la capacité des travailleurs à travailler à distance entre les industries. Ils constatent que l’indice d’exposition varie considérablement d’un secteur à l’autre : il est faible pour les éditeurs de logiciels puisqu’une grande partie du travail de production peut être effectuée à distance, alors qu’il est très élevé pour la production de viande, où la plupart de leurs employés ne peuvent pas effectuer leur travail à distance. Dans les secteurs où les indicateurs d’exposition sont plus élevés (moins de capacité de travailler à distance), leur exercice a généré des baisses plus importantes de l’emploi, des réductions plus importantes de la croissance prévue des revenus et de moins bons rendements boursiers. Les travailleurs et travailleuses les plus touchés par cet exercice étaient les travailleuses moins bien rémunérées ayant de jeunes enfants.

      Turcotte, M., & Hango, D. (2020, May 28). Impact of economic consequences of COVID-19 on Canadians’ social concerns. StatCan COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

      Using Statistics Canada’s newly developed online Canadian Perspective Survey, the authors examined how personal financial concerns can impact matters related to social cohesion. Factors considered include family stress from confinement, violence in the home, maintaining social ties, the ability to co-operate and support one another, and the risk of civil disorder. Seventeen percent of Canadians aged 25–64 reported that COVID-19 will have a major impact on their ability to meet their essential needs and financial obligations (e.g., mortgages and utilities); 25% reported that they would likely lose their main job or primary source of income. These groups were also more likely to be concerned about the social impacts of the pandemic. Immigrants and those with low levels of education reported greater social concerns compared to Canadian-born residents and those with more education.

      Turcotte, M., et Hango, D. (2020, 28 mai). Incidence des conséquences économiques de la COVID-19 sur les préoccupations sociales des Canadiens. StatCan et la COVID-19 : des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur. No au catalogue 45280001. Ottawa (Ontario) : Statistique Canada, Gouvernement du Canada.

      À l’aide du nouveau sondage en ligne de Statistique Canada, les Enquêtes sur les perspectives canadiennes, les auteurs examinent comment les préoccupations financières personnelles des Canadiens peuvent influer sur des questions liées à la cohésion sociale, comme le stress familial causé par l’isolement, la violence à la maison, le maintien des liens sociaux, la capacité de coopérer et de s’entraider, et le risque de désordre civil. Parmi les Canadiens âgés de 25 à 64 ans, 17 % ont affirmé que la COVID-19 aurait des répercussions majeures sur leur capacité de respecter leurs obligations financières et de répondre à leurs besoins essentiels (p. ex., prêts hypothécaires et services publics), et 25 % ont déclaré qu’ils perdraient probablement leur principal emploi ou leur principale source de revenus. Ces groupes étaient également plus susceptibles de s’inquiéter des répercussions sociales de la pandémie. Ils ont également constaté que les personnes ayant un faible niveau de scolarité et les immigrants ont fait état de préoccupations sociales plus importantes que les personnes ayant un niveau de scolarité plus élevé et les résidents nés au Canada.

      ILO. (2020, May 27). ILO Monitor: COVID-19 and the world of work, 4th ed. Geneva, Switzerland: International Labour Organization.

      This forth edition of the ILO Monitor updates estimates and analysis on the effects of COVID-19 on the world of work. Key messages include that 94% of the world’s workers are living in countries with some sort of workplace closures in place. Estimates suggest that testing for and tracing of infections can help to reduce working hour losses (which declined by 10.7%) by as much as 50%. They also highlight that young people are facing multiple shocks from the COVID‑19 pandemic, which could lead to the emergence of a “lockdown generation.” The ILO calls for urgent, large-scale policy responses to prevent long-lasting damage to young people.

      OIT. (2020, 27 mai). Observatoire de l’OIT : le COVID-19 et le monde du travail, 4e édition. Genève (Suisse) : Organisation internationale du Travail.

      Cette quatrième édition de l’Observatoire de l’OIT met à jour les estimations et les analyses sur les effets du COVID-19 sur le monde du travail. Les messages clés comprennent que 94 % des travailleurs du monde entier vivent dans des pays où des mesures de fermeture de lieu de travail sont en place. Leurs estimations suggèrent que le dépistage et la localisation des infections peuvent contribuer à réduire les pertes d’heures de travail (baisse de 10,7 %) jusqu’à 50 %. Ils soulignent également que les jeunes sont confrontés à de multiples chocs découlant de la crise du COVID-19, ce qui pourrait entraîner l’émergence d’une « génération de confinement ». L’OIT appelle à la mise en place de mesures politiques urgentes et à grande échelle afin d’éviter aux jeunes de subir des dommages durables.

      Statistics Canada. (2020, May 27). Canadians’ mental health during the COVID-19 pandemic. The Daily. Ottawa, ON: Government of Canada.

      Between April 24 and May 1 2020, Statistics Canada collected data via an online questionnaire from approximately 46,000 Canadians on the impact of COVID-19 on mental health. Almost one-quarter of participants indicated fair or poor mental health. Over half reported that their mental health has worsened since physical distancing restrictions were implemented. Those financially affected by COVID-19 are more prone to anxiety symptoms due to difficulties in meeting financial obligations. Youth are also more likely to report worsening mental health.

      Statistique Canada (2020, 27 mai). La santé mentale des Canadiens durant la pandémie de COVID-19. Le Quotidien. Ottawa (Ontario) : Gouvernement du Canada.

      Statistique Canada a recueilli des données sur l’incidence de la COVID-19 sur la santé mentale au moyen d’un questionnaire en ligne auquel ont participé environ 46 000 Canadiens entre le 24 avril et le 1er mai. Près d’un quart des participants ont affirmé que leur santé mentale était passable ou mauvaise, tandis que plus de la moitié ont déclaré que leur santé mentale s’était détériorée depuis la mise en place des restrictions relatives à la distanciation physique. Les participants touchés financièrement par la COVID-19 sont plus sujets aux symptômes d’anxiété en raison des difficultés à remplir leurs obligations financières. Les jeunes sont également plus susceptibles de signaler une détérioration de leur santé mentale.

      Green, D., Kesselman, J. R., & Tedds, L. (2020, May 21). Considerations for basic income as a COVID-19 response. The School of Public Policy Publications, SPP Briefing Paper, 13(11). Calgary, AB: University of Calgary.

      The effectiveness of policies like the CERB (Canada Emergency Response Benefit) during the pandemic has raised the profile of basic income as a policy option. The goal in this briefing paper is to set out the key questions that must be answered in deciding whether and how to implement basic income, or any alternative social support policy. The message is that the design and implementation of a basic income policy requires careful, comprehensive, evidence-based consideration. The questions cover different topics, such as principles to define basic income, objectives, details of the program, eligibility conditions, amounts of the benefit, cost of the program, impact of the program on the economy and alternative programs with similar objectives.

      Green, D., Kesselman, J. R., et Tedds, L. (2020, 21 mai). Considerations for Basic Income as a COVID-19 Response (Points à considérer quant au revenu de base comme réponse à la COVID-19). The School of Public Policy Publications. Document d’information.

      (en anglais seulement)

      L’efficacité de politiques comme la Prestation canadienne d’urgence pendant la pandémie a permis d’améliorer le profil du revenu de base en tant qu’option stratégique. Le but de cet article est de définir les questions clés auxquelles les auteurs estiment qu’il faut répondre pour décider si et comment mettre en œuvre un revenu de base, ou toute autre politique d’aide sociale. Leur message est que la conception et la mise en œuvre d’un revenu de base exigent une réflexion approfondie, complète et fondée sur des données probantes. Ces questions couvrent différents sujets, comme les principes pour définir une politique de revenu de base, les objectifs, les détails du programme, les conditions d’admissibilité, le montant de la prestation, le coût du programme, l’incidence du programme sur l’économie et les programmes de rechange ayant des objectifs similaires.

      Jeon, S. H., et Ostrovsky, Y. (2020, mai 20). Les répercussions de la COVID -19 sur l’économie à la demande : préoccupations à court et à long termes. Statistique Canada.

      Les auteurs font valoir que les répercussions de la COVID-19 sur les travailleurs à la demande seront probablement inégalement réparties et dépendront en grande partie de la nature ou du type de travail à la demande. Ils constatent que ces travailleurs sont surreprésentés dans l’industrie des services, qui a été durement touchée par la pandémie. Ils signalent que les effets immédiats de la pandémie dépendront de certaines caractéristiques, principalement l’âge, le lieu de résidence et l’industrie du travail. Les jeunes travailleurs à la demande sont plus susceptibles d’être touchés que ceux plus âgés qui peuvent avoir diverses sources de revenus (p. ex., pension). Les travailleurs à la demande du secteur des services professionnels, scientifiques et techniques peuvent être en mesure de continuer à travailler pendant la pandémie par rapport à ceux du secteur des services qui nécessitent des interactions en personne avec les clients. Les auteurs prédisent également que l’épidémie pourrait accélérer l’expansion des plateformes en ligne et des marchés d’approche participative, ce qui pourrait entraîner une augmentation de la taille de l’économie à la demande.

      Jeon, S.-H., & Ostrovsky, Y. (2020, May 20). The impact of COVID-19 on the gig economy: Short- and long-term concerns. StatCan COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Catalogue no. 45280001. Ottawa, ON: Statistics Canada, Government of Canada.

      Gig workers (GWs) are over-represented in the services industry, which has been severely impacted by the COVID-19 pandemic. The authors argue that the impact of COVID-19 on GWs is likely to be unevenly distributed, largely depending on the nature and type of gig work. Immediate effects will depend on certain characteristics, mainly age, place of residence and industry of work. Younger GWs are more likely to be affected than older ones, who may have diverse sources of income (e.g., pension). GWs in professional, scientific and technical services may be able to continue working during the pandemic compared to those requiring face-to-face interactions with customers. The authors also predict that COVID-19 may accelerate the expansion of online platforms and crowdsourcing spaces, which in turn could increase the size of the gig economy.

      DeAntonio D. (2020, 14 mai). The Week Ahead – U.S., Europe, Asia-Pacific. High Technology Is North America’s Biggest Corporate Borrower (La semaine à venir — États-Unis, Europe, Asie Pacifique. La haute technologie est la plus grande société emprunteuse en Amérique du Nord). Moody’s Analytics.

      (en anglais seulement)

      Selon le Bureau of Labor Statistics (Bureau de la statique du travail aux États-Unis [BLS]), le taux de chômage aux États-Unis et la mesure de la sous-utilisation de la main-d’œuvre ont bondi à 14,7 % et à 22,8 %, respectivement, en avril 2020. Cependant, les deux mesures sous-estiment l’économie actuelle puisque de nombreux travailleurs qui étaient absents en raison des fermetures d’entreprises liées à la COVID-19 sont classés comme « employés, mais absents du travail » par opposition aux chômeurs. L’auteur constate également que le nombre de travailleurs qui passent de l’état d’employé à celui de non-actifs était supérieur de 5 millions par rapport à un mois d’avril type. La prise en compte de ces deux facteurs porterait le taux de chômage et le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre à plus de 22 % et de 30 % respectivement.

      DeAntonio, D. (2020, May 14). The Week Ahead – U.S., Europe, Asia-Pacific. High Technology Is North America’s Biggest Corporate Borrower. New York: Moody’s Analytics.

      According to the Bureau of Labor Statistics (BLS), the U.S. unemployment rate and the measure of labour underutilization jumped to 14.7% and 22.8%, respectively, in April 2020. However, both measures underestimate the current economic situation since many workers were absent from work due to COVID-19-related business closures and classified as “employed but absent from work” rather than unemployed. The number of workers shifting from employed to not in the labour force was five million higher than for a typical April. Taking these two factors into account brings the unemployment rate and the labour underutilization rate to over 22% and 30% respectively.

      Vancouver School of Economics (2020, 14 mai). VSE COVID-19 Risk/Reward Assessment Tool (Outil d’évaluation de l’École d’économie de Vancouver sur les risques et la rémunération concernant la COVID-19). Université de la Colombie-Britannique.

      (en anglais seulement)

      L’outil d’évaluation de l’École d’économie de Vancouver sur les risques et la rémunération concernant la COVID-19 compare les risques et les avantages de la réouverture de différents secteurs de l’économie en Colombie-Britannique (plus de 300 professions dans plus de 100 industries). Il comporte une figure interactive et un tableau qui fournit des renseignements plus détaillés sur les risques associés à des secteurs et des professions en particulier. L’analyse des risques est présentée selon trois grandes catégories : les risques associés au travail dans une profession donnée (« Description de poste détaillée »), l’importance du secteur dans l’économie de la Colombie-Britannique (« Détails des facteurs économiques ») et les risques associés à des facteurs extérieurs au lieu de travail. (« Détail des ménages »).

      VSE. (2020, May 14). VSE COVID-19 risk/reward assessment tool. University of British Columbia, Vancouver School of Economics.

      The VSE COVID Risk/Reward Assessment Tool compares the risks and benefits of re-opening different sectors of the British Columbia economy (over 300 occupations in over 100 industries). It features an interactive figure and a table with more detailed information on the risks associated with specific sectors and occupations. The analysis of risk is presented according to three main categories: 1) risks associated with work in a particular occupation (“Job description detail”), 2) importance of the sector in the BC economy (“Economic factors detail”) and 3) risks associated with factors outside of the work place (“Household detail”).

      Landier, A., & Thesmar, D. (2020, May 13). Earnings expectations in the COVID crisis. NBER Working Paper 27160. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      To better understand how the stock market reacted to the COVID-19 pandemic, this study analyzes stock prices and future earnings estimates from the Institutional Broker’s Estimate System (IBES) database. First, the authors describe expectations dynamics about future corporate earnings. They show that the term structure of earnings expectations has shifted over the course of March, April and May 2020 in a manner that deviates from the literature on expectations and stock returns. Second, they find that discount rate shocks are the main driver of the V-shaped evolution of stock prices.

      Landier, A., et Thesmar, D. (2020, 13 mai). Earnings Expectations in the COVID Crisis (Attentes en matière de gains dans le cadre de la crise de la COVID ). Document de travail du National Bureau of Economic Research no w27160.

      (en anglais seulement)

      Afin de mieux comprendre comment le marché boursier a réagi à la pandémie de COVID-19, l’étude analyse les prix des actions et les estimations des gains futurs à partir de la base de données du système d’estimation des courtiers institutionnels (IBES). Les auteurs décrivent tout d’abord la dynamique des attentes à l’égard des gains futurs des sociétés. Ils montrent que la structure des échéances des prévisions de gains a changé au cours des mois de mars, d’avril et de mai 2020 d’une manière qui s’écarte de la documentation sur les attentes et les rendements des actions. Deuxièmement, ils constatent que les chocs des taux d’actualisation constituent le principal moteur de l’évolution en V des prix des actions.

      Harris, J. E. (2020, 12 mai). Reopening Under Covid-19: What to Watch for (Réouverture dans le cadre de la Covid-19 : Ce qu’il faut surveiller). Document de travail du National Bureau of Economic Research no w27166).

      (en anglais seulement)

      L’auteur utilise diverses études de cas aux États-Unis pour analyser la qualité des indicateurs d’état de la COVID-19 ainsi que les politiques sociales et sanitaires utilisées pour contenir le virus à l’échelle locale. Un ensemble d’indicateurs d’état efficaces doit produire de l’information fiable, exacte et opportune sur les tendances, la propagation et d’autres indicateurs clés, comme les taux de morbidité, à l’échelle locale. L’objectif de cet exercice consiste à trouver des mesures et des stratégies existantes pour surveiller la COVID-19 qui peuvent être utilisées dans l’ensemble des États-Unis à la faveur de la réouverture de l’économie. En utilisant les résultats observés dans des endroits comme le Wisconsin et le comté d’Orange, il trouve que les tests universels sont le moyen le plus efficace de surveiller les tendances. De plus, le couplage des tests aux statistiques et aux résultats générés par les hôpitaux et d’autres établissements de soins de santé améliore la profondeur et la rapidité de la surveillance de la COVID-19.

      Harris, J. E. (2020, May 12). Reopening under COVID-19: What to watch for. NBER Working Paper 27166. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Using a variety of case studies from across the United States, the author investigates the quality of COVID-19 status indicators, as well as social and health policies, used to contain the virus at the local level. Effective status indicators must produce reliable, accurate, timely information about the local trends, spread, and other key indicators, such as morbidity rates. The purpose of this exercise is to find measures and strategies for monitoring COVID-19 that can be used across the US as economy reopens. Using observations from places such as Wisconsin and Orange County, universal testing has proven the most effective way to monitor trends. Moreover, specifically coupling testing with statistics and outcomes generated by hospitals and other health care institutions enhances the depth and timeliness of COVID-19 monitoring.

      Statistics Canada. (2020, May 12). Impacts of the COVID-19 pandemic on postsecondary students. The Daily. Ottawa, ON: Government of Canada.

      Statistics Canada collected data via an online questionnaire from more than 100,000 postsecondary students between April 19 and May 1 about how the COVID-19 pandemic has affected their academic, labour market and financial situations. Most participants reported an academic disruption because of the pandemic and a major impact on their employment plans. Many student participants also reported significant concerns about their financial situation because of COVID-19.

      Statistique Canada. (2020, mai 12). Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les étudiants du niveau postsecondaire. Le Quotidien : Statistique Canada.

      Entre le 19 avril et le 1er mai, Statistique Canada a recueilli des données au moyen d’un questionnaire en ligne auprès de plus de 100 000 étudiants du niveau postsecondaires au sujet de l’incidence de la pandémie de COVID-19 concernant leur situation sur le plan des études, du marché du travail et des finances. La plupart des participants signalent une perturbation de leurs études en raison de la pandémie et du fait que celle-ci a eu des répercussions majeures sur leur projet d’emploi. De nombreux étudiants se disent également très préoccupés par leur situation financière en raison de la COVID-19.

      Statistique Canada. (2020, mai 11). Répercussions de la COVID-19 sur les petites entreprises au Canada. Le Quotidien : Statistique Canada.

      Statistique Canada a recueilli des données auprès de 12 600 entreprises, qui ont participé à un questionnaire en ligne du 3 au 24 avril sur la façon dont la COVID-19 a affecté leur entreprise. Les résultats révèlent que les petites entreprises (moins de 100 employés) étaient plus susceptibles de déclarer que leurs revenus du premier trimestre avaient diminué de 20 % ou plus (par rapport au premier trimestre de l’an dernier) que celles qui comptaient plus de 100 employés. Statistique Canada a également constaté que près de 41 % des entreprises ont déclaré avoir mis à pied des employés, comparativement à 80 % des petites entreprises. Les petites entreprises étaient également plus susceptibles de demander du crédit aux institutions financières pour couvrir les frais d’exploitation en raison de la COVID-19 et étaient légèrement plus nombreuses à faire reporter leur loyer.

