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Avenir du travail

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Renforcer l’intégrité du programme canadien pour les étudiants étrangers (en anglais seulement)

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Principales conclusions
Le Programme canadien pour les étudiants étrangers doit faire l’objet d’une attention politique particulière afin de préserver son intégrité et le bien-être des étudiants.

 

Ce document propose une analyse critique du Programme des étudiants étrangers (PEE) du Canada, en mettant en lumière sa croissance exponentielle, ses contributions économiques ainsi que les défis qu’il pose.

Le nombre d’étudiants étrangers au Canada a connu une hausse vertigineuse. À la fin de l’année 2022, ils étaient plus de 807 750, la majorité était venue d’Inde, de Chine et des Philippines. Les étudiants étrangers ont contribué à l’économie canadienne à hauteur de plus de 22 milliards de dollars en 2018 et soutenu 218 000 emplois. Les répercussions sur le marché du travail sont importantes : le nombre d’étudiants étrangers employés est passé de 21 800 en 2000 à 277 400 en 2018.

Les auteurs expliquent que le PEE permet aux étudiants de travailler à temps partiel pendant les sessions universitaires et à temps plein pendant les congés, ce qui favorise l’intégration socio-économique et facilite l’obtention de la résidence permanente. En 2022, environ 95 000 étudiants étrangers ont obtenu le statut de résident permanent, confirmant ainsi leur intégration dans la société et le marché du travail.

Malgré ces avantages, le programme est confronté à des problèmes tels que l’exploitation et la fraude, certains étudiants utilisant leur permis d’études principalement pour travailler.

Le document recommande de renforcer la surveillance des établissements d’enseignement et de créer des politiques globales encadrant le passage du statut de résident temporaire à celui de résident permanent. Un changement notable de politique en 2022, visant à atténuer les pénuries de main-d’œuvre, a consisté à lever les restrictions sur le travail hors campus pour les étudiants étrangers. Bien que cette mesure ait été conçue pour favoriser le marché du travail, elle soulève également des inquiétudes quant à la possibilité que les étudiants privilégient le travail aux études.

Le document souligne le rôle important que joue le PEE dans la dynamique du marché du travail canadien, tout en préconisant des mesures visant à préserver son intégrité et à favoriser le bien-être des étudiants étrangers. Les auteurs insistent sur la nécessité d’élaborer des politiques équilibrées et éthiques, en tenant compte à la fois des aspirations des étudiants en matière d’éducation et des besoins du Canada en matière de main-d’œuvre.

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