Avenir du travail
Une ressource sélectionnée de recherches récentes sur les tendances qui façonnent le marché du travail au Canada.
(en anglais seulement)
Ce rapport analyse l’impact de l’automatisation sur les activités de travail et la productivité globale. Il est démontré que l’automatisation peut stimuler la croissance annuelle de la productivité mondiale de 0,8 % à 1,4 %. De plus, on constate qu’environ 50 % des activités de travail peuvent être automatisées en adaptant la technologie actuelle. Néanmoins, cela n’équivaut pas directement à une perte d’emploi puisque moins de 5 % des professions sont entièrement automatisables; cependant, cela implique une restructuration. De plus, on estime que les travailleuses et les travailleurs qui sont perturbés trouveront un autre emploi. Pour contextualiser les effets, l’article compare la situation à l’abandon de l’agriculture aux États-Unis au XIXe et au début du XXe siècle : bien que certains emplois aient été perdus, d’autres ont été créés.
Cinq facteurs influençant le rythme et la forme d’automatisation sont recensés. Le premier est la faisabilité technique. Il faut du temps pour faire des recherches, identifier et décider comment intégrer les nouvelles technologies. Deuxièmement, la création et la mise en oeuvre de solutions techniques exigent des investissements en capital et peuvent être coûteuses. Les coûts de main-d’oeuvre liés à la formation et les pertes dues à des inadéquations temporaires de compétences sont un troisième facteur qui influencera le rythme et la forme de l’automatisation. Enfin, il faut tenir compte des avantages économiques et de l’acceptation sociale et réglementaire. Le public peut s’opposer à l’automatisation s’il s’attend à des pertes d’emplois importantes, par exemple, et les questions de sécurité au travail et de responsabilité doivent également être abordées.