      Statistics Canada. (2020, May 11). Impact of COVID-19 on Small Businesses in Canada. StatCan COVID-19: Data to Insights for a Better Canada. Ottawa, ON: Government of Canada.

      Statistics Canada collected data from 12,600 businesses that took part in an online questionnaire between April 3 and April 24 about how COVID-19 has affected them. The findings show that small businesses (fewer than 100 employees) were more likely to report that their revenues from Q1 were down by 20% or more (compared to Q1 last year) than those with 100+ employees. They also found that nearly 41% of businesses overall reported laying off employees, compared to 80% of small businesses. Small businesses were also more likely to request credit from financial institutions to cover operating costs due to COVID-19 and were slightly more likely to have their rent deferred.

      Furceri, D., Loungani, P., Ostry, J. D., & Pizzuto, P. (2020, May 1). Will Covid-19 affect inequality? Evidence from past pandemics. COVID Economics Vetted and Real-Time Papers, Issue 12, 138–157. London: Centre for Economic and Policy Research.

      Since the Gini coefficient (a statistical measure of income distribution) increased globally following other recent pandemics such as H1N1, the authors investigate the potential impact of COVID-19 on income inequality. The dataset draws from various sources, including the World Bank and the International Labour Organization. The authors estimate impulse response functions to analyze the possible effects of COVID-19 on future income inequality. They find evidence that the effects of COVID-19 on inequality will be larger than those from other recent pandemics. They estimate increased income shares for higher deciles and reduced employment-to-population ratios for those with basic education compared to higher education.

      Rojas, F. L., Jiang, X., Montenovo, L., Simon, K. I., Weinberg, B. A., & Wing, C. (2020, May). Is the cure worse than the problem itself? Immediate labor market effects of COVID-19 case rates and school closures in the U.S. NBER Working Paper 27127. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This paper looks at whether the nationwide public health shock of the COVID-19 pandemic or individual state mitigation policies had a greater effect on increasing unemployment in the United States. The authors found that the unprecedented increase in new unemployment claims between March 15–28 was similar across all states. This suggests that most labour market impacts were caused by the nationwide response to the health shock itself rather than by individual state policies (such as school closures) aimed at controlling the spread of the virus.

      Rojas, F. L., Jiang, X., Montenovo, L., Simon, K., Weinberg, B. A., et Wing, C. (2020, mai). Is the Cure Worse than the Problem Itself? Immediate Labor Market Effects of COVID-19 Case Rates and School Closures in the U.S. (Le remède est-il pire que le problème lui-même? Effets immédiats sur le marché du travail des taux de cas de COVID-19 et des fermetures d’écoles aux États-Unis). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27127, Cambridge (Massachussetts).

      (en anglais seulement)

      Cet article examine si le choc de la pandémie de COVID-19 sur la santé publique à l’échelle nationale ou des politiques d’atténuation de chaque État a eu un effet plus important sur l’augmentation du taux de chômage aux États-Unis. Les auteurs constatent que l’augmentation sans précédent du nombre de nouvelles demandes de prestations d’assurance-chômage entre le 15 et le 21 mars et entre le 22 et le 28 mars a été similaire dans tous les États, ce qui donne à penser que la plupart des répercussions sur le marché du travail étaient attribuables à la réaction nationale au choc sanitaire lui-même plutôt qu’aux politiques individuelles des États (comme les fermetures d’écoles) visant à contrôler la propagation du virus.

      Acemoglu D., Chernozhukov V., Werning I. et Whinston M. (2020, mai). A Multi-Risk SIR Model with Optimally Targeted Lockdown (Un modèle SIR multirisques et un confinement parfaitement ciblé). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27102.

      (en anglais seulement)

      Ce document se sert du modèle SIR (Susceptible/Sain, Infecté, Rétabli) pour aider les chercheurs et les décideurs politiques à mieux comprendre la propagation et l’endiguement éventuel d’une infection dans un contexte où les personnes guéries sont immunisées contre la maladie et où, par conséquent, la population susceptible diminue au fil du temps. À partir de trois groupes, soit les jeunes (20 à 44 ans), les personnes d’âge moyen (45 à 65 ans) et les personnes âgées (65 ans et plus), les auteurs mènent une analyse quantitative de la politique optimale. Une approche qui traite ces trois groupes de manière uniforme et implique un confinement relativement long et strict entraînerait de grands dommages économiques et des taux de mortalité élevés chez les personnes âgées. De meilleurs résultats sociaux sont possibles grâce à des politiques ciblées qui traitent ces trois groupes différemment. Par exemple, un confinement strict pour le groupe le plus âgé peut minimiser à la fois les pertes économiques et les décès.

      Acemoglu, D., Chernozhukov, V., Werning, I., & Whinston, M. (2020, May). A multi-risk SIR model with optimally targeted lockdown. NBER Working Paper 27102. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This paper uses the SIR (Susceptible–Infectious–Recovered) model to help both researchers and policymakers better understand the spread and ultimate containment of an infection. In this model, those who recover are immune to the disease and thus the susceptible population declines over time. Using three groups — young (20–44), middle-aged (45–65) and older (65+) — the authors conduct a quantitative analysis of optimal policy. An approach that treats these three groups uniformly and involves a relatively strict, lengthy lockdown would result in both high economic damage and high mortality rates for older individuals. Better social outcomes are possible with targeted policies that treat these three age groups differently. For instance, a strict lockdown on the oldest group can minimize both economic losses and deaths.

      Adler, D., & Breznitz, D. (2020, May). Reshoring supply chains: A practical policy agenda. American Affairs, 4(2).

      In the United States, the COVID-19 crisis has revealed the fact that most essential health care supplies, such as face masks and ventilators, are produced abroad. This article calls for policy that examines the larger economic issues surrounding offshoring and finding ways to bring back more production into the United States. The authors argue that reshoring key sectors can reduce economic inequality and provide more job opportunities in the manufacturing sector.

      Adler, D., et Breznitz, D. (2020, mai). Reshoring Supply Chains: A Practical Policy Agenda (La restructuration des chaînes d'approvisionnement : un programme politique pratique). American Affairs, vol. IV, no 2.

      (en anglais seulement)

      Aux États-Unis, la crise de la COVID-19 a révélé que la majorité des produits dont les Américains ont besoin et qu’ils utilisent, comme les masques et les ventilateurs, sont fabriqués à l’étranger. Cet article préconise une politique qui examine les grandes questions économiques entourant la délocalisation et trouve des moyens de ramener plus de production aux États-Unis. Les auteurs soutiennent que la restructuration des secteurs clés peut réduire les inégalités économiques et offrir davantage de possibilités d’emploi au secteur manufacturier.

      Alfaro, L., Faia, E., Lamersdorf, N., & Saidi, F. (2020, mai). Social interactions in pandemics: Fear, altruism, and reciprocity. Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27134.

      Il est difficile de prédire la propagation de la maladie sans tenir compte du comportement humain. Cette prédiction est d’autant plus importante à mesure que les pays envisagent des politiques optimales pour orienter la réouverture de leurs économies respectives, car un comportement de précaution excessif peut déclencher des spirales de demande et freiner la reprise. À l’aide d’un modèle susceptible-infectieux-retiré (SIR) sur réseau et des données de mobilité quotidienne d’Apple sur la COVID-19 dans 89 villes du monde, il est démontré que la peur est associée négativement à la mobilité (marche, conduite automobile et utilisation des transports en commun) à l’échelle de la ville. De plus, l’effet direct de réglementations explicites limitant la mobilité est atténué dans les cas où les individus font preuve de plus de patience, d’altruisme et présentent une réciprocité moins négative — probabilité plus forte que des groupes de personnes soient liés les uns aux autres.

      Alfaro, L., Faia, E., Lamersdorf, N., & Saidi, F. (2020, May). Social interactions in pandemics: Fear, altruism, and reciprocity. NBER Working Paper 27134. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Predicting the spread of disease is difficult without also accounting for human behaviour. This is especially important as countries consider optimal policy responses to guide the re-opening of their respective economies since excessive precautionary behaviour may trigger demand spirals and dampen recovery. Combining an SIR-network model with Apple COVID daily mobility data for 89 cities around the world, fear is seen to have a negative impact on mobility (walking, driving, transit use) at the city level. Moreover, the direct effect of explicit regulations restricting mobility are muted in cases where individuals are more patient, have higher degrees of altruism and exhibit less negative reciprocity, signalling a higher likelihood that groups of people are linked to each other.

      Aum S., Lee S., Shin Y. (2020, mai). COVID-19 doesn’t need lockdowns to destroy jobs: The effect of local outbreaks in Korea (La COVID-19 n’a pas besoin de confinement pour détruire les emplois : l’effet des épidémies locales en Corée). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27264, Cambridge (Massachussetts).

      (en anglais seulement)

      En utilisant un modèle d’écart dans les différences, les auteurs estiment l’effet causal de l’épidémie de COVID-19 sur le marché du travail en examinant les pays qui ont mis en œuvre un confinement sévère et les pays comme la Corée qui ne l’ont pas fait. Leurs estimations impliquent qu’une augmentation de 1 pour mille des infections entraîne une baisse de 2 à 3 % de l’emploi local en l’absence de mesures de confinement, alors que cette baisse varie entre 5 et 6 % dans les pays (comme les États-Unis et le Royaume-Uni) qui ont mis en œuvre des mesures de confinement à grande échelle. Cela suggère que la COVID-19 elle-même est responsable d’une part considérable des pertes d’emplois. Par conséquent, la levée des mesures de confinement partout dans le monde pourrait n’entraîner qu’une modeste reprise, à moins que les taux d’infection ne diminuent.

      Aum, S., Lee, S. Y., & Shin, Y. (2020, May). COVID-19 doesn’t need lockdowns to destroy jobs: The effect of local outbreaks in Korea. NBER Working Paper 27264. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Using a difference-in-difference model, the authors estimate the causal effect of COVID-19 lockdowns on the labour market. They do so by looking at countries that implemented a severe lockdown and countries, such as Korea, that did not. Their estimates imply that a one per thousand increase in infections caused a 2–3% drop in local employment in the absence of a lockdown. In countries such as the US and UK, where large-scale lockdowns were implemented, this drop ranges between 5–6%. This suggests that COVID-19 itself, rather than the lockdown, is responsible for a considerable portion of job losses. Lifting lockdowns around the world, therefore, may lead to only modest job recovery unless infection rates fall.

      Barrero, J. M., Bloom, N., & Davis, S. J. (2020, mai). COVID-19 is also a reallocation shock. Document de travail du Becker Friedman Institute no 2020-59.

      Les auteurs s’appuient sur les prévisions d’emploi au niveau des entreprises tirées de l’enquête sur l’incertitude des entreprises et estiment que 42 % des récents licenciements aux États-Unis entraîneront une perte d’emploi permanente. Ils prévoient une reprise économique prolongée après les perturbations causées par la COVID-19, même si la pandémie est largement maîtrisée en quelques mois. Les auteurs suggèrent également que les niveaux de prestations de chômage qui dépassent les revenus des travailleurs, les politiques qui subventionnent le maintien en poste des employés, les restrictions relatives aux permis de travail et les obstacles réglementaires à la création d’entreprises entraveront les réponses de réaffectation après le choc de la COVID-19.

      Barrero, J. M., Bloom, N., & Davis, S. J. (2020, May). COVID-19 is also a reallocation shock. Working Paper No. 2020-59. University of Chicago, Becker Friedman Institute.

      The authors draw on firm-level employment forecasts from the Survey of Business Uncertainty to estimate that 42% of recent layoffs in the US will result in permanent job loss. They anticipate a drawn-out economic recovery from the COVID-19 shock, even if the pandemic is largely controlled within a few months. The authors also suggest that unemployment benefit levels that exceed worker earnings, policies that subsidize employee retention, occupational licensing restrictions and regulatory barriers to business formation will impede reallocation responses to the COVID-19 shock.

      Beland, L.-P., Brodeur, A., Mikola, D., & Wright, T. (2020, May). The short-term economic consequences of COVID-19: Occupation tasks and mental health in Canada. IZA DP No. 13254. Bonn, Germany: IZA Institute of Labor Economics.

      The authors investigate the negative impact of the pandemic on unemployment, labour force participation, hours and wages in Canada. The largest effects observed were for younger, unmarried, less-educated workers. Results also suggest that the impact of the pandemic was significantly worse for those more exposed to the disease or working in proximity to coworkers. The effects were significantly less severe for essential workers and those who could work remotely. In terms of mental health consequences, using the Canadian Perspective Survey, the authors found that individuals absent from work due to COVID-19 were more likely to fear meeting financial obligations and losing their job.

      Beland, L., Brodeur, A., Mikola, D., et Wright, T. (2020, mai). The Short-Term Economic Consequences of COVID-19: Occupation Tasks and Mental Health in Canada (Les conséquences économiques à court terme de la COVID-19 : Tâches professionnelles et santé mentale au Canada). IZA DP no 13254.

      Les auteurs étudient les répercussions négatives de la pandémie sur le chômage, la participation à la population active, les heures de travail et les salaires au Canada. Ils constatent que les effets les plus importants sont observés chez les travailleurs plus jeunes, non mariés et moins instruits. Leurs résultats suggèrent également que les répercussions de la pandémie ont été beaucoup plus prononcées pour les travailleurs plus exposés à la maladie et pour ceux qui travaillent à proximité de leurs collègues, tandis que les effets sont beaucoup moins graves pour les travailleurs essentiels et pour ceux qui peuvent travailler à distance. De plus, en utilisant l’Enquête sur les perspectives canadiennes et en ce qui concerne les conséquences sur la santé mentale, les auteurs trouvent que les personnes absentes du travail en raison de la COVID-19 sont plus susceptibles d’exprimer leur crainte quant au respect de leurs obligations financières et à la perte de leur emploi.

      Borjas, G. J., & Cassidy, H. (2020, May). The adverse effect of the COVID-19 labor market shock on immigrant employment. NBER Working Paper 27243. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Using CPS (Current Population Survey) microdata, the authors of this paper looked for differences in the COVID-19 labour market shock for immigrant males versus US-born males. They found that pandemic-related job losses reversed which group was more likely to be employed. Historically, immigrant males were more likely than US-born males to be employed. Overall, immigrant men have now become relatively more likely to lose a job and relatively less likely to find a job compared to US-born males.

      Borjas, G. J., et Cassidy, H. (2020, mai). The Adverse Effect of the COVID-19 Labor Market Shock on Immigrant Employment (Le bouleversement du marché du travail provoqué par la COVID-19 affecte l’emploi des immigrants). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27243, Cambridge (Massachusetts).

      (en anglais seulement)

      Cet article révèle que le bouleversement du marché du travail provoqué par la COVID-19 a entraîné des changements notables dans les taux de recherche d’emploi et de perte d’emploi parmi les hommes immigrants et non immigrants (natifs) aux États-Unis, en inversant le groupe qui avait le plus de chances d’avoir un emploi. Dans l’ensemble, les hommes issus de l’immigration sont devenus relativement plus susceptibles de perdre un emploi et relativement moins susceptibles d’en trouver un, par rapport aux natifs.

      Campello, M., Kankanhalli, G., & Muthukrishnan, P. (2020, May). Corporate hiring under COVID-19: Labor market concentration, downskilling, and income inequality. NBER Working Paper 27208. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This paper examines the impact of COVID-19 on job postings. Using data from LinkUp, a provider of job market data and analytics in US, the authors find that firms have reduced job postings for high-skill jobs more than for low-skill jobs. Scaling back on hiring, especially high-skill hiring (called downskilling), is more severe in low-income and higher-inequality areas. Hiring cuts have also been greater in unionized industries. This study also discusses the important challenges that policy makers face in promoting job creation in a post-pandemic recovery.

      Campello, M., Kankanhalli, G., et Muthukrishnan, P. (2020, mai). Corporate Hiring under COVID-19: Labor Market Concentration, Downskilling, and Income Inequality (Embauche dans les entreprises dans le cadre de la COVID-19 : Concentration du marché du travail, baisse des qualifications et inégalités des revenus). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27208, Cambridge (Massachusetts).

      (en anglais seulement)

      Cet article examine l’incidence de la COVID-19 sur les offres d’emploi. Les auteurs utilisent les données de Linkup, fournisseur de données et d’analyses sur le marché du travail aux États-Unis, et constatent que les entreprises ont réduit les offres d’emploi pour les postes hautement spécialisés par rapport aux emplois peu spécialisés. La réduction de l’embauche, en particulier celle des travailleurs hautement qualifiés (appelée «baisse du niveau des compétences»), est plus marquée en milieu défavorisé et dans les domaines à plus forte inégalité. Les auteurs signalent aussi que les compressions d’effectifs ont été plus importantes dans les secteurs syndiqués. Cette étude aborde également les défis importants auxquels sont confrontés les décideurs politiques pour promouvoir la création d’emplois au moment de la reprise des activités après la pandémie.

      Cicala, S., Holland, S. P., Mansur, E. T., Muller, N. Z., & Yates, A. J. (2020, May). Expected health effects of reduced air pollution from COVID-19 social distancing. NBER Working Paper 27135. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This paper looks at the impact of social distancing on emissions and the resulting expected health effects in the United States. Reduced personal vehicle travel and electricity consumption are the two key factors. Using cell phone mobility data, the authors found that vehicle travel dropped 40% by mid-April and electricity consumption fell by about 6%. A month of social distancing decreased the expected number of premature deaths due to air pollution by 360 (25% of the baseline of 1500 deaths). They also estimate that CO2 emissions from these sources fell by 46 million metric tons.

      Cicala, S., Holland, S. P., Mansur, E. T., Muller, N. Z., et Yates, A. J. (2020, mai). Expected Health Effects of Reduced Air Pollution from COVID-19 Social Distancing (Effets attendus sur la santé de la réduction de la pollution atmosphérique grâce à la distanciation sociale de la COVID-19). Document de travail du National Bureau of Economic Research no w27135.

      (en anglais seulement)

      Ce document examine les répercussions des mesures distanciation sociale sur les émissions et les effets attendus sur la santé aux États-Unis grâce à la réduction des déplacements en véhicule personnel et de la consommation d’électricité. Les auteurs ont constaté, en utilisant les des données de mobilité des téléphones cellulaires, que les déplacements en véhicule avaient chuté de 40 % à la mi-avril et que la consommation d’électricité avait diminué d’environ 6 % au cours de la même période. Ils estiment qu’un mois de distanciation sociale a permis de réduire de 360 le nombre de décès prématurés attendus en raison de la pollution atmosphérique causée par les déplacements en véhicule personnel et la consommation d’électricité (25 % de la base de référence de 1500 décès). Ils estiment également que les émissions de CO2 de ces sources ont diminué de 46 millions de tonnes métriques.

