Avenir du travail
Une ressource sélectionnée de recherches récentes sur les tendances qui façonnent le marché du travail au Canada.
Ce rapport d’Économique RBC explore les incidences potentielles d’une réduction du nombre de résidents non permanents au Canada.
Le gouvernement fédéral a annoncé son intention de réduire le nombre de résidents non permanents. Les objectifs annuels n’ont pas encore été déterminés, mais les informations préliminaires indiquent que l’objectif initial sera de réduire leur nombre de 20 % en trois ans, ce qui équivaut à environ 500 000 personnes.
Le ralentissement de la vague de résidents non permanents peut donner aux secteurs le temps de répondre à la demande d’infrastructures (par exemple, le logement), mais il pourrait accentuer les conséquences des départs à la retraite des baby-boomers. La réduction du nombre de résidents non permanents devrait avoir pour effet d’augmenter l’âge moyen de la population canadienne, et ainsi réduire davantage le taux d’activité et amplifier les effets du départ à la retraite des baby-boomers.
Actuellement, les résidents non permanents ont un taux de participation élevé au marché du travail et constituent une part importante de la main-d’œuvre canadienne. Diminuer le nombre de résidents non permanents pourrait ainsi avoir un effet d’entraînement sur le marché du travail.