Avenir du travail
Une ressource sélectionnée de recherches récentes sur les tendances qui façonnent le marché du travail au Canada.
Le Canada a acquis une réputation de « leader mondial en matière de réinstallation »; la moitié des réfugiés accueillis au Canada s’installent en Ontario. Ce rapport du Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES) et de la Newcomer Students’ Association (NSA) examine l’accès aux études postsecondaires et les expériences des réfugiés. Moins de 20 % des réfugiés en Ontario font des études postsecondaires après leur arrivée au Canada.Les données révèlent qu’ils ont aussi de moins bons résultats sur le marché du travail que les personnes qui arrivent par d’autres voies d’immigration. Les taux d’obtention d’un diplôme d’études postsecondaires sont généralement associés à des résultats positifs en matière de santé, de bien-être et d’économie. Parmi les nombreux défis à relever, les compétences linguistiques, le manque d’informations précises et opportunes sur les études postsecondaires, les renseignements sur les aides financières et les soutiens scolaires et sociaux constituent les plus grands obstacles pour les étudiants réfugiés. En l’absence de renseignements actualisés et accessibles sur les possibilités qui s’offrent à eux, nombre d’entre eux ont de la difficulté à faire des choix éclairés sur les parcours éducatifs et à s’intégrer dans le tissu scolaire et social de la communauté universitaire. Voici les recommandations qui ont été formulées :
- Le gouvernement et les établissements (enseignement postsecondaire et organismes d’aide à la réinstallation) devraient améliorer l’accès à l’information concernant les parcours d’études postsecondaires, l’aide financière et les conditions d’admission.
- Cela comprend la désignation d’une personne-ressource à qui les étudiants peuvent poser leurs questions.
- Les organismes d’aide à la réinstallation devraient employer du personnel qui peut orienter les étudiants potentiels vers les possibilités et les services.
- Les établissements devraient communiquer clairement les mesures de soutien disponibles pour les étudiants réfugiés au début des études postsecondaires.
- Il faudrait mettre l’accent sur les services de santé mentale, les services de soutien scolaire et les ressources offerts aider les réfugiés à s’adapter à leur nouveau milieu scolaire.
- Les établissements devraient faciliter les occasions de créer des liens entre pairs et d’intégrer l’apprentissage au travail.
- Les programmes de mentorat par les pairs peuvent aider les nouveaux étudiants à surmonter les difficultés à leur arrivée.
- Des possibilités d’apprentissage intégré au travail importantes pourraient être offertes aux étudiants réfugiés de dernière année.