      Coibion, O., Gorodnichenko, Y., & Weber, M. (2020, mai). The cost of the COVID-19 crisis: Lockdowns, macroeconomic expectations, and consumer spending. Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27141.

      Les auteurs utilisent des enquêtes à grande échelle représentatives des ménages américains pour évaluer les répercussions des différences de temps sur le confinement local dû à la COVID-19 quant aux dépenses des ménages, aux pertes de revenus ou de patrimoine et aux attentes macroéconomiques. Les auteurs constatent une baisse importante des dépenses de consommation et une réduction marquée des revenus et du patrimoine. Près de 50 % des répondants ont déclaré des pertes de patrimoine allant de 5 293 $ à 33 482 $. Les ménages qui résident dans des comtés où le confinement local est survenu plus tôt prévoient que le taux de chômage sera supérieur de 13 points de pourcentage au cours des douze prochains mois et qu’il continuera d’augmenter au cours des trois à cinq prochaines années. Une inflation plus faible, une plus grande incertitude et des taux hypothécaires plus bas sont également attendus au cours de la prochaine décennie. Les auteurs notent que leur analyse se limite aux effets immédiats des mesures de confinement et que, par conséquent, leurs conclusions sous-estiment probablement les répercussions de la pandémie.

      Coibion, O., Gorodnichenko, Y., & Weber, M. (2020, May). The cost of the COVID-19 crisis: Lockdowns, macroeconomic expectations, and consumer spending. NBER Working Paper 27141. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Using large-scale surveys representative of US households, the authors assess the impact of different timings of local COVID-19 lockdowns on household spending, income/wealth losses and macroeconomic expectations. They found a significant decline in consumer spending and pronounced reductions in income and wealth. Close to 50% of respondents reported wealth losses ranging from $5,293 to $33,482. Households in counties with earlier lockdown dates predicted that the unemployment rate would rise 13 percentage points over the next twelve months and continue to increase over the next three to five years. Lower inflation, higher uncertainty and lower mortgage rates are also expected over the next decade. The authors note that their analysis is limited to the immediate effects of lockdowns and thus likely understate the impact of the pandemic.

      Environics Institute for Survey Research, Future Skills Centre, Ted Rogers School of Management, & Diversity Institute. (2020, May). Canadian’s shifting outlook on employment: 2020 survey on employment and skills, preliminary report. Toronto, ON: Environics Institute for Survey Research.

      This multi-partner study found that Canadians did not lose confidence in themselves or in society’s safety despite the impact of the COVID-19 pandemic. Amid the pandemic, 54% reported that they felt they could bounce back quickly after these hard times. Individuals with higher levels of education and income reported higher levels confidence. Workers in less secure positions said that they felt certain to be able to access the resources they need.

      Environics Institute for Survey Research. (2020, mai). Changement du point de vue des Canadiens sur l’emploi : Sondage 2020 sur l’emploi et les compétences : Rapport préliminaire. Toronto (Ontario).

      L’Environics Institute for Survey Research, en partenariat avec le Centre des Compétences futures et le Diversity Institute de l’Université Ryerson, a mené le sondage 2020 sur l’emploi et les compétences. Les auteurs constatent que les Canadiens n’ont pas perdu confiance en eux ni en la sécurité de la société en raison de l’incidence de la pandémie de COVID-19. Parmi les répondants, 54 % ont déclaré qu’ils pensaient pouvoir rebondir rapidement après des moments difficiles en pleine pandémie. Les personnes ayant un niveau de scolarité et de revenu plus élevé ont rapporté des niveaux de confiance plus élevés et les travailleurs occupant des emplois plus précaires ont déclaré qu’ils étaient certains d’accéder aux ressources dont ils ont besoin.

      Fairlie, R. W., Couch. K., & Xu, H. (2020, May). The impacts of COVID-19 on minority unemployment: First evidence from April 2020 CPS microdata. NBER Working Paper 27246. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Using CPS (Current Population Survey) microdata and a difference-in-difference model, the authors investigate the impacts of COVID-19 on minority unemployment in the US. The overall unemployment rate was 14.7% in the period studied. Estimates show an increase in African American unemployment to 16.6%, which is less than anticipated based on previous recessions. The unemployment rate for Latinx (a gender-neutral neologism for Latina/Latino) reached 18.2%, however. African Americans were slightly disproportionately impacted by COVID-19 because a slightly favourable industry distribution partially protected them. Latinx were disproportionately hit hard due to occupation and skill differences from whites.

      Fairlie, R. W., et Couch. K., Xu H. (2020, mai). The Impacts of COVID-19 on Minority Unemployment: First Evidence from April 2020 CPS Microdata (Les répercussions de la COVID-19 sur le chômage des minorités : premières données probantes des microdonnées du Current Population Survey (CPS) d’avril 2020). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27246, Cambridge (Massachussetts).

      (en anglais seulement)

      À l’aide des microdonnées du CPS jusqu’en avril 2020, les auteurs étudient les répercussions de la COVID-19 sur le taux de chômage des minorités en appliquant un modèle d’écart dans les différences. Leurs résultats révèlent une augmentation du taux chômage des Afro-Américains à 16,6 %, soit moins que prévu compte tenu des récessions précédentes, tandis que le taux de chômage des Latinx a atteint 18,2 % (Latinx est un néologisme sans distinction de genre qui fait référence aux personnes d’identité culturelle ou ethnique latino-américaine aux États-Unis). L’écart dans les différences indique que les Afro-Américains ont été touchés de façon légèrement disproportionnée par la COVID-19, car une répartition légèrement favorable de l’industrie les a en partie protégés d’être plus durement touchés. Cependant, les Latinx ont été touchés de façon fortement disproportionnée en raison des différences de profession et de compétences par rapport aux personnes de race blanche.

      Forum économique mondial (2020, mai). COVID-19 Risks Outlook : A Preliminary Mapping and Its Implications (Perspectives de risques liés à la COVID-19 : une cartographie préliminaire et ses répercussions). En partenariat avec Marsh & Mclennan et Zurich Insurance Group.

      (en anglais seulement)

      Le rapport donne un aperçu préliminaire des risques amplifiés et émergents dus à la crise du coronavirus en s’appuyant sur les avis de près de 350 professionnels du risque qui ont participé à l’enquête COVID-19 sur la perception des risques. Quatre domaines clés de défis importants ressortent de l’enquête en tant que préoccupations mondiales : les risques économiques, les risques environnementaux, les risques sociétaux et les risques liés à la cybersécurité. Selon toute vraisemblance, une récession prolongée de l’économie mondiale au cours des 18 prochains mois est à prévoir, car l’activité économique est fortement réduite en raison de la COVID-19. Les nouvelles pratiques de travail sont plus susceptibles d’être touchées par les cyberattaques et la fraude de données si aucune mesure proactive n’est prise aujourd’hui pour façonner la nouvelle normalité souhaitée. Cette crise offre une occasion unique de façonner un monde meilleur.

      Furceri, D., P. Loungani, J. D. Ostry et P. Pizzuto. (2020, mai 1). Will Covid-19 affect inequality? Evidence from past pandemics. COVID Economics. CEPR, no 12, p. 138 à 157.

      Comme le coefficient de Gini a augmenté à l’échelle mondiale à la suite d’autres pandémies récentes, comme la grippe H1N1, les auteurs étudient les répercussions potentielles de la COVID-19 sur l’inégalité des revenus. L’ensemble de données provient de diverses sources, dont la Banque mondiale et l’Organisation internationale du Travail. Ils estiment les fonctions de réponse impulsionnelle pour analyser les effets possibles de la COVID-19 sur l’inégalité des revenus à l’avenir. Ils concluent que les effets de la COVID-19 sur l’inégalité seront plus importants que ceux d’autres pandémies récentes. Ils estiment une hausse des parts de revenus dans les déciles de revenu supérieur et une réduction du ratio emploi-population pour les personnes ayant un niveau d’éducation de base par rapport à celles ayant fait des études supérieures.

      Granja, J., Makridis, C., Yannelis, C. et Zwick, E. (2020, mai). Did the paycheck protection program hit the target? (Le programme de protection des salaires a-t-il atteint son objectif?). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27095.

      (en anglais seulement)

      Ce document examine le nouveau programme de protection des salaires qui faisait partie de la réponse initiale des États-Unis à la COVID-19. En utilisant des données sur la distribution des prêts du programme et des données microéconomiques de haute fréquence sur l’emploi, les auteurs ont constaté que les prêts étaient accordés de manière disproportionnée dans les régions moins touchées par la crise. Les régions exposées à des banques ayant une part plus élevée de prêts du programme par rapport à leur part de marché des prêts aux entreprises avant l’adoption de la politique ont reçu un total disproportionné de prêts du programme.

      Granja, J., Makridis, C., Yannelis, C., & Zwick, E. (2020, May). Did the paycheck protection program hit the target? NBER Working Paper 27095. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This paper looks at the new Paycheck Protection Program (PPP) that was part of the United States’ initial response to COVID-19. Using data on the distribution of PPP loans and high-frequency micro-level employment data, they found a disproportionate allocation to areas less affected by the crisis. Areas exposed to banks with a higher PPP lending share compared to their pre-policy business lending market share received a disproportionately larger number of PPP loans.

      Jinjarak, Y., Ahmed, R., Nair-Desai, S., Xin, W., & Aizenman, J. (2020, May). Accounting for global COVID-19 diffusion patterns, January–April 2020. NBER Working Paper 27185. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      To help understand global pandemic diffusion patterns, the authors examine the relationship between COVID-19 mortality rates and specific country-level policy interventions aimed to limit social contact. COVID-19 policy and case data was collected by Oxford University and John Hopkins University, Apple mobility data and various controls. As well, OECD and Emerging Market data for the first 97 days of the pandemic was used. The authors found that more stringent pandemic policies resulted in lower mortality growth rates. In addition, countries with more stringent policies in place prior to the first COVID-19 death had lower mortality rates and flatter mortality curves. This effect is more pronounced in countries with an aging population, a higher population density, a greater share of employees in vulnerable occupations, greater democratic freedom, more international travel and a greater distance from the equator.

      Jinjarak, Y., Ahmed, R., Nair-Desai, S., Xin, W., et Aizenman, J. (2020, mai). Accounting for Global COVID-19 Diffusion Patterns, January-April 2020 (Comptabilisation des schémas de diffusion mondiaux de la COVID-19, janvier-avril 2020). Document de travail du National Bureau of Economic Research no w27185.

      (en anglais seulement)

      Dans le but de comprendre les schémas de diffusion de la pandémie mondiale, cette étude examine la relation entre les taux de mortalité de la COVID-19 et les interventions politiques explicites au niveau des pays qui visent à limiter les contacts sociaux. Ils utilisent l’information sur les données relatives aux politiques et aux cas de la COVID-19 recueillies par l’Université Oxford et l’Université Johns-Hopkins, les données sur la mobilité d’Apple et divers contrôles, ainsi que les données de l’OCDE et des marchés émergents durant les 97 premiers jours de la pandémie. Les auteurs constatent que des politiques plus rigoureuses en matière de pandémie ont entraîné une baisse des taux de croissance de la mortalité. En outre, les pays qui avaient mis en place des politiques plus strictes avant le premier décès dû à la COVID-19 présentaient des taux de mortalité plus faibles et des courbes de mortalité plus aplaties. Cet effet est plus prononcé dans les pays où la population vieillit, où la densité de la population est plus élevée, où la proportion de travailleurs occupant des emplois vulnérables est plus importante, où la liberté démocratique est plus grande, où les voyages internationaux sont plus nombreux et où la distance par rapport à l’équateur est plus grande.

      Mongey, S., Pilossoph, L. et Weinber, A. (2020, mai). Which workers bear the burden of social distancing policies? (Quels travailleurs portent le fardeau des politiques d’éloignement social?). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27085.

      (en anglais seulement)

      Grâce à deux indicateurs créés à partir des données de l’Occupational Information Network (O*NET) des États-Unis, il est démontré que les travailleurs exerçant des professions où la possibilité de travailler à distance est peu probable ou dans lesquelles il existe un degré élevé de proximité physique sur le lieu de travail, en moyenne et en général, sont moins instruits, ont des revenus plus faibles, possèdent moins de liquidités et sont locataires de leur domicile plutôt que propriétaires. De plus, les travailleurs occupant des professions moins susceptibles d’être exercées de la maison ont connu des pertes d’emploi plus importantes que les autres.

      Mongey, S., Pilossoph, L., & Weinberg, A. (2020, May). Which workers bear the burden of social distancing policies? NBER Working Paper 27085. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Using two indicators created from US Occupational Information Network — O*NET — data, the authors of this report look at workers in occupations whose possibility of working remotely is unlikely or who have a high degree of physical proximity in the workplace. These workers tend, on average, to be less educated, to earn lower incomes, to possess fewer liquid assets and to rent rather than own their homes. In addition, workers employed in occupations less likely to be conducted from home experienced larger job losses than those whose occupations can be done remotely.

      Nations Unies (2020, mai). Note d’orientation – Les conséquences de la COVID-19 sur les personnes âgées.

      (en anglais seulement)

      Cette note d’orientation des Nations Unies décrit les effets de la COVID-19 et précise les réponses politiques immédiates et à plus long terme nécessaires pour protéger les personnes âgées, dont le taux de mortalité est cinq fois plus élevé que les autres groupes d’âge durant la pandémie. Les auteurs recommandent de renforcer l’inclusion sociale des personnes âgées et la solidarité lors de l’éloignement physique en augmentant leur accès aux technologies numériques, ainsi que de protéger leur vulnérabilité en investissant dans la couverture médicale universelle et la protection sociale et en renforçant le cadre juridique national et international. De plus, les risques auxquels sont exposées les personnes âgées dans l’accès aux soins de santé doivent être correctement surveillés et pleinement pris en compte.

      United Nations. (2020, May). Policy brief: The impact of COVID-19 on older persons. New York/Geneva

      During the COVID-19 pandemic, those over 80 years of age face a mortality rate five times higher than other age groups. This United Nations policy brief elaborates on these impacts and identifies both immediate and longer-term policy responses needed to protect the elderly. They recommend strengthening older people’s social inclusion and solidarity during physical distancing. Increasing their access to digital technologies, protecting their vulnerability by investing in universal health coverage and social protection, and strengthening the applicable national and international legal frameworks are all suggested. Furthermore, risks faced by older persons in accessing health care need to be properly monitored and fully addressed.

      WEF. (2020, May). COVID-19 risks outlook: A preliminary mapping and its implications. Geneva, Switzerland: World Economic Forum in partnership with Marsh & McLennan and Zurich Insurance Group.

      Nearly 350 senior risk professionals participated in a COVID-19 Risks Perception Survey. This report taps into that data to provide a preliminary picture of amplified and emerging risks due to the pandemic. Four key areas of significant challenge emerge as global concerns: 1) economic risks, 2) environmental risks, 3) societal risks and 4) cybersecurity risks. A prolonged global recession over the next 18 months is likely with severely diminished economic activity due to COVID-19. New working patterns that rely on the Internet are more likely to be affected by cyberattacks and data fraud if proactive action is not taken. The report concludes, however, that this crisis offers a unique opportunity to shape a better world.

      ILO. (2020, April 29). ILO Monitor: COVID-19 and the world of work, 3rd ed. Geneva, Switzerland: International Labour Organization.

      This third edition of the ILO Monitor updates estimates and analysis on the effects of COVID-19 on the world of work. Key messages include that the proportion of workers living in countries with recommended or required workplace closures has decreased from 81% to 68% over the last two weeks. This is mainly driven by lifting workplace closures in China. The global working hours in Q2 are expected to be 10.5% lower than in the last pre-crisis quarter. This is equivalent to 305 million full-time jobs. Estimates also indicate that the Americas (12.4%) and Europe and Central Asia (11.8%) will experience the greatest loss in working hours. The report also highlights the vulnerabilities of own-account workers in emerging and developing countries.

      Organisation internationale du travail. (2020, 29 avril). Observatoire de l’OIT 3e édition : le COVID-19 et le monde du travail, estimations actualisées et analyses. 

      (en anglais seulement)

      Dans cette édition, l’OIT met à jour ses estimations et analyses de l’effet de la COVID-19 sur le monde du travail. Les principaux messages sont les suivants : la proportion de travailleurs vivant dans des pays où les fermetures de lieux de travail sont recommandées ou obligatoires est passée de 81 % à 68 % au cours des deux dernières semaines, une diminution principalement due à la réouverture des lieux de travail en Chine. Le temps de travail global au deuxième trimestre devrait être de 10,5% inférieur à celui du dernier trimestre d’avant la crise. Cela équivaut à 305 millions d’emplois à temps plein. Les estimations indiquent également que parmi les groupes régionaux, les Amériques (12,4 %) et l’Europe et l’Asie centrale (11,8 %) connaîtront la plus grande perte d’heures de travail. Le rapport souligne également les vulnérabilités des travailleurs autonomes dans les pays émergents et en développement.

      COVID-19 Crisis Business Continuity and Trade Working Group. (2020, April 24). Restart playbook must balance risks with economic costs. Crisis Working Group Report, Communique #5. Toronto: C.D. Howe Institute.

      The C.D. Howe Institute created a working group of industry experts and economists, meeting weekly to identify and prioritize the policy challenges of COVID-19. In this communique, the working group makes several recommendations for restarting the Canadian economy after the pandemic closures. Specifically, they note that provincial governments are best positioned to determine when and how to relax emergency measures. However, the Federal Government should establish appropriate pre-conditions based on the advice of public health experts. Policy makers must also define acceptable levels for the risk of transmission and provide a framework for assessing workplace risk. The Federal Government should also consider how best to phase out emergency benefits (i.e., the Canada Emergency Response Benefit and the Canada Emergency Wage Subsidy).

      C.D. Howe Institute. (2020, 24 avril). Restart playbook must balance risk with economic cost (Le programme de relance doit trouver un équilibre entre le risque et le coût économique). COVID-19 Crisis Business Continuity and Trade Working Group.

      (en anglais seulement)

      Le C.D. Howe Institute a créé un groupe de travail constitué d’experts de l’industrie et d’économistes, qui se réunit chaque semaine pour cerner les défis politiques liés à la COVID-19 et établir les priorités en la matière. Dans son dernier communiqué, le groupe de travail fait plusieurs recommandations pour relancer l’économie canadienne après les récentes fermetures. Plus précisément, il note que les gouvernements provinciaux sont les mieux placés pour déterminer quand et comment assouplir les mesures d’urgence, mais suggère que le gouvernement fédéral établisse les conditions préalables appropriées selon l’avis des experts en santé publique. Les décideurs politiques devront également définir les niveaux acceptables de risque de transmission et fournir un cadre de travail pour l’évaluation du risque en milieu de travail. De plus, le gouvernement fédéral devrait examiner la meilleure façon d’éliminer progressivement les prestations d’urgence offertes (c’est-à-dire la Prestation canadienne d’urgence et la Subvention salariale d’urgence du Canada).

      Ding, W., Levine, R., Lin, C. et Xie, W. (2020, 23 avril). Corporate Immunity to the COVID-19 Pandemic (L’immunité des entreprises face à la pandémie de COVID-19). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27055.

      (en anglais seulement)

      Cette étude examine les caractéristiques des entreprises établies avant 2020 qui rendent les rendent plus résistantes aux conséquences de la pandémie de COVID-19. Les auteurs comparent la performance du cours de l’action de plus de 6 000 sociétés dans 56 pays au premier trimestre de 2020, en tenant compte de cinq caractéristiques : la situation financière (p. ex., le flux de trésorerie ou la rentabilité), l’exposition de la chaîne d’approvisionnement mondiale et de la localisation des clients à la COVID-19, les activités de responsabilité sociale des entreprises (RSE), les systèmes de gouvernance et les structures de propriété. L’étude révèle que le cours de l’action des sociétés dont la situation financière antérieure à 2020 était plus solide a mieux réagi à la situation que celui des autres entreprises. sDe même, les sociétés dotées de politiques de RSE plus poussées, d’une structure d’entreprise flexible et d’un actionnaire majoritaire important ont aussi connu de meilleures réponses quant au prix des actions.

      Ding, W., Levine, R., Lin, C., & Xie, W. (2020, April 23). Corporate immunity to the COVID-19 pandemic. NBER Working Paper 27055. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This study examines pre-2020 corporate characteristics that make firms more resilient to the impacts of the COVID-19 pandemic. The authors compare the stock price performance of over 6000 firms across 56 countries for Q1 of 2020 considering five characteristics: 1) financial condition (e.g., cash flow or profitability), 2) international supply chain and customer location exposure to COVID-19, 3) corporate social responsibility (CSR) activities, 4) corporate governance systems and 5) large-committed ownership structures. The study finds that firms with stronger pre-2020 financial conditions showed better stock price reactions compared to similar firms. Those whose supply chains and customers have greater exposure to COVID-19 also experienced a greater pandemic-induced stock price drop. Similarly, those with stronger CSR policies, flexible corporate structure, and large ownership also experienced better stock price reactions.

      Schmitt-Grohé, D., Teoh, K. et Uribe, M., (2020, 21 avril), COVID-19: Testing Inequality in New York City (COVID-19 : inégalité des tests à New York). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27019.

      (en anglais seulement)

      À partir des données du département de la Santé et de l’Hygiène mentale de la Ville de New York et de l’American Community Survey, ce document révèle que les tests de dépistage de COVID-19 ont suivi la même distribution par code postal que les niveaux de revenus. En effet, les 10 % de la population vivant dans les zones les plus riches ont reçu 11 % des tests, et les 10 % des zones les plus pauvres, 10 %. Bien que les tests soient répartis de manière égale entre les différentes catégories de revenus, les résidents des quartiers à faibles revenus sont beaucoup plus nombreux à obtenir un résultat positif, soit 65 % comparativement à la moyenne de 50 %. Par conséquent, comme la COVID-19 est plus répandue dans les zones aux revenus les plus faibles, la proportion égale de tests reflète l’inégalité d’accès entre les catégories de revenus.

      Schmitt-Grohé, D., Teoh, K., & Uribe, M. (2020, April 21). COVID-19: Testing inequality in New York City. NBER Working Paper 27019. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Using data from the New York City Department of Health and Mental Hygiene and the American Community Survey, this paper finds that COVID-19 tests were distributed at nearly the exact same rate across income levels as measured by zip code. The 10% of the richest areas and 10% of the poorest received 11% and 10% of the tests, respectively. Although tests were distributed equally across income groups, residents in low-income neighbourhoods tested positive at a much higher rate — 65% versus 50% for higher income areas. Therefore, since COVID-19 is more prevalent in lower income neighbourhoods, the equal share of tests in effect reflects unequal access.

      St-Denis, X. (2020, 19 avril). Sociodemographic determinants of occupational risks of exposure to COVID-19 in Canada (Déterminants sociodémographiques des risques professionnels d’exposition à la COVID-19 au Canada). Tiré du site web de l’auteur.

      (en anglais seulement)

      Ce document explore comment les risques d’exposition professionnelle varient selon les caractéristiques de la main-d’œuvre dans le contexte canadien, à l’aide de données du recensement et de O*Net qui fournissent de l’information sur les niveaux de proximité physique des autres et sur la fréquence d’exposition aux infections ou aux maladies par profession. L’étude révèle que les femmes exercent des professions associées à des risques d’exposition à la COVID-19 nettement plus élevés que les hommes. Les professions en santé, en ventes et services et en droit et services sociaux, communautaires et gouvernementaux présentent un risque d’exposition plus élevé que les autres catégories professionnelles.

      Bien que les travailleurs âgés de 65 ans et plus exercent des professions dont le degré de proximité physique est moindre, la fréquence d’exposition des travailleurs âgés à la maladie est légèrement supérieure à celle des jeunes travailleurs. Il existe des différences minimes dans le risque professionnel d’exposition à la COVID-19 auquel font face les travailleurs nés au Canada et les travailleurs immigrés. Enfin, en ce qui a trait aux niveaux de revenus, les travailleurs à faible revenu exercent des professions qui les exposent davantage à la COVID-19 que les autres travailleurs, et ils sont davantage susceptibles d’être fortement dissuadés financièrement de s’absenter du travail s’ils contractent le virus, ce qui peut augmenter le risque de transmission sur le lieu de travail.

      St-Denis, X. (2020, April 19). Sociodemographic determinants of occupational risks of exposure to COVID-19 in Canada. Department of Sociology, University of Toronto.

      This paper explores how occupational exposure risks vary by labour force characteristics in the Canadian context. The author uses Census and O*Net data to provide occupational information on the levels of physical proximity to others and frequency of exposure to infection or disease. The study finds that women work in occupations associated with significantly higher risks of exposure to COVID-19 than men. Occupations in health, sales and service, education, law, and social, community and government services demonstrate higher risks of exposure than other categories.

      Although workers aged 65 or older work in occupations with a lower degree of physical proximity, their frequency of exposure is slightly higher than for younger workers. There are minimal differences in the occupational risks of exposure to COVID-19 for Canadian-born versus immigrant workers. Finally, in terms of earning levels, low-income workers are employed in occupations that put them at greater risk of exposure to COVID-19. These workers are also more likely to face strong financial disincentives to be absent from work if they contract the virus, which may increase the risk of workplace transmission.

      Amarasinghe, U., Motha-Pollock, A., Felder, M. et Oschinski, M. (2020, 17 avril). COVID-19 and Ontario’s Sales and Service Workers: Who is most vulnerable? (La COVID-19 et les travailleurs des ventes et services de l’Ontario : qui sont les plus vulnérables?). MaRS.

      (en anglais seulement)

      En se concentrant sur les ventes et les services en Ontario, MaRS se sert des données de l’EPA de mars 2020 pour mesurer la vulnérabilité des travailleurs au risque d’exposition à la COVID-19. Pour cette étude, ils ont établi une correspondance entre la liste des lieux de travail essentiels en Ontario et les industries (SCIAN). Ils ont aussi utilisé la méthodologie du New York Times et du Brookfield Institute pour deux scores : l’exposition à la maladie et la proximité physique des autres, par profession. Les résultats suggèrent que près de 70 % des travailleurs des ventes et services de l’Ontario (un million) ont été jugés essentiels, et plus de 400 000 d’entre eux présentent un risque modéré d’exposition à la maladie et travaillent à grande proximité physique des autres. Ce secteur comprend un grand nombre d’employés à temps partiel, de personnes de plus de 60 ans et d’immigrants sans citoyenneté ni statut de résidence permanente.

      Amarasinghe, U., Motha-Pollock, A., Felder, M., & Oschinski, M. (2020, April 17). COVID-19 and Ontario’s sales and service workers: Who is most vulnerable? Toronto: MaRS Discovery District.

      By focusing on Ontario’s sales and service industry, MaRS uses March 2020 Labour Force Survey (LFS) data to measure the vulnerability of workers to the risk of COVID-19 exposure. For this study, they mapped the list of essential workplaces in Ontario to industries (NAICS), and used the methodology of the New York Times and the Brookfield Institute on two scores: 1) disease exposure and 2) physical proximity to others by occupation. The findings suggest that nearly 70% of sales and service workers in Ontario (1 million) have been deemed essential. More than 400,000 of them have moderate disease exposure risk and work in high physical proximity to others. This sector includes many part-time employees, people over 60, and immigrants without citizenship or permanent resident status.

      Fonds monétaire international. (2020, 17 avril). Policy Responses To COVID-19 (Réponses politiques à la COVID-19).

      (en anglais seulement)

      Le FMI résume les principales mesures économiques adoptées par 193 pays pour réduire les conséquences économiques et humaines de la pandémie. Ce document est régulièrement mis à jour et présente les principales politiques liées à la COVID-19. Toutefois, les politiques énumérées par le FMI pourraient ne pas pleinement refléter les politiques mises en place par les pays en réponse à la crise.

      IMF. (2020, April 17). Policy responses to COVID-19. Washington, DC: International Monetary Fund.

      The IMF summarizes the key economic responses that 193 countries have taken to reduce the human and economic impact of the pandemic. This document is updated regularly and includes key policies related to COVID-19. However, the list might not fully reflect all policies implemented, as changes are made rapidly.

      Jackson, J., Weiss, M., Schwarzenberg, A. et Nelson, R. (2020, 17 avril). Global Economic Effects of COVID-19 (Effets économiques mondiaux de la COVID-19). Congressional Research Service.

      (en anglais seulement)

      Le rapport résume les effets économiques mondiaux de la pandémie et les réponses politiques apportées par les gouvernements et les institutions internationales. Les auteurs indiquent que l’économie mondiale pourrait reculer de 3 % en 2020, avant de croître de 5,8 % en 2021, selon les précisions du FMI du 14 avril 2020. On prévoit qu’en 2020, le commerce mondial devrait chuter de 11,0 % et les prix du pétrole, de 42 %. Toutefois, les prévisions supposent que la crise s’estompe d’ici la fin du premier semestre de 2020 et que les mesures de confinement puissent être levées.

      En outre, parmi la plupart des économies développées et des principales économies en développement, les pays fortement dépendants du commerce et exportateurs de produits de base tels que le Canada, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, le Mexique et la Corée du Sud devraient être les plus touchés par le ralentissement de l’activité économique associé au virus. L’OCDE note également que le déclin de la production en Chine aura des répercussions dans le monde entier, étant donné le rôle du pays dans la production et comme source primaire de la demande de nombreux produits de base.

      Jackson, J., Weiss, M., Schwarzenberg, A., & Nelson, R. (2020, April 17). Global economic effects of COVID-19. Washington, DC: Congressional Research Service.

      This report summarizes the global economic effects and policy responses to the pandemic provided by governments and international institutions. The global economy could decline by 3% in 2020 before growing by 5.8% in 2021, based on IMF’s forecast of April 14, 2020. Global trade is projected to fall by 11% and oil prices are projected to fall by 42% in 2020. However, the forecast assumes that the crisis fades by the end of the first half of 2020 and that containment effects can be reversed.

      Furthermore, among most developed and major developing economies, countries highly dependent on trade and commodity exports — such as Canada, Germany, Italy, Japan, Mexico, and South Korea — are projected to be the most negatively affected by the economic slowdown associated with the virus. The OECD also notes that production declines in China will have spillover effects around the world given that China is a primary customer for many commodities.

      Aaronson, S. et Alba, F. (2020, 15 avril). The unemployment impacts of COVID-19: lessons from the Great Recession (Conséquences de la COVID-19 sur le chômage : les leçons de la Grande Récession). Brookings Up Front.

      (en anglais seulement)

      Les données de crises précédentes, comme celle de l’ouragan Katrina et la crise financière de 2008-2009, où les régions ont été affectées de manière inégale, montrent que tout changement important du taux de chômage ainsi provoqué est temporaire. Une analyse de 138 zones métropolitaines des États-Unis ayant subi des chocs idiosyncrasiques indique que les taux de chômage ont tendance à revenir à leur courbe de distribution à long terme. Comme ces crises précédentes, la pandémie de COVID-19 a eu des conséquences inégales sur les régions. Par exemple, les premières zones métropolitaines touchées par le virus ont fermé plus tôt les entreprises non essentielles. De plus, les économies des régions les plus dépendantes de l’énergie, du tourisme et de l’hôtellerie ont souffert de ralentissements plus importants que celles qui reposent sur l’agriculture ou les services professionnels. Pour les décideurs, il est important de prendre en compte les diverses difficultés auxquelles fait face chaque localité, car elles laissent entrevoir différentes approches en matière d’aide et de stratégies visant à réduire les disparités.

      Aaronson, S., & Alba, F. (2020, April 15). The unemployment impacts of COVID-19: Lessons from the Great Recession. Washington, DC: Brookings Institution.

      Data from previous crises — such as Hurricane Katrina and Great Recession of 2007–2009 — show that geographic areas are often impacted unevenly. Any resulting spikes the unemployment rate are temporary, however. This analysis of 138 US metropolitan areas that have experienced idiosyncratic shocks shows that unemployment rates tend to rebound after the crisis has passed.

      As with previous crises, the COVID-19 pandemic has impacted metropolitan areas unevenly. For example, those metropolitan areas first affected by the virus closed non-essential businesses sooner. In addition, the economies of areas with greater dependency on energy, tourism and hospitality have suffered greater slowdowns than those relying more on agriculture or professional services. Policy makers should consider the different challenges faced by each locality as they suggest approaches to providing aid. The solutions provided should attempt to reduce any disparities between them.

      Stojkoski, V., Utkovski, Z., Jolakoski, P., Tevdovski, D., & Kocarev, L. (2020, April 14). The socio-economic determinants of the coronavirus disease (COVID-19) pandemic. SSRN Electronic Journal.

      This paper focuses on the socio-economic determinants that contribute to COVID-19 cases/deaths among countries. By leveraging Bayesian model averaging techniques and country level data, the authors identify 29 potential determinants grouped into several broad categories: healthcare infrastructure, national health statistics, societal characteristics, economic performance, demographic structure and natural environment. Their results suggest two determinants with a strong correlation to coronavirus cases: population size and government health expenditures. More populated countries show greater resistance to being infected by the virus, whereas countries with larger government health expenditures display greater susceptibility. However, no determinant could predict coronavirus deaths per capita.

      Stojkoski, V., Utkovski, Z., Jolakoski, P., Tevdovski, D., & Kocarev, L. (2020, avril 14). The socio-economic determinants of the coronavirus disease (COVID-19) pandemic. Journal électronique du SSRN.

      Le présent document met l’accent sur les déterminants socioéconomiques qui contribuent aux cas et aux décès de la pandémie de COVID-19 qui en résultent dans les pays. En tirant parti des techniques bayésiennes de calcul des moyennes et des données au niveau des pays, les auteurs identifient un total de 29 déterminants potentiels regroupés dans l’infrastructure des soins de santé, les statistiques sanitaires nationales, les caractéristiques sociétales, la performance économique, la structure démographique et l’environnement naturel. Leurs résultats suggèrent deux déterminants présentant une forte corrélation avec les cas de coronavirus : la taille de la population et les dépenses publiques en santé. Les économies les plus peuplées présentent une plus grande résistance à l’infection par le virus, tandis que les pays dont les dépenses de santé publiques sont plus élevées sont plus sensibles à l’infection par le virus.

      Rousseau, H-P. (2020, 9 avril). COVID-19 – Idées de politiques économiques de gestion et de sortie de crise pour le Québec et le Canada. CIRANO. 

      L’auteur estime que cette crise sanitaire sans précédent nous offre une excellente occasion de développement économique et démocratique. Il présente un ensemble de suggestions de politiques économiques en réponse aux conséquences économiques de la COVID-19. Le plan met l’accent sur trois composantes : (1) gérer la crise sanitaire, (2) soutenir financièrement les personnes et les entreprises qui sont touchées à court terme et (3) améliorer l’infrastructure économique à long terme pour atténuer les répercussions économiques des futures crises sanitaires. La politique économique doit inclure des stratégies à long terme, au moment où la crise sanitaire se résorbe et la reprise économique commence. Par exemple, les chaînes d’approvisionnement locales en denrées alimentaires, fournitures médicales ou autres biens essentiels sont nécessaires lorsque les chaînes d’approvisionnement mondiales sont perturbées. De nouvelles formes de coopération et de collaboration entre les secteurs privé et public seront également nécessaires.

      Rousseau, H.-P. (2020, April 9). COVID-19: Economic policy options for managing and recovering from the crisis in Quebec and Canada. Montréal, QC: CIRANO. 

      The author believes that this unprecedented health crisis provides a critical opportunity for economic and democratic development. He presents a set of economic policy suggestions in response to the economic impacts of COVID-19. The plan emphasizes three components: 1) managing the health crisis, 2) financially supporting individuals and businesses affected in the short-term, and 3) improving economic infrastructure to mitigate the economic impacts of future health crises in the long-term. The new economic policy must include long-term

      strategies for when the health crisis subsides and the economic recovery has begun. For example, local supply chains of food, medical supplies, or other essential goods will be needed when global supply chains are disrupted. New forms of co-operation and collaboration between the private and public sectors will also be required.

      APEC. (2020, April 8). Occupational analysis. Halifax, NS: Atlantic Provinces Economic Council. 

      Preliminary estimates from Atlantic Canada, based on 4-digit National Occupational Classification (NOC) codes, show that about 70% of workers must perform their jobs at their place of work (e.g., manufacturing plants, construction sites, hospitals and restaurants), or must work directly with clients (e.g., hairdressers and massage therapists). These workers are at high risk of being laid off if they cannot adjust their work to meet the new health and safety measures of the COVID-19 epidemic. Even for those 30% who can arrange to work from home, there is still the risk of layoff because of the overall reduction in demand for goods and services.

      Baker McKenzie. (2020, 8 avril). Beyond COVID-19: Supply Chain Resilience Holds Key to Recovery (Au-delà de la COVID-19 : la résilience de la chaîne d’approvisionnement est la clé de la reprise). 

      (en anglais seulement)

      En s’appuyant sur des données d’Oxford Economics, Baker McKenzie a constaté que les secteurs de l’automobile, du textile et de l’électronique sont les plus durement touchés par cette pandémie, mais qu’ils devraient également rebondir d’ici le premier semestre de 2021. L’auteur estime que les entreprises doivent agir rapidement et être prêtes à faire face aux contraintes opérationnelles, de main-d’œuvre et d’offre et de demande, à revoir leur planification stratégique et à repenser les modèles commerciaux après la COVID-19. Elles devront examiner comment les modèles de travail peuvent adopter et utiliser plus de technologies, de programmes d’agilité et de réunions virtuelles. La pandémie pourrait bien accélérer les transformations numériques en milieu de travail, aujourd’hui et à l’avenir.

      Baker McKenzie. (2020, April 8). Beyond COVID-19: Supply chain resilience holds key to recovery. Chicago, IL. 

      Using data from Oxford Economics, Baker McKenzie found that the automotive, textile, and electronics sectors are the hardest hit by the COVID-19 pandemic. The good news is that they are also likely to rebound by the first half of 2021. The report suggests that businesses must take quick action to tackle operational, labour, and demand/supply constraints. They must also revisit strategic planning and re-consider business models post-COVID-19. For example, work models may adopt and use more technology, agility programs and virtual meetings. The pandemic may well accelerate the digital transformation of the workplace, not just during the massive shift to self-isolation but also into the future.

      Brynjolfsson, E., Horton, J., Ozimek, A., Rock, D., Sharma, G., & Tu Ye, H.-Y. (2020, April 8). COVID-19 and remote work: An early look at US data. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      A survey by MIT researchers of 25,000 Americans, conducted from April 1–5, 2020, posed a simple question: “Have you started to work from home in the last 4 weeks?” The authors found that 34% of workers have shifted to remote work due to COVID-19, and 11% have been laid-off (permanently or temporarily). Younger people were more likely to switch to remote work, while there were no significant gender differences. In the next round of surveys, more specific questions will be asked such as “what percentage of tasks can be done remotely?” and “how does remote work vary across professions and industries?”

      Conseil économique des provinces de l’Atlantique (CÉPA). (2020, 8 avril). Occupational Analysis (Analyse des professions). Tiré du site web du CÉPA. 

      (en anglais seulement)

      Les analyses préliminaires basées sur la classification à quatre chiffres de la CNP montrent qu’environ 70 % des travailleurs des provinces de l’Atlantique du Canada doivent exercer leur activité sur leur lieu de travail (p. ex. ceux qui travaillent dans des usines de fabrication, sur des chantiers de construction, dans des hôpitaux ou dans des restaurants), ou doivent le faire directement avec des clients (p. ex. : les coiffeurs et les massothérapeutes). Ces travailleurs risquent davantage d’être licenciés s’ils ne peuvent pas adapter leur activité aux mesures de santé et de sécurité adoptées pour faire face à l’épidémie de COVID-19. Même pour les 30 % qui peuvent s’organiser pour travailler de la maison, il existe aussi un risque de mise à pied en raison de la réduction générale de la demande de biens et de services.

      ILO. (2020, April 7). ILO monitor 2nd edition: COVID-19 and the world of work — Updated estimates and analysis. Geneva, Switzerland: International Labour Organization. 

      The ILO has updated their estimates of the impact of COVID-19 on the world of work. As of April 1, 2020, lockdown measures across the world have affected 2.7 billion workers, representing 81% of the world’s workforce. The ILO estimates that global working hours in the second quarter of 2020 will decrease by 6.7% relative to the first quarter, equivalent to 195 million full-time workers.

      Furthermore, the shock to labour markets is having a larger impact on employment in specific sectors such as accommodation, food services, manufacturing, wholesale and retail trade, real estate and other business activities. These sectors comprise almost 38% of the global workforce.

      Workers in developing countries, the report notes, are particularly at risk. These countries tend to have lower levels of social protection and higher levels of informal employment. Informal workers have a high risk both of being exposed to the virus and of falling deeper into poverty due to lockdown measures. India has the highest share of informal workers, at almost 90%. Stringent lockdown measures have greatly affected these workers.

      Organisation internationale du travail. (2020, 7 avril). Observatoire de l’OIT 2e édition : le COVID-19 et le monde du travail, estimations actualisées et analyses. 

      L’OIT a mis à jour ses estimations de l’effet de la COVID-19 sur le monde du travail. Le 1er avril, les mesures de confinement dans le monde entier touchaient 2,7 milliards de travailleurs, ce qui représente 81 % de la main-d’œuvre mondiale. L’OIT estime que les heures de travail connaîtront au deuxième trimestre de 2020 une réduction de 6,7 % par rapport au premier trimestre, soit l’équivalent 195 millions de travailleurs à temps plein.

      De plus, le choc que subissent les marchés du travail a des conséquences plus importantes sur certains secteurs, comme l’hôtellerie, la restauration, le secteur manufacturier, le commerce de gros et de détail, l’immobilier et le monde des affaires. Ces secteurs représentent près de 38 % de la main-d’œuvre mondiale. Le rapport note également que les travailleurs des pays en développement sont particulièrement à risque. Ces pays ont tendance à avoir des niveaux de protection sociale plus faibles et des niveaux de travail informel plus élevés. Les travailleurs informels courent un risque élevé d’être exposés au virus et de s’enfoncer davantage dans la pauvreté en raison des mesures de confinement. L’Inde compte la plus grande proportion de travailleurs informels, soit près de 90 %, et les mesures de confinement strictes ont grandement affecté ces travailleurs.

      Brynjolfsson, E., Horton, J., Ozimek, A., Rock, D., Sharma, G. et Yi Tu Ye, H. (2020, 6 avril). COVID-19 and Remote Work: An Early Look at US Data (COVID-19 et télétravail : un premier regard sur les données des États-Unis).

      (en anglais seulement)

      Dans le cadre d’une enquête menée auprès de 25 000 Américains du 1er au 5 avril, on a posé une question toute simple : « Avez-vous commencé à travailler de la maison au cours des quatre dernières semaines? ». Les auteurs ont constaté que 34 % des travailleurs sont passés au télétravail en raison de la COVID-19, et 11 % ont été mis à pied (de façon permanente ou temporaire). Les jeunes sont plus susceptibles de passer au travail à distance, et il n’y a pas de différence significative entre les sexes. Dans la prochaine série de sondages, des questions plus précises seront posées, par exemple sur le pourcentage des tâches qui peuvent être effectuées à distance et sur les variations entre les professions et les secteurs.

      Dingel, J., Neiman, B. (2020, 6 avril). How Many Jobs Can be Done at Home? (Combien d’emplois peuvent être exercés à domicile?). National Bureau of Economic Research. 

      (en anglais seulement)

      À la suite de l’évaluation des mesures d’éloignement social visant à ralentir la propagation de la COVID-19, les auteurs se penchent sur les professions des États-Unis qui peuvent être exercées à domicile, la part des salaires totaux versée à ces emplois, et la façon dont ils varient selon les villes et les secteurs d’activité. Ils classifient toutes les professions du pays selon les réponses à deux enquêtes O*NET portant sur le contexte et les activités de chaque profession.

      Le rapport suggère que 34 % des professions des États-Unis pourraient être exercées à domicile, ce qui compte pour 44 % des salaires totaux, en supposant le même nombre d’heures travaillées pour toutes les professions. La proportion est beaucoup plus élevée dans les zones urbaines que dans les zones rurales, et la plupart des emplois dans les secteurs des finances, de la gestion d’entreprise et des professions libérales et scientifiques pourraient vraisemblablement être effectués à domicile, contrairement aux professions de l’agriculture, de l’hôtellerie et de la restauration et du commerce de détail.

      Burning Glass Technologies. (2020, 2 avril). COVID-19: The Pandemic’s Impact on Jobs (COVID-19 : l’effet de la pandémie sur les emplois). Tiré du site web de Burning Glass.

      (en anglais seulement)

      Burning Glass utilise sa base de données pour mesurer le choc économique de la pandémie de COVID-19 sur les offres d’emploi hebdomadaires. Selon ce rapport, les offres d’emploi aux États-Unis ont diminué de 29 % au cours du mois de mars 2020. En général, la chute des offres d’emploi est plus importante dans les États qui dépendent davantage du tourisme ou de la fabrication. Cependant, les offres d’emploi ont augmenté pour certaines fonctions des soins de santé aux États-Unis, comme les pharmaciens et pharmaciennes (11 %), les inhalothérapeutes (9 %) et les infirmiers et infirmières (8 %).

      Burning Glass met fréquemment à jour ses données et publie des articles de blogue sur les résultats de ses recherches.

      Burning Glass Technologies. (2020, April 2). COVID-19 impact on jobs. Boston, MA. 

      Burning Glass is using its database to measure the economic shock of the coronavirus pandemic on weekly job postings in the United States. According to this report, job postings declined 29% during March 2020. Generally, the decline is larger in states with heavier reliance on such industries as tourism or manufacturing. However, job postings have increased for some health care roles such as pharmacists (11%), respiratory therapists (9%), and registered nurses (8%).

      Burning Glass updates their public data frequently and publish blog posts on their highlighted findings.

      Alon, T. M., Doepke, M. Olmstead-Rumsey, J. et Tertilt, M. (2020, avril). The Impact of COVID-19 on Gender Equality (L’effet de la COVID-19 sur l’égalité des sexes). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 26947. 

      (en anglais seulement)

      La baisse de l’emploi résultant des mesures d’éloignement social en réponse à la COVID-19 a grandement touché les secteurs où le taux d’emploi des femmes est élevé. De plus, compte tenu de la distribution actuelle des tâches de garde d’enfants, les difficultés que pose la fermeture des écoles et des garderies ont affecté l’emploi des mères dans une plus large mesure que celui des pères. En raison du rendement élevé de l’expérience sur le marché du travail, la perte d’expérience professionnelle que subissent les mères, particulièrement les mères monoparentales, aura probablement des répercussions persistantes sur les revenus au-delà de la crise.

      Toutefois, les auteurs s’attendent à ce que les conséquences de la COVID-19 puissent avoir certains avantages à long terme. Cela pourrait promouvoir une meilleure égalité des sexes sur le marché du travail de deux façons. D’abord, les entreprises adoptent rapidement des conditions de travail flexibles qui sont susceptibles de perdurer. Ensuite, les normes de genre dans la division du travail ménager pourraient changer étant donné que de nombreux pères doivent maintenant assumer la responsabilité principale de la garde des enfants.

      Alon, T. M., Doepke, M., Olmstead-Rumsey, J., & Tertilt, M. (2020, April). The impact of COVID-19 on gender equality. NBER Working Paper 26947. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research. 

      The fall in employment resulting from social distancing measures in response to COVID-19 has largely affected sectors with high female employment. Further, based on the existing distribution of childcare duties, the challenges created by school and daycare closures have affected the employment of mothers to a greater extent than fathers. Since past labour market experience is a strong predictor of future earnings, the loss of work experience affecting working mothers, and especially single moms, is likely to have persistent earnings impacts beyond the crisis.

      However, the authors also expect that the consequences of COVID-19 may have some benefits in the long-term by promoting greater gender equality in the labour market. First, businesses are rapidly adopting more flexible work arrangements, which are likely to persist. Second, historic gender norms in the division of household labour may change as many fathers must now take primary responsibility for childcare.

      Baker S., Bloom N., Davis S. et Terry S. (2020, avril). COVID-Induced Economic Uncertainty (L’incertitude économique engendrée par la COVID-19). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 26983.

      (en anglais seulement)

      Ce document évalue les effets macroéconomiques à court et à moyen terme de la COVID-19 au moyen de trois indicateurs d’incertitude : la volatilité du marché boursier, l’incertitude économique basée sur les journaux et l’incertitude subjective dans les enquêtes de prévisions des milieux d’affaires. Les auteurs utilisent des données sur le PIB réel américain et un modèle empirique des effets des catastrophes conçu par Baker et al. (2020) afin d’estimer l’effet causal des chocs de catastrophes sur la croissance de la production à l’échelle du pays. Sur la base des mesures du marché boursier pour calibrer les chocs de la COVID-19, leurs résultats montrent une contraction de près de 20 % (sur une base annuelle) du PIB réel américain au quatrième trimestre de 2020 : 9 % en 2020 plus une contraction maximale de 11 % deux trimestres plus tard.

      Baker, S. R., Bloom, N., Davis, S. J., & Terry, S. J. (2020, April). COVID-Induced economic uncertainty. NBER Working Paper 26983. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This paper assesses the short- and medium-term macroeconomic effects of COVID-19 using three uncertainty indicators: 1) stock market volatility, 2) newspaper-based economic uncertainty, and 3) subjective uncertainty in business expectation surveys. The authors use data on US real GDP and an empirical model of disaster effects developed by Baker et al. (2020) to estimate the causal impact on country-level output growth. Using stock market measures to calibrate COVID-19 shocks, their results show a nearly 20% contraction (on a year-over-year basis) in US real GDP as of 2020 Q4: 9% in 2020 Q2 plus a peak contraction of 11% in Q4.

      Bartik, A. W., Bertand, M., Cullen Z. B., Glaeser, E. L., Luca, M. et Stanton, C. T. (2020, avril). How are small businesses adjusting to COVID-19? Early evidence from a survey. (Comment les petites entreprises s’adaptent-elles à la COVID-19? Premiers résultats d’une enquête). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 26989.

      (en anglais seulement)

      Afin de mieux comprendre l’effet de la COVID-19 sur les petites entreprises aux États-Unis, on a sondé 5 819 membres de Alignable, une plateforme en réseau axée sur l’écosystème des petites entreprises. En moyenne, les entreprises ont déclaré avoir réduit le nombre de leurs employés de 40 % par rapport au début de l’année. De plus, parmi les entreprises sondées, 43 % ont dû fermer temporairement, et la médiane des entreprises a déclaré des dépenses mensuelles dépassant les 10 000 $. Bien que la plupart ont indiqué avoir l’intention de demander l’aide du gouvernement par le biais de la loi CARES, les répondants ont exprimé leur inquiétude quant aux obstacles administratifs et logistiques pour accéder à l’aide.

      Bartik, A. W., Bertand, M., Cullen Z. B., Glaeser, E. L., Luca, M., & Stanton, C. T. (2020, April). How are small businesses adjusting to COVID-19? Early evidence from a survey. NBER Working Paper 26989. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      To better understand the impact of COVID-19 on small businesses in the US, 5,819 surveys were conducted with members of “Alignable,” a network-based platform focused on the small business ecosystem. On average, businesses reported reducing their employee count by 40% compared to the beginning of 2020. In addition, of those firms surveyed, 43% had to close temporarily, with the median businesses reporting monthly expenses over $10,000. Although most indicated that they planned to apply for government assistance through the Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security Act (CARES Act), they expressed concern about the administrative and logistical hassles of accessing aid.

      Bethune, Z. A., & Korinek, A. (2020, April). COVID-19 infection externalities: Trading off lives vs. livelihoods. NBER Working Paper 27009. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This paper uses epidemiological Susceptible-Infectious-Recovered (SIR) models to quantify the impacts of social and economic interactions in transmitting infectious diseases. When otherwise rational individuals misevaluate the effects of their activities, the risk of infection for others is greater. If those infected engage in full social and economic activity while those susceptible reduce their activity, then full recovery will only be achieved once herd immunity is reached years later. The alternative approach is to impose restrictions on those infected to drive their activity close to zero while only slightly reducing the activity of the susceptible. This second approach is socially optimal since it contains and eradicates the disease more quickly and with a much milder recession.

      Bethune, Z. et Korinek, A. (2020, avril). COVID-19 Infection Externalities: Trading Off Lives vs Livelihoods (Externalités de la COVID-19 : des vies contre des moyens de subsistance). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27009.

      (en anglais seulement)

      Ce document se base sur les modèles épidémiologiques SIR (Susceptible/Sain, Infecté, Rétabli) pour analyser et quantifier les externalités qui surviennent lorsque les interactions sociales et économiques transmettent des maladies infectieuses. Les auteurs constatent que les agents individuellement rationnels créent de grandes externalités parce qu’ils évaluent mal les effets de leurs activités sociales et économiques sur le risque d’infection pour les autres individus. Dans ce cas, si les personnes infectées exercent une pleine activité économique alors que les agents susceptibles ou sains réduisent leur activité, le rétablissement complet ne sera possible que lorsque l’immunité collective sera atteinte des années plus tard. L’autre approche consiste à imposer des restrictions à l’activité économique des agents infectés afin qu’elle s’approche de zéro, tout en ne réduisant que légèrement l’activité des personnes saines. Cette deuxième approche est socialement optimale puisqu’elle permet de contenir et d’éradiquer la maladie rapidement et dans un contexte de récession beaucoup plus modérée.

      Buheji, M., Cunha, K. C., Beka, G., Mavrić, B., Souza, Y. L., Silva, S. S., Hanafi, M., & Yein, T. C. (2020, April). The extent of COVID-19 pandemic socio-economic impact on global poverty: A global integrative multidisciplinary review. American Journal of Economics, 10(4): 213–224.

      This paper reviews the literature on how the pandemic impacts poor communities. The authors looked at research on the economic consequences of the pandemic on four different continents. They highlight the difficulty for the poor to adhere to self-isolation and social distancing measures. Several strategies to minimize the impact of the pandemic on the livelihoods and the socioeconomic activities of the underprivileged are provided.

      Buheji, M., Cunha, K. C., Beka, G., Mavrić, B., Souza, Y. L., Silva, S., Hanafi, M. et Yein, T. C. (2020, avril). The Extent of COVID-19 Pandemic Socio-Economic Impact on Global Poverty. A Global Integrative Multidisciplinary Review (La portée des conséquences socioéconomiques sur la pauvreté mondiale. Un examen multidisciplinaire intégratif planétaire). American Journal of Economics 2020, 10(4): 213-224.

      (en anglais seulement)

      Ce document étudie les effets de la pandémie sur les communautés pauvres. Les auteurs ont effectué une revue de la littérature sur les conséquences économiques de la pandémie sur les communautés pauvres de quatre continents. Ils soulignent qu’il est difficile pour les personnes démunies d’adhérer aux mesures restrictives d’isolement social. Ils présentent également plusieurs stratégies pour minimiser les conséquences de la pandémie sur les moyens de subsistance et les activités socioéconomiques des personnes défavorisées.

      Cadena, A., Child , F., Craven, M., Ferrari, F., Fine, D., Franco, J. et Wilson, M. (2020, avril). How to restart national economies during the coronavirus crisis (Comment relancer les économies nationales durant la crise du coronavirus). McKinsey & Company.

      (en anglais seulement)

      Cet article de McKinsey & Company sur le secteur public présente une stratégie de relance de l’économie par étapes, de telle sorte que le risque pour la santé publique détermine le niveau des restrictions économiques et sociales. La méthodologie repose sur une matrice des risques de propagation du virus et de l’état de préparation du système de santé qui correspond à une stratégie de relance en quatre étapes déterminant l’ouverture économique et la mobilité de la population. À chaque étape, les gouvernements peuvent mettre en œuvre des politiques qui priorisent les secteurs à ouvrir en fonction de leur pertinence économique et du risque de transmission. Par exemple, les populations à risque élevé restent confinées plus longtemps que les autres, et les secteurs non essentiels restent fermés plus longtemps que les secteurs essentiels. Plus important encore, l’étape de réouverture d’une économie dépend du positionnement de la région dans la matrice des risques.

      Cadena, A., Child, F., Craven, M., Ferrari, F., Fine, D., Franco, J., & Wilson, M. (2020, April). How to restart national economies during the coronavirus crisis. New York, NY: McKinsey & Company.

      This McKinsey & Company public report presents a strategy for restarting economies in stages. The key is that public health risk inform the level of economic and social restrictions. The methodology offers a risk matrix of virus spread and public health system readiness. This corresponds to a restart strategy with four steps that determine the economic openness and population mobility. At each stage, governments can implement policies that prioritize sectors to open based on economic relevance and risk of transmission. For example, high-risk populations remain in lock-down longer and essential sectors open sooner than other economic sectors. Most importantly, the stage of re-opening for an economy depends on the region’s placement on the risk matrix.

      Coibion, O., Gorodnichenko, Y. et Weber, M. (2020, avril). Labor Markets During the Covid-19 Crisis: A Preliminary View (Les marchés du travail pendant la crise de la COVID-19 : une perspective préliminaire). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27017.

      (en anglais seulement)

      Cette étude utilise une enquête par panel à grande échelle répétée auprès de 80 000 à 90 000 ménages des États-Unis dont les achats sont suivis quotidiennement, afin de mesurer l’effet de la COVID-19 sur le travail. Ils estiment que 20 millions de travailleurs ont perdu leur emploi avant le 6 avril (soit bien plus d’emplois perdus que lors de toute la Grande Récession). Les résultats mettent aussi en évidence que nombre de ceux qui ont perdu leur emploi ne cherchent pas activement à en trouver un nouveau. En conséquence, le taux de chômage n’a augmenté que d’environ 2 points de pourcentage, alors que la participation au marché du travail a diminué de 7 points.

      Coibion, O., Gorodnichenko, Y., & Weber, M. (2020, April). Labor markets during the COVID-19 crisis: A preliminary view. NBER Working Paper 27017. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This study uses a repeat large-scale panel survey of 80–90 thousand US households — whose purchases are tracked daily — to measure the labour impact of COVID-19. They estimate that 20 million workers lost their jobs by April 6 2020 (far more jobs than in the Great Recession of 2007–2009). The results also highlighted that many of those who lost jobs are not actively looking to find new ones. As a result, the unemployment rate rises only about 2 percentage points, while participation in the labour force has declined by 7 percentage points.

      Dingel, J. I., & Neiman, B. (2020, April). How many jobs can be done at home? NBER Working Paper 26948. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      Following the evaluation of social distancing measures in slowing down the spread of COVID-19, the authors look into US occupations that can be performed at home. They examine the share of total wages paid to such jobs, as well as how they vary across cities and industries. All US occupations are classified based on responses to two O*NET surveys covering the context and activities of each occupation.

      The paper suggests that 34% of US jobs could be performed at home, which accounts for 44% of all wages, assuming the same number of hours worked for all occupations. The percentage is much higher for urban than rural areas. Most jobs in the finance, corporate management, professional and scientific industries could plausibly be done from home, unlike occupations in the agriculture, hospitality or retail sectors.

      Export Development Canada. (2020, April). COVID-19 crisis: Challenges mount for many Canadian sectors. Ottawa: EDC.

      In this report, EDC provides an initial assessment of the potential impacts of COVID-19 on different sectors of Canada’s economy. Their analysis is based on the initial positions of three factors: cash flow and working capital; profit and return ratios; and borrowing and leverage ratios. They also evaluated sectors in terms of stock market losses and potential borrowing pressures.

      Based on their analysis, vulnerable sectors include the following: oil, gas and cleantech; accommodation and food services; entertainment and tourism; personal services; information and cultural industries; transportation; manufacturing (especially auto, aerospace and related parts); real estate and leasing; and agriculture and forestry exporters. In contrast, a few sectors are better positioned to help end the storm, such as education, health, social services, utilities and mining.

      Exportation et développement Canada (EDC). (2020, avril). Crise de la COVID-19 Crisis : les défis se multiplient pour plusieurs secteurs au Canada. 

      Dans ce rapport, EDC fournit une première évaluation des répercussions potentielles de la COVID-19 sur différents secteurs de l’économie canadienne. L’analyse est basée sur les positions initiales des secteurs en fonction de trois facteurs : flux de trésorerie et fonds de roulement, ratios de profits et de rendement, et ratios d’emprunt et de levier financier. Les auteurs ont également évalué les secteurs sur le plan des pertes boursières et des pressions potentielles d’emprunt.

      D’après leur analyse, les secteurs vulnérables comprennent : le pétrole, le gaz et les technologies propres; l’hôtellerie et les services de restauration; le divertissement et le tourisme; les services personnels; les secteurs de l’information et de la culture; le transport, le secteur manufacturier (particulièrement l’automobile, l’aérospatiale et les pièces détachées); l’immobilier et la location; et les exportateurs de produits agricoles et forestiers. En revanche, certains secteurs sont mieux placés pour aider à mettre fin à la crise, par exemple l’éducation, la santé, les services sociaux, les services publics et l’exploitation minière.

      Fine, D., Klier, J., Mahajan, D., Raabe, N., Schubert, J., Singh, N. et Ungur, S. (2020, avril). How to Rebuild and Reimagine Jobs Amid The Coronavirus Crisis (Rebâtir et réinventer les emplois dans le contexte de la crise du coronavirus). McKinsey & Company. 

      (en anglais seulement)

      Un rapport récent de McKinsey examine les stratégies nécessaires pour soutenir la reprise à la suite de la COVID-19. Ils relèvent deux grands domaines d’intérêt. Le premier consiste à mieux comprendre qui a besoin de soutien pour conserver son emploi ou en trouver un nouveau, notamment les groupes vulnérables et les PME. Le second consiste à élaborer des solutions intelligentes et intersectorielles pour aider rapidement ces personnes et ces organisations. Ce point sera particulièrement important lorsque les restrictions à la circulation des personnes commenceront à s’assouplir et que les entreprises seront autorisées à rouvrir leurs portes. Les auteurs soulignent également l’importance de se doter des bons outils et mécanismes afin de permettre aux gens d’avoir les bonnes compétences pour saisir toute opportunité nouvelle qui pourrait se présenter.

      Fine, D., Klier, J., Mahajan, D., Raabe, N., Schubert, J., Singh, N., & Ungur, S. (2020, April). How to rebuild and reimagine jobs amid the coronavirus crisis. New York, NY: McKinsey & Company. 

      This McKinsey report discusses the strategies required to help support a labour and business recovery from COVID-19. They point to two main areas of focus. The first is to better understand who needs support to keep their job or to find new work, with particular emphasis on vulnerable groups and SMEs.  The second is to build smart, cross-sector solutions to get that help to these individuals and organizations fast. This will be particular salient when restrictions on the movement of people begin to ease and businesses are allowed re-open.  The authors also highlight the importance of ensuring that the right tools and mechanisms are place to help individuals develop the skills required to take up any new or different opportunities that might emerge.

      Forum Économique Mondial. (2020, avril). Impact of COVID-19 on the Global Financial System. Genève, Suisse.

      Ce document résume les principales conclusions de plusieurs dialogues organisés par le Forum économique mondial au sujet des répercussions de la COVID-19 sur le système financier mondial. Ces discussions entre hauts dirigeants d’institutions financières, d’organisations internationales, de banques centrales et d’autres institutions ont abouti à quatre grandes recommandations stratégiques : i) « aplanir la courbe » de la mortalité des entreprises; ii) s’assurer que les besoins du public en services financiers sont satisfaits de manière numérique; iii) se coordonner à l’échelle mondiale pour maintenir la stabilité financière; iv) les économies avancées devront peut-être apporter un soutien supplémentaire aux marchés émergents et aux économies en développement.

      Guerrieri, V., Lorenzoni, G., Straub, L. et Werning, I. (2020, avril). Macroeconomic implications of COVID-19: Can negative supply shocks cause demand shortages? (Implications macroéconomiques de la COVID-19 : les chocs d’offre négatifs peuvent-ils causer des pénuries de la demande?). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 26918. 

      (en anglais seulement)

      Ce document tente de répondre théoriquement à deux questions principales : le choc d’offre lié à la COVID-19 peut-il entraîner une demande déficitaire? Et quand – le cas échéant – et comment les gouvernements devraient-ils intervenir pour corriger une récession? Les auteurs ont exposé diverses conditions dans lesquelles une pénurie de la demande entraîne une réduction de la production et de l’emploi plus importante que le choc d’offre lui-même (appelé choc d’offre keynésien). Trois faits contribuent à cette demande déficitaire, à savoir que les secteurs économiques ont une faible substituabilité, que les marchés sont incomplets et que les consommateurs ont des liquidités limitées. Les auteurs discutent également des effets de différentes politiques et affirment que la relance budgétaire classique pourrait être moins efficace. En examinant d’autres modèles qui tiennent compte de l’effet des fermetures d’entreprises, de la rétention de la main-d’œuvre et des préoccupations de santé publique et privée, la meilleure solution politique trouvée consiste à fermer les secteurs à forte intensité de contact et à verser des indemnités d’assurance complètes aux travailleurs touchés.

      Guerrieri, V., Lorenzoni, G., Straub, L., & Werning, I. (2020, April). Macroeconomic implications of COVID-19: Can negative supply shocks cause demand shortages? NBER Working Paper No. 26918. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research. 

      This paper addresses two theoretical questions: Can the COVID-19 supply shock lead to deficient demand? When — if at all — and how should governments intervene to correct for a recession? The authors have outlined a variety of conditions where a demand shortage leads to a reduction in output and employment that is larger than the supply shock itself (a Keynesian supply shock). Three factors would contribute to such deficient demand: 1) low substitutability, 2) incomplete markets and 3) constrained consumer liquidity.

      The report also discusses the effects of various policies, arguing that the standard fiscal stimulus can be less effective. Additional models consider the effect of business closings, labour hoarding, and both private and public health concerns. The first best policy solution identified is to close down contact-intensive sectors and provide full insurance payments to affected workers.

      Hamermesh, D. (2020, April). Lock-downs, loneliness and life satisfaction. NBER Working Paper 27018. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This paper looks at the effects that lock-downs have on life satisfaction and happiness by using the 2012–2013 American Time Use Survey. Due to the lock-down measures imposed during the COVID-19 pandemic, life satisfaction increases for married people since they are spending more time together. In contrast, life satisfaction decreases for single people because they are spending more time alone. The large losses of work time and income due to this crisis, however, reverse the increased happiness for married people, and exacerbate the decreased happiness for singles.

      Hamermesh, D. (2020, avril). Lock-downs, loneliness and life satisfaction (Confinement, solitude et satisfaction de la vie). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 27018.

      (en anglais seulement)

      Ce document examine les effets du confinement sur la satisfaction de la vie et le bonheur à partir de l’American Time Use Survey 2012-2013. En raison des mesures de confinement imposées pendant la pandémie de COVID-19, on constate que la satisfaction de la vie augmente pour les personnes mariées, car elles passent plus de temps avec leur partenaire. En revanche, la satisfaction de la vie des personnes célibataires diminue, car elles passent plus de temps seules. Les pertes importantes de temps de travail et de revenu dues à la crise, elles, viennent renverser le bonheur accru des personnes mariées, et aggravent la diminution du bonheur pour les célibataires.

      Hassan, T. A., Hollander, S., Lent, L. et Tahoun, A. (2020, avril). Firm-level Exposure to Epidemic Diseases: Covid-19, SARS, and H1N1 (Exposition aux maladies épidémiques au niveau de l’entreprise : COVID-19, SRAS et H1N1). Document de travail du National Bureau of Economic Research no 26971.

      (en anglais seulement)

      Ce document propose une méthode pour mesurer l’exposition aux maladies épidémiques au niveau de l’entreprise, en comptant le nombre de fois où la maladie est mentionnée lors de la conférence téléphonique trimestrielle sur les bénéfices que les entreprises cotées en bourse organisent avec les analystes financiers. Les auteurs ont recueilli des données sur les transcriptions de ces conférences téléphoniques de janvier 2001 à mars 2020 pour 11 943 entreprises ayant leur siège social dans 84 pays.

      Leurs résultats montrent que 40 % des transcriptions traitent de la flambée de COVID-19, un pourcentage beaucoup plus élevé que pour toutes les épidémies précédentes. Les préoccupations des entreprises portaient sur les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, la chute de la demande, le bien-être des employés, les fermetures, la réduction de la capacité de production, l’incertitude croissante et les préoccupations relatives aux marchés financiers. Les auteurs constatent également que les entreprises ayant fait l’expérience du SRAS ou de la grippe H1N1 ont des attentes beaucoup plus positives quant à leur capacité de faire face à la pandémie de COVID-19.

      Hassan, T. A., Hollander, S., van Lent, L., & Tahoun, A. (2020, April). Firm-level exposure to epidemic diseases: COVID-19, SARS, and H1N1. NBER Working Paper 26971. Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research.

      This paper constructs a method to measure firm-level exposure to epidemic diseases by counting the number of times the disease is mentioned in the quarterly earnings conference call that public-listed firms host with financial analysts. The authors gathered data on the transcripts of these conference calls from January 2001 to March 2020 for 11,943 firms headquartered in 84 countries.

      The results show that 40% of the transcripts discuss the COVID-19 outbreak, a much larger percentage than all previous outbreaks. Concerns raised related to supply chain disruption, fall in demand, employee welfare, closures, production capacity reduction, increased uncertainty and the financial market. The authors also find evidence that firms with experience in dealing with SARS or H1N1 have more positive expectations about their ability to deal with the coronavirus outbreak.

      Ludvigson S., Mai, S. & Ng, S. (2020, April). COVID19 and the Macroeconomic Effects of Costly Disasters.

      In an effort to quantify the macroeconomic impact of COVID-19 on the US economy, the authors examine recent US disasters. In calibrating different shock profiles to reflect the unique nature of COVID-19, the study suggests that the economic impacts could last from two months to over a year (and vary by sector) and would be larger than any catastrophic event that has occurred in the past four decades. A conservative estimate leads to a cumulative loss in economic activity of 12.75% and an employment loss of 24 million jobs over a period of ten months.

      Ludvigson Sydney, Sai Ma et Serena Ng. (2020, avril). COVID19 and the Macroeconomic Effects of Costly Disasters. 

      (en anglais seulement)

      Dans un effort visant à quantifier l’impact macroéconomique de la COVID-19 sur l’économie des États‑Unis, les auteurs examinent des catastrophes survenues récemment dans ce pays. En calibrant différents profils de choc afin de refléter la nature particulière de la COVID-19, l’étude indique que les impacts économiques pourraient persister de deux mois à plus d’un an (et varier selon les secteurs) et seraient plus importants que tout événement catastrophique survenu au cours des quatre dernières décennies. Une estimation conservatrice fait état d’une perte cumulative de l’activité économique correspondant à 12,75 % et de la perte de 24 millions d’emplois, sur une période de dix mois.

      Lund, S., Ellingrud, K., Hancock, B. et Manyika, J. (2020, avril). COVID-19 and jobs: Monitoring the US impact on people and places (COVID-19 et emplois : suivi des conséquences sur les personnes et les lieux aux États-Unis). McKinsey & Company.

      Cet article souligne que la pandémie accélère les changements structurels de l’économie qui étaient déjà en cours, comme l’utilisation de canaux numériques pour rejoindre les consommateurs, l’automatisation des activités et la possibilité de télétravail. De plus, certaines transformations des comportements des consommateurs et la demande de nouveaux types de travail pourraient perdurer au-delà de la crise de santé publique actuelle. La préparation de « l’avenir du travail » est passée d’une perspective lointaine à une priorité très immédiate. Des dizaines de millions de travailleurs ont besoin de soutien non seulement pour surmonter les difficultés actuelles, mais aussi pour mieux se préparer à l’avenir. Plus précisément, l’article constate qu’il y a un chevauchement important entre les travailleurs vulnérables dans la récession actuelle et ceux dont les emplois sont susceptibles d’être automatisés dans le futur.

      Lund, S., Ellingrud, K., Hancock, B., & Manyika, J. (2020, April). COVID-19 and jobs: Monitoring the US impact on people and places. New York: McKinsey & Company.

      This article emphasizes that the pandemic is accelerating structural shifts in the economy that were already underway. Using digital channels to reach consumers, automating operations, and allowing people to work remotely from home are examples. Moreover, some shifts in consumer behaviour and demand for new types of work may outlast the current public health crisis. Preparing for the “future of work” has gone from a distant hypothetical to a very immediate priority. Tens of millions of workers need support not only for today’s challenges but also to put themselves on a better footing for the future. Specifically, the article finds a significant overlap between workers who are vulnerable in the current downturn and those whose jobs are susceptible to automation in the future.

      Lund, S., Ellingrud, K., Hancock, B., Manyika, J., & Dua, A. (2020, April). Lives and livelihoods: Assessing the near-term impact of COVID-19 on US workers. New York: McKinsey Global Institute. 

      Using data from the US Bureau of Labor Statistics, this article analyzes the vulnerability of more than 800 occupations to reductions in pay, furloughs or permanent layoffs. The analysis is based on whether or not the jobs are considered “essential” and whether they require close proximity to others. The authors found that 44 to 57 million jobs are vulnerable to reductions in hours or pay, with temporary or permanent layoffs possible. This could potentially affect up to one-third of the entire US labour force. However, this would not translate to a 30% unemployment rate since other industries face increasing demand. Businesses such as groceries, pharmacies and delivery services would hire two to three million new workers.

      Lund, S., Ellingrud, K., Hancok, B., Manyika, J. et Dua, A. (2020, avril). Lives and livelihoods: Assessing the near-term impact of COVID-19 on US workers (Vies et moyens de subsistance : évaluation de l’effet à court terme de la COVID-19 sur les travailleurs des États-Unis). McKinsey Global Institute.

      (en anglais seulement)

      À partir des données du Bureau of Labor Statistics des États-Unis, cet article analyse la vulnérabilité de plus de 800 professions aux réductions de salaire, aux congés ou aux licenciements permanents, selon qu’elles sont considérées comme « essentielles » ou non et qu’elles nécessitent ou non une grande proximité des autres. Ils ont constaté que 44 à 57 millions d’emplois sont menacés par des réductions d’heures ou de salaire ainsi que des mises à pied temporaires ou permanentes, ce qui pourrait toucher jusqu’à un tiers de l’ensemble de la main-d’œuvre des États-Unis. Toutefois, cela ne se traduira pas par un taux de chômage de 30 %, car d’autres secteurs connaîtraient une demande croissante, comme les épiceries, les pharmacies et les services de livraison, et embaucheraient deux à trois millions de travailleurs.

      Massow M., McDougall B. et Weersink A. (2020, avril). Economic Thoughts on the Potential Implications of COVID-19 on the Canadian Dairy and Poultry Sectors (Réflexions économiques sur les conséquences possibles de la COVID-19 sur les secteurs laitier et avicole canadiens).

      (en anglais seulement)

      L’étude explore l’effet de la COVID-19 sur la chaîne d’approvisionnement des secteurs laitier et avicole canadiens. Comme sources de production alimentaire, de nombreuses entreprises de ce secteur sont essentielles et ont pu atténuer, dans une certaine mesure, les pertes économiques par rapport à certains autres secteurs. L’étude suggère que certaines structures clés, comme les producteurs financièrement stables et le partage des pertes entre les producteurs, ont joué un rôle déterminant dans la résilience du secteur. Ces structures sont également susceptibles d’accélérer la reprise après la pandémie. Il convient toutefois de noter certains effets potentiels à long terme : les producteurs vont probablement se tourner vers des technologies permettant d’économiser de la main-d’œuvre et la forte hausse de la demande de denrées alimentaires locale va probablement se poursuivre.

      Massow, M., McDougall, B., & Weersink, A. (2020, April). Economic thoughts on the potential implications of COVID-19 on the Canadian dairy and poultry sectors. Canadian Journal of Agricultural Economics (pre-pub version).

      This study explores the impact of COVID-19 on the Canadian dairy and poultry supply chain. Being a food production sector, many businesses are essential and have been able — to some extent — to mitigate economic losses relative to other sectors. The study suggests that some key structures, such as financially stable producers and shared losses, have been instrumental in determining the sector’s resilience. These structures are also likely to accelerate recovery post-pandemic. However, important potential long-run effects should be noted. For example, 1) producers are likely to shift to labour-saving technology and 2) the spike in demand for domestic food supply is likely to remain.

      United Nations Conference on Trade and Development. (2020, April). Adapting the use of ASYCUDA World to the COVID-19 situation: Guidelines to customs administrations. Geneva, Switzerland: UNCTAD.

      During the COVID-19 crisis, most countries have kept customs administrations and cross-border agencies running to allow trade in essential goods. ASYCUDA World — a computerized customs management system that covers most foreign trade procedures — provides necessary support to better deal with this pandemic by adopting policies and procedures that ensure the smooth functioning of cross-border trade.

      UNCTAD’s guidelines assist customs administrations in coping with COVID-19 measures in various ways. These include further paperless processing, reviewing risk criteria by focusing on emergency medical supplies, and reviewing organization arrangements and tax policy changes to regulate activities correspondingly. Verifying information and communication technology infrastructure adjustments, and performing trade data analysis to monitor the impacts of the crisis on the value of imported goods are also recommended. Developed countries will require additional technical and financial assistance to sustain themselves throughout the pandemic and to recover financially from this unprecedented outbreak.

      WEF. (2020, April). Impact of COVID-19 on the global financial system: Recommendations for policy-makers based on industry practitioner perspectives. Geneva, Switzerland: World Economic Forum.

      This briefing summarizes the key findings from several dialogues organized by the World Economic Forum about the impact of COVID-19 on the global financial system. These discussions among senior leaders from financial institutions, international organizations, central banks and other institutions led to four main policy recommendations: 1) “flattening the curve” of firm mortality; 2) making sure that the public’s financial services needs are met digitally; 3) coordinating on a global level to maintain financial stability; and 4) providing further support to emerging markets and developing economies may be required from advanced economies.

      Banque du Canada (2020, 31 mars). COVID-19 : Mesures visant à soutenir l’économie et le système financier. 

      Pour venir en aide aux particuliers et aux entreprises du Canada dans le contexte des perturbations causées par la COVID-19, la Banque du Canada a adopté plusieurs mesures visant à amoindrir les conséquences économiques négatives et à prévenir les dommages à long terme sur la capacité de production du pays. Tout d’abord, le 27 mars, elle a baissé le taux cible du financement à un jour à 0,25 %, ce qui réduit les paiements sur les prêts existants et nouveaux dans l’ensemble de l’économie. Elle a aussi mis en place un programme de rachat élargi pour différents types d’obligations, diminuant ainsi le risque d’illiquidité en facilitant l’achat et la vente d’obligations sur le marché.

      La Banque du Canada a également lancé la Facilité d’achat d’acceptations bancaires, un marché de financement de base et une source de financement pour les petites et moyennes entreprises emprunteuses au pays. Elle a aussi établi le Programme d’achat de titres provinciaux sur les marchés monétaires (PAPM), qui vise à soutenir les emprunts à court terme des provinces. De plus, la Banque du Canada est intervenue pour aider les institutions financières à obtenir des fonds pour leurs prêts en prenant des mesures telles que l’allongement de la durée des prêts aux banques et l’élargissement de la liste des institutions admissibles à leurs prêts, entre autres. Enfin, la Banque travaille avec des décideurs politiques du monde entier et les principaux partenaires économiques et financiers pour renforcer le bon fonctionnement des marchés pendant cette période.

      Bank of Canada. (2020, March 31). Covid-19: Actions to support the economy and financial system. Ottawa, ON. 

      To help both individuals and businesses in Canada amid the disruption caused by COVID-19, the Bank of Canada has enacted several measures to reduce negative economic impacts and prevent long-term damage to Canada’s productive capacity. First, on March 27 it lowered the overnight rate target to 0.25%, which reduces payments on existing and new loans throughout the economy. It has also implemented an expanded buyback program for different types of bonds, thereby reducing the risk of illiquidity by facilitating the purchase and sale of bonds in the marketplace.

      The Bank of Canada also launched the Banker’s Acceptance Purchase Facility (BAPF) — a core funding market and source of financing for small and medium-sized corporate borrowers in Canada. It also established the Provincial Money Market Purchase (PMMP) program to support short-term provincial borrowing. In addition, the Bank of Canada has intervened to help financial institutions obtain funding for lending by taking such steps, among others, as lengthening the term over which it lends money to banks and expanding the list of eligible institutions that can access their lending. Finally, the Bank is working with international policy makers and key economic and financial partners to reinforce well-functioning markets during this time.

      Fujita, S., Moscarini, G. et Postel-Vinay, F. (2020, 30 mars). The labour market policy response to COVID-19 must save aggregate matching capital (La réponse de la politique du marché du travail à la COVID-19 doit sauver les capitaux de contrepartie globaux). 

      (en anglais seulement)

      Alors qu’on déploie manière énergique des politiques fiscales et monétaires dans les pays développés afin de prévenir une catastrophe économique mondiale causée par le coronavirus, les auteurs suggèrent d’éviter les politiques qui favoriseraient une réaffectation importante et permanente de l’emploi, qui entraînerait sans doute une destruction soudaine du capital humain et de la clientèle propres à l’entreprise.

      Les politiques devraient plutôt faciliter une réaffectation d’urgence rapide mais temporaire des emplois, tout en préservant le lien entre les travailleurs et leur emploi précédent. On peut le faire en accordant aux entreprises des prêts sans intérêt pour couvrir leurs frais fixes et en convertissant les prêts en subventions si une entreprise offre de réembaucher d’anciens salariés lorsqu’elle reprend ses activités normales. Le maintien du lien entre les travailleurs et leur ancien employeur préserverait le stock global de capital humain propre à l’entreprise, tout en évitant les décalages persistants qui risqueraient d’entraîner la propagation du choc temporaire en une stagnation prolongée.

      Fujita, S., Moscarini, G., & Postel-Vinay, F. (2020, March 30). The labour market policy response to COVID-19 must save aggregate matching capital. London, UK: VoxEU CEPR Policy Portal. 

      Developed countries are now aggressively deploying fiscal and monetary policies to prevent a global economic catastrophe caused by the coronavirus. However, the authors suggest avoiding policies that would encourage a major, persistent reallocation of employment, which could result in the sudden destruction of firm-specific human capital and its customer base.

      Instead, policies should facilitate quick but temporary emergency reallocation of employment, while preserving worker attachment to their previous jobs. This can be accomplished by providing businesses with interest-free loans to cover their fixed costs and by converting those loans to grants should the business rehire its former employees when normal operations resume. Maintaining worker attachment to their previous employers would preserve the aggregate stock of firm-specific human capital, while also avoiding any persistent mismatch that could turn this temporary economic shock into a prolonged stagnation.

      Bureau du directeur parlementaire du budget (2020, 27 mars). Analyse de scénario : chocs dus à la pandémie de la COVID-19 et à la chute des prix du pétrole. 

      En supposant que l’éloignement social et l’auto-isolement resteront en place jusqu’en août 2020 et que les membres de l’OPEP et ses pays partenaires ne limiteront pas l’offre de pétrole, un taux de croissance du PIB réel de -5,1 % pour 2020 est l’une des conséquences possibles de la pandémie de COVID-19 et des récents chocs des prix du pétrole au Canada. Selon ce scénario, le PIB réel diminuerait de 2,5 % au premier trimestre de 2020, puis de 25 % au deuxième trimestre. En outre, à mesure que les prix du pétrole et d’autres matières premières baisseraient, le niveau global des prix de l’économie diminuerait également, ce qui, combiné à la baisse du PIB réel, réduirait le niveau du PIB nominal de 218 milliards de dollars en 2020.

      D’ici au troisième trimestre de 2020, il est possible que le Canada connaisse un taux de chômage de 15 %. De plus, le déficit budgétaire pour l’exercice 2019-2020 pourrait atteindre 26,7 milliards de dollars, puis 112,7 milliards en 2020-2021. Conjuguées à la baisse du PIB nominal, ces pressions budgétaires pourraient faire passer le ratio de la dette fédérale au PIB à 38,1 % en 2020-21. Pour que l’économie atteigne la vitesse de reprise compte tenu de ces résultats économiques et budgétaires, il est probable que des mesures de relance budgétaire plus importantes seront nécessaires – plus importantes que celles déjà prévues, dont les 28,5 milliards de dollars de soutien fédéral direct annoncés les 11 et 18 mars.

      Office of the Parliamentary Budget Officer. (2020, March 27). Scenario analysis: COVID-19 pandemic and oil price shocks. Ottawa, ON: Government of Canada. 

      Under assumptions that social distancing and self-isolation will remain in place through August 2020 and that members of OPEC and its partner countries will not limit the supply of oil, a real GDP growth rate of –5.1% for 2020 is one possible outcome of the COVID-19 pandemic and recent oil price shocks in Canada. In this scenario, real GDP declines by 2.5% in 2020 Q1 and then by 25% in 2020 Q2. Moreover, as oil and other commodity prices fall, the aggregate price level of the economy will fall too. Combined with real GDP declines, this will reduce the level of nominal GDP by $218 billion in 2020.

      By 2020 Q3, Canada could be looking at an unemployment rate of 15%. In addition, the budget deficit for the 2019–20 fiscal year may increase to $26.7 billion and then to $112.7 billion in 2020–21. Coupled with the lower nominal GDP, these budgetary pressures may push the federal debt-to-GDP ratio to 38.1% in 2020–21. In order to ensure the economy is able to reach recovery speed given these economic and fiscal outcomes, it is likely that greater fiscal stimulus measures will be required — greater than those already provided, including the $28.5 billion in direct federal support announced on March 11 and March 18.

      Angus Reid Institute. (2020, March 25). COVID-19: Those least equipped to endure economic downturn bearing the brunt of layoffs. Vancouver, BC. 

      According to this survey, 44% of Canadian households are working fewer hours due to the COVID-19 outbreak. Youth (aged 18–24) are the most likely to be affected: 45% report either having been laid off or working fewer hours, compared to 30% of those aged 25–34 and less than 30% of those aged 35–64.

      Among those who report being laid off or working fewers hours, 66% report receiving no compensation from employers to cover the reduction in hours worked. For the remaining third who did receive compensation, 20% received full compensation, 8% received over half (but less than the full reduction in hours), and 6% received less than half of the reduction in hours. Furthermore, of those who lost work hours without receiving full compensation from their employers, 69% applied for Employment Insurance (EI).

      Costa Dias, M., Joyce, R., Postel-Vinay, F. et Xu, X. (2020, 25 mars). The challenges for labour market policy during the Covid-19 pandemic (Les défis pour la politique du marché du travail pendant la pandémie de COVID‑19), Institute for Fiscal Studies, Royaume-Uni. 

      (en anglais seulement)

      Au Royaume-Uni, la pandémie de COVID-19 a provoqué un changement temporaire mais radical dans les activités économiques. Elle a causé une forte baisse de la demande sur le marché du travail dans certains secteurs d’activité et, parallèlement, créé des pénuries de main-d’œuvre dans d’autres. L’article suggère que le gouvernement du Royaume-Uni devrait mettre en œuvre des mesures visant à réaffecter temporairement les travailleurs mis à pied dans des secteurs où il y a un besoin de main‑d’œuvre supplémentaire. En outre, le rapport recommande que la réponse politique du Royaume‑Uni réduise les pertes d’emplois permanents et préserve les liens existants entre employeurs et travailleurs, tout en supprimant les obstacles à l’acceptation d’emplois de remplacement temporaires.

      Costa Dias, M., Joyce, R., Postel-Vinay, F., & Xu, X. (2020, March 25). The challenges for labour market policy during the Covid-19 pandemic. London, UK: The Institute for Fiscal Studies. 

      In the UK, the COVID-19 pandemic has caused a temporary but radical shift in economic activities, causing sharp declines in labour market demand in some sectors, while simultaneously creating shortages in others. The article suggests that the UK government should implement measures designed to temporarily reallocate laid-off workers to sectors with labour shortages. Additionally, the report recommends that the UK’s policy response should reduce permanent job losses and preserve existing employer–worker links, while at the same time removing any barriers to workers taking up temporary substitute jobs.

      Institut Angus Reid (2020, 25 mars). COVID-19: Those least equipped to endure economic downturn bearing the brunt of layoffs (COVID-19 : Les personnes les moins outillées pour subir le ralentissement économique sont les plus touchées par les mises à pied). 

      (en anglais seulement)

      Selon ce sondage, 44 % des ménages canadiens travaillent moins d’heures en raison de l’épidémie de la COVID-19. Les jeunes (de 18 à 24 ans) sont les plus susceptibles d’être touchés : 45 % d’entre eux déclarent qu’ils ont été mis à pied ou que leurs heures de travail ont été réduites, comparativement à 30 % et moins chez les gens de 25 à 64 ans.

      Parmi ceux qui ont rapporté une mise à pied ou une réduction de leurs heures, 66 % ont déclaré n’avoir reçu aucune compensation de leurs employeurs pour la diminution des heures de travail; 20 % ont reçu une pleine compensation; 8 % ont reçu l’équivalent de plus de la moitié (mais moins qu’une pleine compensation) et 6 % ont déclaré que la compensation a couvert moins de la moitié de la réduction de leurs heures de travail. De plus, parmi ceux qui affirment avoir perdu des heures de travail sans recevoir une pleine compensation, 69 % ont fait une demande d’assurance-emploi.

      Kikuchi, L. et Khurana, I. (2020, 24 mars) The Jobs at Risk Index (JARI): Which occupations expose workers to COVID-19 most? (L’indice des emplois à risque : quelles professions exposent le plus les travailleurs à la COVID-19). Extrait du site d’Autonomy. 

      (en anglais seulement)

      Ce rapport quantifie les risques professionnels au Royaume-Uni pour 273 professions selon l’exposition aux maladies et la proximité physique des personnes. Un exercice semblable est paru dans le New York Times (en anglais seulement) pour les professions aux États-Unis. Chaque profession reçoit une cote pour deux indices, l’exposition et la proximité physique, et ces deux cotes sont combinées pour générer le facteur d’identification du risque (FIR) d’une valeur de 0 à 100. Le FIR moyen est de 50 et les professions au FIR supérieur à 70 sont dites à haut risque. Il existe 28 professions à haut risque, dont 22 sont considérées comme des professions de « travailleurs clés ». Les travailleurs de celles-ci sont les plus susceptibles de devoir continuer à travailler même en situation de confinement.

      Une des principales conclusions de ce rapport est que les femmes sont représentées de manière disproportionnée parmi les professions à haut risque, en particulier parmi les personnes qui gagnent des salaires de misère, c’est-à-dire moins que les deux tiers du salaire médian. Plus d’un million d’emplois à haut risque offrent des salaires de misère, et 98 % des personnes qui les occupent sont des femmes.

      Kikuchi, L., & Khurana, I., (2020, March 24), The Jobs at Risk Index (JARI): Which occupations expose workers to COVID-19 most? London, UK: Autonomy. 

      This report quantifies occupational risk in the United Kingdom for 273 occupations based on workplace exposure to illness and physical proximity to people. A similar exercise is available in the New York Times for occupations in the United States.

      Each occupation is scored on two indices — exposure and physical proximity — that are combined to generate a risk identification factor (RIF) value of between 0 and 100. The average RIF is 50; occupations with a RIF greater than 70 are deemed “high risk.” There are 28 high-risk occupations, 22 of which are considered “key workers” and therefore most likely to be required to continue working even during the lockdown.

      A key finding of this report is that women are disproportionately represented among the high-risk occupations, specifically among workers who earn poverty wages (i.e., less than 2/3 of the median wage). Over one million high-risk jobs pay poverty wages, and 98% of these workers are women.

      Muro, M., Maxim, R. et Whiton, J. (2020, 24 mars). The robots are ready as the COVID-19 recession spreads (Les robots sont prêts alors que la récession de la COVID-19 se propage), Brookings.

      (en anglais seulement)

      Tandis que s’intensifient les craintes de récession liée au virus, les auteurs discutent de l’augmentation et de l’accélération potentielles de l’automatisation qui pourraient découler de la COVID-19 malgré le taux de chômage plus élevé aux États-Unis. Les auteurs soutiennent que la main-d’œuvre devient relativement plus coûteuse à la suite d’une baisse importante des revenus des entreprises. Selon eux, l’incidence accrue de l’automatisation de remplacement de la main-d’œuvre pourrait rendre certains travailleurs plus vulnérables, notamment les jeunes et les populations surreprésentées dans les professions de spécialisation réduite.

      Muro, M., Maxim, R., & Whiton, J. (2020, March 24). The robots are ready as the COVID-19 recession spreads. Washington, DC: Brookings Institution. 

      As virus-related recession fears escalate, the authors discuss the potential increase and acceleration in automation that could stem from COVID-19 despite the higher unemployment in the US. The authors argue that labour becomes relatively more expensive in the wake of significant declines in firm revenue. The increased incidence of labour-replacing automation, they say, could leave certain workers more vulnerable, including youth and populations over-represented among low-skilled occupations.

      Agopsowicz, A. (2020, March 20). COVID-19’s threat to Canada’s vulnerable workers. Montreal, QC/Toronto, ON: Royal Bank of Canada. 

      Service sector workers and new graduates are two of the groups most vulnerable to the negative economic impacts of the COVID-19 crisis, according to this report from RBC.

      The service sector is expected to experience a massive collapse in demand. As a result, many workers in this sector are at high risk of losing their jobs. Furthermore, many of those in working the service sector lack the security and protection of full-time, permanent employment. In Canada, two million individuals are employed as casual and contract workers; 93% of casual workers and 85% of contractors work in the service sector.

      Students and new graduates are also likely to experience losses in wages and employment. As summer approaches, student-contract workers are likely to lose the income typically earned from summer jobs. Nearly one million youth worked in seasonal or contract jobs in the summer of 2019; the outlook for the summer of 2020 is uncertain. It was also anticipated that 500,000 new graduates would join the labour force in 2020. These new graduates face the prospect of entering the job market at its weakest point, which can in turn lead to prolonged underemployment.

      Agosowicz, A. (2020, 20 mars). COVID-19’s Threat to Canada’s Vulnerable Workers (La menace de la COVID-19 pour les travailleurs vulnérables du Canada). Banque Royale du Canada.

      (en anglais seulement)

      Les travailleurs du secteur des services et les nouveaux diplômés sont deux groupes parmi les plus vulnérables aux conséquences économiques négatives de la crise de la COVID-19, selon ce rapport de RBC. Le secteur des services devrait connaître un effondrement massif de la demande. Par conséquent, de nombreux travailleurs de ce secteur courent un risque élevé de perdre leur emploi. Aussi, de nombreuses personnes travaillant dans le secteur des services n’ont pas la sécurité et la protection d’un emploi permanent à temps plein. Au Canada, deux millions de personnes sont employées comme travailleurs occasionnels et contractuels, et dont 93 % et 85 %, respectivement, travaillent dans le secteur des services.

      Les étudiants et les nouveaux diplômés constituent un autre groupe susceptible de subir des pertes de salaire et d’emploi. À l’approche de l’été, les travailleurs contractuels étudiants sont susceptibles de perdre les revenus qu’ils tirent généralement de leur emploi d’été. Près d’un million de jeunes ont occupé un emploi saisonnier ou contractuel à l’été 2019, et on prévoyait que 500 000 nouveaux diplômés rejoindraient la population active en 2020. Ces jeunes diplômés doivent faire face à l’idée d’entrer sur le marché du travail à son point le plus faible, situation qui pourrait entraîner un sous-emploi prolongé.

      ILO. (2020, March 19). COVID-19 and world of work: Impact and policy responses. Geneva, Switzerland: International Labour Organization. 

      The COVID-19 virus will impact the world of work in terms of quantity of jobs, quality of work, and effects on vulnerable workers in the labour market. The ILO estimates a significant rise in unemployment and underemployment based on GDP growth in the wake of the virus. A decrease in wages and working hours and an increase in self-employment are also expected.

      The ILO lays out several key policies to mitigate the impacts of COVID-19 on the world of work: 1) stimulate demand and protect workers and enterprises via a human-centred approach; 2) focus policy responses on health protection measures and economic support for both demand and supply; 3) monitor carefully for strong and sustained impacts, and for direct and indirect effects of all policy interventions; 4) build confidence through trust and dialogue; 5) protect workers in accordance with WHO recommendations; 6) stimulate the economy and labour demand through fiscal and monetary policies; 7) protect employment and incomes for enterprises and workers impacted by the indirect effects of COVID-19 such factory closures, disrupted supply chains, travel bans, cancellation of public events, etc.

      Organisation internationale du travail (2020, 19 mars). La COVID-19 et le monde du travail : Répercussions et réponses politiques. Genève (Suisse).

      Le COVID-19 aura des conséquences sur le monde du travail en matière de quantité d’emplois, de qualité du travail et d’effet sur les travailleurs vulnérables sur le marché du travail. L’Organisation internationale du travail (OIT) prévoit une augmentation importante du chômage et du sous-emploi selon la croissance du PIB à la suite du virus. Une diminution des salaires et des heures de travail ainsi qu’une augmentation du travail indépendant sont aussi attendues

      L’OIT définit plusieurs politiques clés pour atténuer les conséquences de la COVID-19 sur le monde du travail : 1) stimuler la demande et protéger les travailleurs et les entreprises grâce à une approche axée sur l’humain; 2) axer les réponses politiques sur les mesures de protectin de la santé et le soutien économique à la fois de l’offre et de la demande; 3) surveiller attentivement les retombées fortes et durables ainsi que les effets directs et indirectes de toutes les interventions politiques; 4) renforcer la confiance grâce au dialogue; 5) protéger les travailleurs conformément aux recommandations de l’OMS; 6) stimuler l’économie et la demande de main-d’œuvre grâce à des politiques fiscales et monétaires; 7) protéger l’emploi et les revenus des entreprises et des travailleurs touchés par les effets indirects de la COVID-19, comme la fermeture d’usines, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les interdictions de voyager, l’annulation d’événements publics, etc.

      Gopinath, G. (2020, 18 mars). « Limiting the economic fallout of the coronavirus with large targeted policies » (Limiter les conséquences économiques du coronavirus grâce à de vastes politiques ciblées), dans R. Baldwin et B. Weder di Mauro (éd.), Mitigating the COVID economic crisis: Act fast and do whatever it takes (Atténuer la crise économique de la COVID : agir rapidement et faire ce qu’il faut) (p. 41-47). Londres (Royaume-Uni), CEPR Press (Centre for Economic Policy Research).

      (en anglais seulement)

      Le chapitre souligne que la chute des secteurs manufacturiers due à la COVID-19 est comparable au début de la crise financière mondiale en 2008. Toutefois, le déclin des secteurs des services semble plus important cette fois-ci. La pandémie a provoqué des chocs sur l’offre comme sur la demande.

      Du côté de l’offre, étant donné que de nombreuses entreprises dépendent de biens intermédiaires produits localement ou à l’étranger, les perturbations commerciales ont fait baisser la production. Du côté de la demande, la perte de revenus, la crainte de la contagion et l’incertitude accrue sont autant de sources de la baisse de consommation.

      Outre les effets sectoriels, on s’attend à ce que les entreprises réduisent leurs dépenses et leurs investissements en raison de la baisse prévue de la demande. Il en résulterait une aggravation des fermetures d’entreprises et des pertes d’emplois. Le rapport fournit également des recommandations sur la manière dont la communauté internationale peut aider les pays dont les capacités en matière de santé sont limitées.

      Gopinath, G. (2020, March 18). Limiting the economic fallout of the coronavirus with large targeted policies. In R. Baldwin & B. Weder di Mauro (Eds.), Mitigating the COVID economic crisis: Act fast and do whatever it takes (pp. 41–47). London, UK: CEPR Press (Centre for Economic Policy Research).

      The chapter emphasizes that the drop in manufacturing sectors because of COVID-19 is comparable to the start of the global financial crisis in 2008. However, the decline in service sectors appears larger this time. The pandemic has caused both supply and demand shocks.

      On the supply side, since many firms rely on intermediate goods produced domestically or internationally, business disruptions have lowered production. On the demand side, the loss of income, fear of contagion and increased uncertainty are all sources of lower consumption.

      In addition to the sectoral effects, it is expected that firms will reduce their spending and investment due to expected lower demand. In turn, this would worsen business closures and job losses. The report also provides recommendations for how the international community can help countries with limited health capacity.

      Stewart, M. (2020, 17 mars). Canadian Outlook Summary (Résumé des Perspectives canadiennes). Le Conference Board du Canada. Outlook Spring 2020 (Perspectives printemps 2020). 

      (en anglais seulement)

      Avec la propagation de la COVID-19, le Conference Board du Canada estime que le PIB n’augmentera que de 0,3 % en 2020, pour ensuite rebondir à 2,5 % en 2021. Il prévoit la création d’environ 138 000 emplois en 2020, contre 391 000 l’année dernière (une baisse de 65 %). Néanmoins, le déclin de l’emploi devrait avoir un effet minime sur la croissance des salaires, qui était environ deux fois plus élevée que le taux d’inflation en 2019. Bien que le rapport ne prévoit pas que la croissance des salaires sera aussi forte en 2020, les auteurs s’attendent tout de même à ce que les salaires augmentent de 3,1 % dans l’ensemble.

      Ce rapport de perspectives souligne aussi que l’incertitude liée à la propagation de la COVID-19 retardera les décisions d’investissements, particulièrement dans le secteur de l’énergie. Le secteur de l’énergie est en outre touché par la guerre des prix du pétrole entre la Russie et l’Arabie saoudite, qui a entraîné une hausse de la production au moment même où la demande de pétrole s’effondrait en raison de la crise de la COVID-19. En conséquence, le prix du pétrole a chuté de plus de la moitié. Le rapport affirme que si le conflit sur la production de pétrole n’est pas résolu rapidement, les compagnies d’énergie seront obligées de réduire leur production encore plus que prévu, ce qui risque de faire entrer le Canada en récession au troisième trimestre.

      Stewart, M. (2020, March 17). Canadian outlook summary: Spring 2020. Ottawa, ON: Conference Board of Canada.

      With the outbreak of COVID-19, the Conference Board of Canada predicts GDP to increase by only 0.3% in 2020, and then rebound to 2.5% in 2021. It expects that approximately 138,000 jobs will be created in 2020, down from 391,000 in 2019 (a 65% decrease). Nevertheless, this decline in employment is expected to have minimal impact on wage growth, which was roughly twice the rate of inflation in 2019. While the report doesn’t expect wage growth to be as strong in 2020, wages are still expected to grow by 3.1% overall.

      This outlook also highlights that the uncertainty of the COVID-19 outbreak will delay investment decisions, particularly in the energy sector. The oil price war between Russia and Saudi Arabia — with its surge in oil output, just as demand collapsed because of the COVID-19 crisis — is also hitting the energy sector. As a result, the price of oil has fallen by more than half. If this dispute is not soon resolved, the report argues that energy companies will be forced to cut production even more than anticipated, likely causing Canada to enter a recession in the third quarter of 2020.

      Macdonald, D. (2020, 16 mars). COVID-19 and the Canadian workforce (La COVID-19 et la main-d’œuvre canadienne). Extrait du site web du Centre canadien des politiques alternatives. 

      (en anglais seulement)

      En raison de la COVID-19, de nombreux travailleurs se retrouveront au chômage et seront obligés de recourir à l’assurance-emploi pour joindre les deux bouts.

      Le rapport note que les interventions politiques et les changements apportés à l’assurance-emploi lors de l’épidémie de SRAS en 2003 ont été un moyen efficace de soutenir les personnes touchées par les conséquences économiques de la crise sanitaire. En se basant sur cette expérience, les auteurs proposent de mettre en œuvre neuf changements à l’assurance-emploi : 1) éliminer le délai de carence d’une semaine pour les prestations de maladie; 2) faire passer les ententes de Travail partagé de 38 à 76 semaines; 3) supprimer l’exigence d’un certificat médical pour les prestations de maladie; 4) offrir des prestations d’urgence d’assurance-emploi pour les personnes qui n’y auraient pas droit autrement; 5) mettre en œuvre une approche proactive pour le Travail partagé; 6) réduire à 360 heures le nombre d’heures requis pour avoir droit aux prestations; 7) donner une définition large de la quarantaine afin de faciliter un meilleur accès aux prestations de maladie de l’assurance-emploi; 8) mettre en place une ligne d’assistance COVID-19; 9) ne pas comptabiliser les prestations pour la COVID-19 pour les prestations futures liées à l’assurance-emploi.

      Remarque : Depuis la publication de ce rapport, le gouvernement du Canada a commencé à apporter des changements aux critères d’admissibilité de l’assurance-emploi. Pour des informations à jour, consultez la page des programmes de l’assurance-emploi.

      Macdonald, D. (2020, March 16). Covid-19 and the Canadian workforce. Ottawa, ON: Canadian Centre for Policy Alternatives. 

      As a result of COVID-19, many workers will become unemployed and will be forced to turn to Employment Insurance (EI) to make ends meet. The report notes that policy interventions and changes made to EI during the SARS outbreak in 2003 were effective in supporting those affected by the economic fallout from that health crisis.

      Drawing on this experience, the author suggests implementing the nine following changes to EI: 1) eliminate the one-week waiting period for sickness benefits; 2) increase work-sharing from 38 to 76 weeks; 3) waive the medical note requirement for sickness benefits; 4) implement an emergency EI benefit for those who would not otherwise qualify; 5) take a pro-active approach to work-sharing; 6) lower the number of hours required to 360 to qualify for benefits ; 7) broadly define “quarantine” to facilitate greater access to EI sickness benefits; 8) implement a COVID-19 hotline; and 9) exempt EI benefits for COVID-19 from counting against future EI benefits.

      Note: Since this report was published, the Government of Canada has begun to make changes to EI eligibility criteria. For up-to-date information see the EI Programs page.

      Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil européen, au Conseil, à la Banque centrale européenne, à la Banque européenne d’investissement et à l’Eurogroupe. (2020, 13 mars). Coordinated Economic Response to the COVID-19 Outbreak (Réponse économique coordonnée à la flambée de la COVID-19).

      (en anglais seulement)

      Ce rapport présente les mesures prises par la Commission européenne pour assurer l’approvisionnement du système de santé, atténuer les effets négatifs sur l’emploi, soutenir le secteur bancaire et les entreprises par des liquidités (particulièrement pour les petites et moyennes entreprises) et fournir une aide aux membres de l’Union européenne.

      Pour réduire les effets négatifs de cette pandémie, la Commission aidera les membres de l’UE à prévenir le chômage grâce aux fonds structurels de l’UE, notamment le Fonds social européen et une nouvelle Initiative d’investissement en réaction au coronavirus. Dans le cadre de cette dernière initiative, la Commission consacrera 37 milliards d’euros au soutien du système de santé, à l’octroi de fonds aux PME durement touchées et à la réduction temporaire du temps de travail tout en soutenant les revenus des travailleurs. La Commission propose également d’intégrer la crise de santé publique dans le champ d’application du Fonds de solidarité de l’UE, ce qui mettra à disposition 800 millions d’euros (à l’heure actuelle, on ne sait pas encore exactement comment ces fonds seront utilisés). En outre, la Commission peut aussi mobiliser le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation pour aider les travailleurs licenciés et indépendants. Avec ce fonds, une somme supplémentaire de 179 millions d’euros pourrait être dégagée. La Commission prépare également une proposition législative pour un régime européen de réassurance chômage afin d’aider les travailleurs et ceux qui ont perdu leur emploi en raison de la pandémie.

      European Commission. (2020, March 13). Communication from the Commission to the European Parliament, the European Council, the Council, the European Central Bank, the European Investment Bank and the Eurogroup: Coordinated economic response to the COVID-19 outbreak. Brussels, Belgium. 

      his report lays out the European Commission’s measures for ensuring the necessary healthcare supplies, alleviating the negative impact on employment, supporting the banking sector and businesses (especially small and medium-sized enterprises [SMEs]) with liquidity and providing aid to EU members.

      To reduce the negative effects of the COVID-19 pandemic, the Commission will assist EU members in preventing unemployment through the EU’s structural funds, including the European Social Fund and a new Coronavirus Response Investment Initiative (CRII). Under the CRII, the Commission will fund €37 billion to support the healthcare system, provide money to SMEs hit hard by the shock, and help temporarily reduce working hours while still supporting workers’ incomes.

      The Commission also proposes to incorporate the public health crisis within the scope of the EU Solidarity Fund, which will make €800 million available (it is not yet clear how these funds will be used). Furthermore, the Commission may also mobilize the European Globalization Adjustment Fund to help laid off and self-employed workers. Under this fund, an additional €179 million could be made available. The Commission is also preparing a legislative proposal for a European Unemployment Reinsurance Scheme to help workers and those who lose their jobs due to the pandemic.

      Department of Finance Canada. (2020). Economic and Fiscal Snapshot 2020. Ottawa, ON: Government of Canada.

      This report reflects on the policies and initiatives taken by the federal government to protect and support Canadians and Canadian businesses from the impacts of the pandemic. Canada’s COVID-19 Economic Response Plan was designed to provide rapid support that targeted those who need it the most. Offering an overview of the health and economic situation in Canada throughout the pandemic, the report emphasizes the vulnerable groups who have experienced some of the most significant health, social and economic impacts.

      Ministère des Finances du Canada, Portrait économique et budgétaire 2020, 2020, Ottawa (Ontario), Gouvernement du Canada.

      Ce rapport rend compte des politiques et des mesures mises en place par le gouvernement fédéral pour protéger et soutenir les Canadiens et les entreprises canadiennes contre les incidences de la pandémie. Le Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19 vise à offrir un soutien rapide aux personnes qui en ont le plus besoin. Présentant un aperçu de l’état de santé et du contexte économique au Canada pendant la pandémie, ce rapport met en lumière les groupes vulnérables qui ont été les plus touchés par les incidences de la crise sanitaire sur la santé et sur le plan socio-économique.

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